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[jfbaquet]

Peut-on consulter ce document?

Bonjour,

les dossiers de travail de l’érudit Montreuillois Roger Rodière (1870-1944) sont consultables aux AD d'Arras, je ne sais si ils ont été numérisés

au plaisir

[jpperrenx]

Bonjour Monsieur,
Merci beaucoup.
Mais, habitant dans les Landes et handicapé (je ne marche quasi plus), c'est inaccessible pour moi.
Je n'ai plus que mon ordinateur comme "interlocuteur de travail"...
Bon après-midi.
Abbé P

[jvasseur]

Bonjour M. l'Abbé,


Historien montreuillois, Roger Alphonse François Joseph RODIERE (1870-1944) est un érudit... et nullement un généalogiste.

Pendant soixante ans, il parcourut toute la Picardie historique, en particulier l'arrondissement qui l'avait vu naître.
Il travailla aussi dans les dépôts d'archives publics ou privés, y prit d'innombrables notes et en tira d'innombrables publications.
Ses contributions sont particulièrement significatives en matière d'épigraphie, d'archéologie, d'héraldique, de généalogie et d'architecture, domaines dont il était un spécialiste reconnu.

Après sa mort, survenue à Montreuil le 14 septembre 1944, sa bibliothèque, la « collection Rodière » fut léguée aux archives départementales du Pas-de-Calais. Elle compte 3 607 numéros d'inventaire, dont 2 687 pour les imprimés et 920 pour les manuscrits.

Un nobiliaire manuscrit d’Artois et de Flandre a été laissé par le Prince Eugène-François-Léon, 1er Prince de Béthune, Marquis d’Hesdigneul, Lieutenant-Général, ancien directeur de l’Académie d’Arras et membre de celle de Valence en Dauphiné (1746-1823).

Une partie de ses nombreuses recherches ont été complétées et compilées par Roger RODIERE
--- 12 J Manuscrits RODIERE ms 88 -89-90 (en plusieurs tomes)---
et se trouvent actuellement en consultation libre, sous forme de photocopies, dans la salle de lecture des Archives d’Artois à Dainville.

Comme l'indique le titre, il s'agit d'un nobiliaire... Donc un recensement des familles essentiellement nobles d'Artois et du Boulonnais.

Ces manuscrits ne sont malheureusement pas numérisés et donc pas accessibles en ligne sur le site des AD 62.


Cordialement,
Joël

[jpperrenx]

Bonjour Monsieur,
merci beaucoup pour vos précieuses précisions sur l'érudit historien Roger Rodière.
Merci d'avoir pris le temps de m'offrir toutes ces informations.
Bien cordialement à vous.
Abbé P

[athellier]

Bonjour à tous,

fait troublant, la branche LE MERCIER de Nouvion

On sait d'après les lectures précédentes que Denis et Jean seraient passés d’ECOSSE en FRANCE vers 1350

Il s’agit peut-être de LE MERCIER Jean exposé ici, origine et période contemporaine.
https://www.persee.fr/doc/mesav_1267-9003_1..._2_T1_0005_0000
"Chapitre premier. 13.. à 1369

Parmi les noms des agents que Charles employa alors, on
relève celui de Jean le Mercier. On ne sait rien de précis sur
sa naissance. Le père Anselme, dans l'article qu'il consacre i
Jean le Mercier, dit qu'il élait Écossais de nation. Peut-être a-t-il
élé amené à cette opinion par ce fait, qu'à la même époque,
il y avait aussi à la cour un Jehan Mercer « du pays d'Escosse»,
que Charles V envoya au mois de juillet 1377 à Harlleur,
pour inspecter sa llotle et celle que le roi de Castille mettait i
la disposition de son allié. Le religieux de Saint-Denis dit,
dans sa chronique, que Jean le Mercier était • ex humili plebe
natum »*. Ce témoignage parait assez vraisemblable; il concorde
d'ailleurs avec les renseignements que nous avons pu recueillir.
Il est vrai que dans son Histoire de Charles VI°, Jean Jouvenel
des Ursins prétend que « gentilhomme et noble estoit de père
et de mère, lesquels n'estoient pas si bien heritez qu'on pourroit
bien dire, mais ils en vivoient». Celte assertion contredit
formellement celle du religieux de Saint-Denis. Au premier
abord elle parait plus digne de foi, car le père de l'archevèque
de Reims auleur de la chronique, Jean Jouvenel, avocat au
Parlement et prévôt de Paris, était neveu par alliance de Jean
le Mercier; et l'archevêque était lui-même filleul de notre
personnage. Mais c'est précisément en raison de cette alliance.
qu'il faudrait peut-ètre préférer l'opinion du religieux de
Saint-Denis comme plus désintéressée. Il faut ajouter que
nous verrons Jean le Mercier encore qualifié de « honestus et
providus vir» le 27 septembre 1381, dénomination qui ne
parail pas pouvoir être appliquée à un noble d'extraction. Enfin
il fut anobli en 1374, c'est la meilleure preuve que son père
n elait pas gentilhomme.
Les chroniques ne nous disent rien de plus. Quant aux ren-
seignements que peuvent fournir les actes, on ne doit les ac-
cueillir qu'avec une grande prudence; car aucun nom n'a élé
plus commun que celui du personnage qui nous occupe. On a
pu croire que Jean le Mercier était de Gisors et garde des
garnisons des grains du duc de Normandie! : c'est en raison
de celle origine que l'on aurait pu le rattacher à un Jean le
Mercier, garde du scel aux obligations de la châtellenie de Gi-
sors, et qui figure dans un acte daté de mai 1333ª. Une autre
pièce émanée du même Jean le Mercier porte la date du 31 oc-
tobre1351%. Cette origine paraissait s'accorder assez avec ce
que dit le religieux de Saint-Denis : «ex humili plebe natum. »
Mais un extrait de comptes de 1369 dit en propres lermes:
« Reginaldus le Mercier filius et heres defuneti Joannis le Mer-
cier quondam provisoris garnisionum bladorum et vinorum
annis 1347, 1348 et 1349 pro hospitio Regis et Joannis lem-
pore quo erat dux Normannie'.» Le garde des garnisons des
grains était donc mort avant 1369 : le lexte est formel, et il
n'y a plus à y revenir; notre Jean le Mercier, par conséquent,
n'est pas originaire de Gisors et n'a pas été maitre des garnisons
des grains du duc de Normandie. Malheureusement il n'y a
pas d'autre attribution à présenter, et nous n'avons, jusqu'à
présent, rien trouvé sur l'origine de notre personnage.
Cependant nous ajoulerons que, d'après son propre témoi-
gage, Jean le Mercier avait un frère qui s'appelait Perrinet ou
Pierre le Mercier?. C'est lui que nous rencontrerons comme
lieutenant de Jean le Mercier lorsque celui-ci devint trésorier
des guerres. Pierre le Mercier, qui devint notaire du roi, épousa
Jeanne de Saint-Riquier; aussi est-il quelquefois appelé Pierre
le Mercier dit de Saint-Riquier. La suite de ce récit exposera les
ennuis que ce personnage dut causer à son frère."

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Le_Mercier

Ce message a été modifié par athellier - 19/05/2024 à 19:02.

[jvasseur]

Bonjour,


Je pense qu'il n'y a aucun rapport avec ce personnage haut en couleurs...

Jean Le Mercier était, en 1386, grand maître-d'hôtel du roi ; il remplissait une des plus importantes fonctions de la cour. Charles VI l'avait en particulière estime et affection, ce qui viendrait, paraît-il, de ce que Jean Le Mercier en jeunesse fut moult nourry avec le roy. Avec Montagu, il dirigera les finances dans le gouvernement connu sous le nom de gouvernement des Marmousets.

https://www.mediterranee-antique.fr/Auteurs...an/Jouve_03.htm

Certains le font descendre de Jehan LE MERCIER & Jeanne DE DAMPIERRE ???

1. Thomas LE MERCIER &poux Jeanne SANGUIN
1.1 Pierre LE MERCIER époux Jehanne NN
1.1.1 Jehan LE MERCIER époux Jeanne DE DAMPIERRE (?)
1.1.1.1 Jehan LE MERCIER DE NOUVION x Jehanne DE SAINT DIZIER (+/1383) xx Jehanne DE VENDOME

Mais

Ils approchaient le roi d'assez près. D'abord Jean Le Mercier était des leurs ; il avait épousé une sœur de Michel de Vitry, lequel était fils de Jean de Vitry[21]. Guillaume de Vitry, frère de Michel, et par conséquent beau-frère de Jean Le Mercier, était secrétaire du roi[22] ; un troisième, Gillet de Vitry, sera dans quelques années premier valet de chambre du duc de Guyenne[23], puis valet de chambre du roi[24] ; un autre, Gilles de Vitry, s'intitule dans une quittance général maistre des monnoies du roy nostre sire[25] ; un dernier enfin, Thibaut de Vitry, se qualifie dans un acte du même genre conseiller du roy nostre sire en sa court de parlement... et commissaire du roi en Limousin pour faire paier l'aide[26].

https://www.mediterranee-antique.fr/Auteurs...an/Jouve_03.htm

Notes :
[21] Juvénal des Ursins, Discours du chancelier, f° 46, r°. Bibl. nat.,m8. fr. 4752, Généalogie des Le Picart et des Vitry.
[22] Bibl. nat., Dép. des mss. Cabinet des titres, vol. 3032, dossier 67183, pièces n° 14 et 15, parch.
[23] Bibl. nat., Dép. des mss. Cabinet des titres, vol. 3032, dossier 67183, pièces n° 16 et 17.
[24] Bibl. nat., Dép. des mss. Cabinet des titres, vol. 3032, dossier 67183, pièce n° 19.
[25] Bibl. nat., Dép. des mss. Cabinet des titres, vol. 3032, dossier 67183, pièces n° 20 et 21.
[26] Bibl. nat., Dép. des mss. Cabinet des titres, vol. 3032, dossier 67183, pièces n° 22 et 23.


Il ne faut pas trop se fier au Père Anselme dont les généalogies sont truffées d'erreurs et inexactitudes.
Il est probablement issu de la bourgeoise picarde ou parisienne.
Son frère Pierre, notaire du Roi épouse Jehanne DE SAINT RIQUIER.


Ses armes sont : de Gueules à trois chérubins d'or.
Essais historiques et chronologiques, privilèges et attributions nobiliaires et armorial / par le cte H. Coustant d'Yanville; Chambre des comptes de Paris
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724...22?rk=1480694;0

Voir cette étude sur sa vie.
Étude sur la vie de Jean Le Mercier (13..-1397) - Persée
Mémoires présentés par divers savants étrangers à l’Académie Année 1888 6-2 pp. 1-392
https://www.persee.fr/doc/mesav_1267-9003_1888_num_6_2_1151


Il fut capitaine de Creil...
https://histoire-compiegne.com/wp-content/u.../PV/PV06-08.pdf

Une anecdote sulfureuse concernant ce conseiller de Charles VI...
Splendeurs et misères de Paris XIVe-XVe siècles : la vie de Paris au moyen âge / Pierre Champion
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1656...%22?rk=450646;0

Dalle funéraire de Jehan Le Mercier, conseiller des rois Charles V et Charles VI...
Localisation : Île-de-France ; Hauts-de-Seine ; Boulogne-Billancourt ; église Notre-Dame-des-Menus
https://effigiesandbrasses.com/3152/2532


Cordialement,
Joël

[jvasseur]

Bonjour,


Voici les armes des LE MERCHIER d'Artois.
Elles diffèrent singulièrement de celles de Jehan LE MERCIER, conseiller des rois Charles V & Charles VI.


PROJET Nobiliaire de la province d'Artois | Nathan de Wissocq
https://www.academia.edu/37829610/PROJET_No...rovince_dArtois - Page 83


¤ LE MERCHIER
Anoblissement par lettres données à Saint-Omer et enregistrées le 08 novembre 1471 pour Jehennet LE MERCHIER, homme d'armes demeurant à Auchy-au-Bois en Artois (fils de Jean dit Le Gambe, archer au service du duc Philippe) [TERNAS/ANOB]

Armes : D'argent, à 3 façades d'azur.


¤ LE MERCHIER de Morslède
Le 31 juillet 1591. Sentence de noblesse au profit d'Alphonse LE MERCHIER, seigneur de Morslède, Valenchiennes-en-Blarenghien et du Vail, audit demeurant Vail. [TERNAS/ANOB]


¤ LE MERCHIER de Noureuil, de Criminil
Le 20 mars 1593. Sentence de noblesse poiur Antoine LE MERCHIER, seigneur de Noureuil, Petit-Avelas, La Hamette et La Balestrerie. [TERNAS/ANOB]

Armes : De gueules, à trois tours d'argent.

Septembre 1786 à Versailles. Titre de comte, sans être obligé de l'affecter à une terre, pour Jean-Louis LE MERCHIER DE CRIMINIL...
Lequel se dit issu d'une famille qui tient depuis plus de trois siècles un rang distingué en Artois, qui a été procédée en 1593 par sentence de l'Election d'Artois.


Nota : Armes de la famille Le Merchier, puis Le Merchier de Noureuil, seigneur de Noreuil jusqu'en 1722. Ces armes ont été relevées par la commune à la suggestion des Archives départementales (1994).
(Jacques Dulphy)


¤ LE MERCHIER de Mazinghem

Le blason de Mazinghem a été proposé à la commune par les Archives du Pas-de-Calais, exprimée en 1996 dans le tome II de leur Armorial. Il combine les armes de deux familles qui ont détenu la seigneurie: les Obert qui portaient d'azur au chevron d'or accompagné de trois chandeliers du même et les Le Merchier, seigneurs en partie qui portaient de sable à la bande d'or chargée de trois étoiles d'or.

Wallerand Obert, seigneur de Mazinghem, Gaudrimpré, Copiémont, Grévillers, Chaunes, Hoogstraet et autres lieux, conseiller du roi et son procureur général au conseil d'Artois, est mort en 1617. Son fils, Louis Obert, chevalier, fut aussi seigneur de Mazinghem, et de Grenet, Burbure, Grévillers et autres lieux.
Alexandre Le Merchier, écuyer, seigneur de Mazinghem en partie, lieutenant général des ville et baillage d'Aire, fils de Pierre Le Merchier, épousa en 1631 Louise de Marcotte, puis en 1641 Antoinette d'Orémieulx. A la fin du XVIIe siècle, Eustache Le Merchier, écuyer, seigneur de Mazinghem, était l'épouse de Jeanne du Bois de Hoves.
(Jacques Dulphy)


Cordialement,
Joël