mariage - jour, mois, choix de la date |
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05/11/2006 à 19:33
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Expert + Groupe : Érudit Messages : 11 645 Inscrit : 18/09/2005 Lieu : Avignon (Vaucluse) Membre no 2 Aide possible: sur le fond et la forme Logiciel: Heredis |
From: "jean Buon"
Sent: Tuesday, May 01, 2001 8:02 PM Subject: Re: [gennpdc] [div] mariages en debut d'annee Ajoutons … cela que l'on se mariait très généralement le mardi (en tout cas, … Billy-Berclau, c'est flagrant). L…, par contre je ne connais pas l'explication. Si vous la connaissez, je suis tout ouve......... réponse : D'après le démographes la preference du lundi et surtout du mardi pour le jour du mariage serait due … ce que ce choix donnait la possibilité de préparer la fete pendant le dimanche d'avant qui etait chome partout, c'est a dire la veille ou l'avant -veille. En tout cas le mariage le samedi est une coutume moderne. Il me semble me souvenir qu'encore au XXeme siecle il etait de bon ton dans les familles nobles ou riches de se marier en semaine, c'etait sans doute une maniere de se demarquer des pauvres ouvriers-paysans qui devaient choisir un jour chome. Les démographes parlent aussi de tabous populaires pour certains jours comme le jeudi, le vendredi et parfois le mercredi. Il y avait aussi parait-il un tabou pour le mois de mai: le mariage en mai serait malheureux ou les enfants a naitre seraient mal venus et ceci avant que mai devienne le mois de Marie. Choix du jour du mariage From: "d.larchet » Sent: Thursday, July 25, 2002 5:45 PM Subject: [gennpdc] [div] jour du mariage Au hasard de mes promenades sur Internet, j'ai trouvé cet article, sous la plume de Thierry Sabot, article qui va compléter les renseignements que nous possédons déjà sur le choix du jour du mariage (voir nos archives. Voici ce qu'écrit l'historien Robert Muchembled au sujet du jour des mariage (in Société, culture et mentalités dans la France moderne, Armand colin, 1990 et 1994) : "Le vendredi est considéré comme néfaste, d'autant qu'il rappelle la mort du Christ et qu'il est impossible de faire "gras" lors des repas. Le samedi, trop proche du dimanche consacré à la messe, s'exclut de lui-même. Mercredi et jeudis ne déchaînent guère l'enthousiasme, à tel point que les évêques de Grenoble en 1690 ou d'Auxerre en 1695 se plaignent de la désaffection de leurs ouailles pour ces journées, en matière de mariage. A certaines exceptions près (jours de marchés locaux, par exemple), les mariages se célèbrent surtout un mardi (67 % à Thoissey, en Bresse, ou 46 % en Vexin au XVIII° s., ou accessoirement un lundi (respectivement 11 % et 40 %). Les fiancés ont pu pieusement se préparer, en communiant pendant la messe dominicale." |
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