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> Nom de baptême donné à certaines cloches, Dunkerque
pdebreu
posté 12/11/2007 à 08:00
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Bonjour

En essayant de traduire un acte déposé en galerie (ici) j'ai été amené à faire une petite recherche à propos de laquelle je souhaiterais des éclaircissements

1) D'après plusieurs sources (office du Tourisma...) il apparaît que le bourdon du beffroi de Dunkerque a reçu un nom, Jean-Bart Quelqu'un peut-il confirmer que certaines cloches (remarquables par leur taille je suppose) reçoivent des noms de baptême similaires ? Certaines cloches à Dunkerque ont-elles également des noms ? Ou y en a-t-il eu dans le passé ?

2) La traduction de l'acte ci-dessus (la mienne, provisoire, est en commentaire, j'espère que d'autres la corrigeront ou complèteront) serait limpide si une de ces cloches avait été appelée Maria ou Marie ou Marieke (n'importe quel prénom se traduisant en latin par Maria convient).
Or je n'ai trouvé sur Internet qu'une seule référence allant dans ce sens : c'est le Dictionnaire des Musiciens de Christian DECLERCK (voir ici). A la rubrique concernant TELLIER (LE TELLIER) Jean-Baptiste il est question d'une "cloche Maria" mentionnée dans l'acte de décès du musicien (30/08/1757) et dans celui de son épouse Marie Jeanne (6/11/1761) - j'ignore si ces actes sont en français ou en latin.
En dehors de ces 4 actes (les deux actes mis en galerie par Myriam datent de 1685) des généalogistes ayant fait des recherches sur Dunkerque ont-ils trouvé des actes - en français - faisant allusion à une cloche nommée Maria ? Quant à ceux ayant trouvé dans des actes en latin des allusions à une "campana maria", ont-ils trouvé une manière alternative de traduire l'expression ?

Merci d'avance. Si mon hypothèse se vérifie j'aimerais savoir, mais c'est à titre subsidiaire, si l'utilisation de cette cloche était réservée à quelques personnages éminents ou était relativement commune

Bonne journée

Pierre
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mderam
posté 12/11/2007 à 10:44
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Bonjour Pierre,
vous avez bien compris que je ne vous aiderai pas en latin...

j'ai assisté aux baptêmes de 2 cloches Marie-Bertine et Almarice (en remplacement de Bertine, trop lourde) à Mont-Bernanchon (ça ne s'invente pas!) fin 2006!!! (IMG:http://www.gennpdc.net/lesforums/style_emoticons/default/smile.gif) ,
en présence d'abbés bien évidemment, froid de canard mais les coulées de métal à plus de 1000°C réchauffaient l'atmosphère!

copie de l'article:

Citation
Marie-Bertine et Almarice fondues au pied du clocher
L’événement ne s’était pas produit depuis deux siècles. Depuis la Révolution, personne n’avait vu les fondeurs de cloches travailler au pied des églises. À Mont-Bernanchon, le mois dernier, la tradition a été réhabilitée. Marie-Bertine et Almarice ont vu le jour en plein air et en public, grâce au talent d’André Vœgele de Strasbourg et des frères Paschal de Wimereux. Un savoir-faire loin, très loin du travail en atelier.

Fondre une cloche n’est pas rare. La fondre au pied du clocher est exceptionnel. En France, la pratique s’est perdue vers le milieu du XIXe siècle. Dans notre secteur, elle a été oubliée pendant deux siècles. Inutile de dire que l’épisode a attiré les foules. D’aucuns avaient suivi l’aventure de près : installation des fondeurs place de l’église sous la tôle ondulée ; creusement d’un fossé ; construction d’un puits de briques réfractaires, arrivée des moules, préparation du feu… Certes les habitants de Mont-Bernanchon sont habitués aux reconstitutions de scènes de vie rurale, mais là, les coulées de métal à 1 100 °C ont passionné les plus blasés. Notamment la seconde réalisée à la nuit tombée. Quatre fondeurs, entre étincelles et pétillements, ont puisé à la louche le métal en fusion pour le déverser dans les moules… Magie et merveille.

Le clocher requinqué
Voilà un événement qui permettra au clocher de l’église Saint-Nicaise de relever la tête. De fierté, bien sûr, mais surtout de soulagement. Supporter une énorme cloche de 530 kg était beaucoup trop pénible pour lui. Il était urgent de répartir le poids total en deux cloches, comme cela avait été prévu jadis. Pas question pourtant de laisser partir la grosse Bertine sans se retourner. Quelques-uns de ses fragments de métal ont été réservés et coulés dans le corps des jeunettes, là aussi comme le veut la tradition. L’ancienne cloche continue ainsi à teinter dans le cœur des gens. Baptisées Marie-Bertine et Almarice, les petites nouvelles (200 et 300 kg environ) ont trouvé parrains et marraines lors de la cérémonie très officielle de bénédiction. Pour l’occasion, les abbés Leleu, Morel et Bocquet ont accueilli l’évêque d’Arras… là aussi, un événement qui ne s’était pas produit depuis longtemps !

Marie-Pierre Griffon
photo : F. Lardez
L'Echo du Pas-de-Calais n°81 - Janvier/Février2007


vu ici: http://www.echo62.com/article.asp?num_art=2271

je pense que la cloche de Menneville s'est appelée Marie Ernestine
à Bellebrune, il y avait une cloche nommée Barbe
à Belle-et-Houllefort une cloche nommée Louise...
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