MALET DE COUPIGNY, Coupigny |
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Canton
d'Avion: Avion et Méricourt Canton de Bully-les-Mines: Bully-les-Mines et Mazingarbe Canton de Carvin: Carvin et Libercourt Canton de Courrières: Courrières et Oignies Canton d'Harnes: Estevelles, Harnes et Pont-à-Vendin Canton d'Hénin-Beaumont: Hénin-Beaumont (anciennement Hénin-Liétard et Beaumont-en-Artois) et Noyelles-Godault Canton de Leforest: Courcelles-lès-Lens, Dourges, Évin-Malmaison et Leforest Canton de Lens-Est: Lens et Sallaumines Canton de Lens-Nord-Est: Annay-sous-Lens, Lens et Loison-sous-Lens Canton de Lens-Nord-Ouest: Lens et Loos-en-Gohelle Canton de Liévin-Nord: Grenay et Liévin Canton de Liévin-Sud: Angres, Éleu-dit-Leauwette et Liévin Canton de Montigny-en-Gohelle: Hénin-Beaumont et Montigny-en-Gohelle Canton de Noyelles-sous-Lens: Billy-Montigny, Fouquières-lès-Lens et Noyelles-sous-Lens Canton de Rouvroy: Drocourt, Méricourt et Rouvroy - Au 1er janvier 2007, le canton de Rouvroy a été rattaché à l'arrondissement de Lens et non plus à celui d'Arras (arrêté du préfet de région du 18 octobre 2006). Canton de Sains-en-Gohelle: Aix-Noulette, Bouvigny-Boyeffles, Gouy-Servins, Hersin-Coupigny, Sains-en-Gohelle et Servins Canton de Wingles: Bénifontaine, Hulluch, Meurchin, Vendin-le-Vieil et Wingles |
MALET DE COUPIGNY, Coupigny |
14/10/2007 à 13:17
Message
#1
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Débutant Groupe : Membre Messages : 45 Inscrit : 01/09/2007 Membre no 5 227 Logiciel: Heredis |
Note de l'animateur : message tronqué, merci de lire le message suivant !
Ce message a été modifié par paaubertin - 02/06/2009 à 19:25. |
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23/11/2011 à 20:30
Message
#2
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Expert Groupe : Membre + Messages : 1 682 Inscrit : 08/01/2006 Lieu : Lille (Nord) Membre no 943 |
pour la qualité des chercheurs, je ne vais pas m'engager dans ce débat. Encore une fois, je ne suis pas spécialement intéressé par cette famille.
Par contre, vous commettez une grave erreur, malheureusement commune, concernant l'entrée dans la noblesse. En effet, vous considérez que l'anoblissement devait procéder du Roi. C'est tout à fait faux! Plus précisément, cette idée ne s'est imposée qu'au XVIIème siècle avec l'avènement de la noblesse de robe et les enquêtes nobiliaires (pour mémoire, les représentants de la noblesse de robe devaient siéger avec les représentants du Tiers aux Etats Généraux de 1614, n'étant pas considérés comme réellement nobles). Il faut ici faire la distinction entre la théorie juridique et la réalité matérielle, si les légistes ont cherché à, d'abord, assurer au roi la capacité d'anoblir (ce qui a été obtenu au XIVème siècle), puis son exclusivité en interdisant à d'autres cette faculté (les comtes de Flandre avaient cette faculté, et les Ducs de Bourgogne ont continué à anoblir jusqu'à leur extinction). Toutefois, la réalité de l'anoblissement était toute autre: l'entrée dans la noblesse se faisait (jusqu'au XVIIème siècle) de façon taisible: on devenait noble par le genre de vie noble pendant un certain temps (plus ou moins long) et la prise de qualité de noble. En pratique, et par exemple, un notaire ou un officier local (bailli) amasse un capital important en terres et rentes, lui-même ou son fils vit noblement (abandon des "arts mécaniques", service armé) et prend la qualité de "noble", la génération suivante continue à vivre noblement et le fils aîné épouse une "demoiselle" (généralement une fille de petite noblesse), à la troisième génération la qualité nobiliaire est généralement assurée (au besoin on fait appel à des témoins lorsque la question de l'imposition à la taille se pose, qui jureront que le grand père, le fils et le petit-fils ont vécu noblement et ont servi le seigneur dans ses guerres). J'ai rencontré ce cas plusieurs fois dans ma généalogie. Et il a été particulièrement bien étudié par les universitaires spécialisés dans ces questions. C'est cette "noblesse d'agrégation" qui paraissait légitime jusqu'au XVIIème siècle, et même après on rencontre encore ce type d'anoblissement. A Lille, c'est le cas de la branche aînée des PREUDHOMME, pour lesquels on ne trouve aucune lettre d'anoblissement (les charges n'étaient pas anoblissantes alors dans la région), et pourtant on retrouve bien Jehan LE PREUDHOMME clairement noble dans son relief de bourgeoisie de 1505, mais il s'agissait d'une des plus notables familles de la bourgeoisie lilloise, avait des fonctions à la cour des Ducs depuis plusieurs décennies (son grand père, Gauthier POULAIN, était receveur d'Artois, et avait bénéficié d'un maintenu de noblesse que l'on peut qualifier, d'un avis général, d'assez comique). Cela me semble assez typique d'une entrée taisible dans la noblesse. Pour les MALET, Jacquemart LE PREVOST et Marie LE KIEVRE, il s'agit manifestement d'une branche de la famille lilloise des LE PREVOST et il me semble qu'il existe des archives pour éclaircir cette filiation (et probablement une partie des MALET de l'époque). Je parle bien sûr des archives de la Chambre des Comptes, des Comptes de la Ville de Lille, et certains manuscrits de la BML (dont un plus particulièrement). Je vous rejoins sur l'adoption des armoiries COUPIGNY, qui pourrait indiquer que cette famille était plus prestigieuse que les MALET. C'est d'ailleurs intéressant de constater que les deux premières alliances des MALET se font avec deux familles plus ou moins lilloises, les MESNIL dit ROSIMBOS, de petite noblesse, et les LE PREVOST, de la bourgeoisie lilloise existante avant 1300. Bien cordialement, François |
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