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> Hospices d'Arras, Arras
jmknockaert
posté 19/08/2014 à 13:34
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Bonjour,

Grâce à Danièle Chopin,j'ai pu retrouver l'acte de naissance de mon arrière-arrière-grand-mère ,Victorine LEFORT.Elle est née le 16/07/1838 à Arras.Elle a été déclarée, par des employés des Hospices d'Arras, "trouvée" ou "recueillie" .C'est un grand progrès dans mes recherches.J'aimerais maintenant connaître le nom de cet Hospice.Est-ce qu'il y en avaient d'autres et combien entre 1830 et 1870.
Où peut-on trouver ce genre d'informations,à moins que quelqu'un ne le sache.J'ai cherché sur les moteurs de recherche,mais en vain jusque maintenant.Un indice:quelqu'un m'a rapporté ,il y a déjà quelque temps,que l'Hospice en question aurait pris feu vers 1860.Mais ceci reste à vérifier dans l'histoire locale.Si cela était avéré,il faudrait rechercher dans les archives départementales du Pas-de-Calais,tout au moins si un double de ces archives a bien été déposé.Beaucoup de recherches restent à faire .

Merci de bien vouloir m'aider sur un sujet un peu difficile à analyser.

Bien cordialement.

Jean-Marie Knockaert (IMG:style_emoticons/default/huh.gif)
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dchopin
posté 19/08/2014 à 15:37
Message #2


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Bonjour,
tour d'abandon (Wiktionnaire)

"
Tourniquet installé dans l'enceinte d'un hospice où l'on pouvait placer un bébé que l'on voulait abandonner.

L'une des caractéristiques les plus marquantes des premiers hospices modernes pour enfants trouvés était une niche creusée dans un mur et pourvue d'une porte à tambour qui permettait à un parent ou à un serviteur de mettre un enfant en sécurité sans crainte d'être vu. En France, on appelait ça le tour, en Italie, la ruota. — (Jean Lelièvre, L'Enfant inefficient intellectuel, Bréal, 2005, p. 172)

Des tours d'abandon situés dans les hospices ou hôpitaux permettaient aux mères dans la détresse d'y déposer leur bébé dans l'anonymat. Elles cachaient souvent un signe dans les linges (un mot, une demi-carte à jouer, un ruban…) susceptible d'identifier l'enfant le jour où leur situation se serait améliorée. Ces tours furent retirés à la fin du xixe siècle. — (Nicole Daron, Françoise Delante, Danielle Leclercq et Dominique Toubeau, En quête d'Histoire : guide didactique (2e année), De Boeck, 2008) "

Lorsqu'il y avait un signe, cela était décrit dans l'acte de naissance
cordialement
Danièle
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jmknockaert
posté 19/08/2014 à 16:35
Message #3


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Citation (dchopin @ 19/08/2014 à 16:37) *
Bonjour Danièle,

Je vous remercie pour ces informations précises et détaillées concernant ces fameuses " tours d'abandon ".Je n'ai rien trouvé pour l'instant au niveau d'un signe quelconque dans l'acte de naissance.Mais je ne désespère pas.

Très cordialement.

Jean-Marie K. (IMG:style_emoticons/default/smile.gif)
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dlarchet
posté 19/08/2014 à 17:34
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Citation (jmknockaert @ 19/08/2014 à 17:35) *

bonsoir,
sujet récurrent s'il en est : les enfants abandonnés ou assistés.
pour compléter ce qui a déjà été écrit ... regardez les sujets archivés dans "archives thèmes", vous apprendrez, entre autres,
que l'acte de naissance de cet enfant comporte nécessairement un numéro,
lequel numéro vous permettra de retrouver le dossier d'enfant assisté (série X de mémoire) et certainement des renseignements sur son enfance (l'intervention de Nicole DUCLOUX est essentielle).
http://www.gennpdc.net/lesforums/index.php?showtopic=11515
http://www.gennpdc.net/lesforums/index.php?showtopic=11514
NB ce qui est écrit pour " les enfants des Hospices de Paris" est valable pour tous les enfants de quelque Hospice qu'il s'agisse... seul le lieu d'affectation (si l'on peut dire)
de ces enfants est différent selon les régions

A noter également qu'il n'y a qu'un hospice par ville (enfin.. normalement !), mais les actes de naissance (s'agissant d'actes postérieurs à la loi qui régit les abandons
vers 1811) se trouvent tous dans les registres d'Etat Civil.

S'il y a eu (c'est certain, vu que les Hospices sont tenus par des Religieuses) un baptême ce sont les registres détenus par les Archevêchés qui les ont enregistrés
(comme pour tous les baptêmes postérieurs à la Révolution) donc que l'Hospice ait été ou non détruit en 1860, c'est vers l'Archevêché qu'il vous faut vous tourner si vous
recherchez l'acte de baptême
Cependant, s'agissant d'un enfant abandonné (je vous cite) cet acte de baptême ne donnera, lui non plus, aucun renseignement sur la mère.

bonne lecture !


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jmknockaert
posté 19/08/2014 à 18:30
Message #5


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Citation (dlarchet @ 19/08/2014 à 18:34) *
Bonsoir Danielle,

Je ne regrette pas d'avoir lancé cette bouteille à la mer ,car j'apprends beaucoup de choses dont je n'avais pas entendu parler jusque là.En outre,natif de Lens(62),j'habite depuis plus de quatorze ans en Ardèche Méridionale et faire 850 km pour aller consulter les Archives du Pas-de-Calais devient de plus en plus difficile en vieillissant.
Merci vivement pour votre contribution.

Cordiales salutations.

Jean-Marie K. (IMG:style_emoticons/default/smile.gif)
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fcaron
posté 19/08/2014 à 19:29
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Bonsoir,

si je peux me permettre d'apporter un complément au mail déjà extrêmement exhaustif de Danielle :

- la spécialiste du sujet des enfants abandonnés est Myriam Provence. Elle a notamment publié L'enfant abandonné : résoudre l'énigme.

- il y avait également à Arras l'orphelinat du Père Halluin (il a sa statue rue Saint Auber). Il était assomptionniste. J'ai pas mal d'informations concernant ces orphelinats car il avait créé une "annexe" à Mazingarbe, à laquelle ma famille maternelle a fait d'importants legs.

Sur l'orphelinat du Père Halluin, cf. également :
Élisabeth Dubois, Le père Charles-Henri Halluin (1820-1895), fondateur de l’orphelinat de l’Immaculée-Conception à Arras, Gauheria, n°32, novembre 1994, pp.143-152.

Cordialement,

François
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esimplot
posté 19/08/2014 à 21:12
Message #7


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Bonsoir,
Je vous souhaite de retrouver le dossier de Victorine ELFORT qui doit être aux AD à Dainville.
Les informations contenues dans ce dossier sont bien souvent malheureusement succinctes pour la date que vous citez.
Au mieux le nom de la nourrice, les divers trousseaux de vêtements fournis, les divers placements mais il est assez rare que l'enfant change de nourrice.
On retrouve plus de renseignements dans les recensements sur la vie des enfants trouvés.
D'après les recensements, Victorine a été élevée à Souastre chez Laurentine Candelier mère célibataire, qui soignait plusieurs enfants de l'hospice (d'Arras et de Paris)
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...ca85d5cf31f464b 1841 Page 3 ou 4
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...22e4e7b1c07e00d 1846 idem
Le recensement de 1866 est particulièrement intéressant dans votre cas au sujet de Julia.
Victorine est toujours chez Laurentine.
On peut y lire.
1866 LEFORT Victorine
LEFORT Julia 2 ans fille naturelle de la précédente (voir l'observation à la page 22 N°13)
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...9978545ee8c5694
Page 22
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...999434b3fcee7cf
ça serait peut être le nom du père de Julia ... Sylvain FLIDARD
A remarquer que Victorine prend le nom de LEFORT à partir d'une certaine date.
Sylvain FLIDARD qui est aussi enfant de l'hospice d'Arras a été aussi élevé par Laurentine
Dans le recensement de 1886
1886
CANDELIER Laurentine 90 ans
FLIDARD Sylvain son fils adopté
LEFORT Victorine sa fille adoptée
Julia fille de cette dernière
Marie Emilienne idem
Edmond Auguste idem
En 1911 au même endroit on trouve Marie Emilienne LEFORT épouse JOVINEL avec 7 enfants et Julia 1863
E.S.

Ce message a été modifié par esimplot - 19/08/2014 à 23:24.
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jmknockaert
posté 20/08/2014 à 17:28
Message #8


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Citation (esimplot @ 19/08/2014 à 22:12) *
Bonsoir,
Je vous souhaite de retrouver le dossier de Victorine ELFORT qui doit être aux AD à Dainville.
Les informations contenues dans ce dossier sont bien souvent malheureusement succinctes pour la date que vous citez.
Au mieux le nom de la nourrice, les divers trousseaux de vêtements fournis, les divers placements mais il est assez rare que l'enfant change de nourrice.
On retrouve plus de renseignements dans les recensements sur la vie des enfants trouvés.
D'après les recensements, Victorine a été élevée à Souastre chez Laurentine Candelier mère célibataire, qui soignait plusieurs enfants de l'hospice (d'Arras et de Paris)
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...ca85d5cf31f464b 1841 Page 3 ou 4
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...22e4e7b1c07e00d 1846 idem
Le recensement de 1866 est particulièrement intéressant dans votre cas au sujet de Julia.
Victorine est toujours chez Laurentine.
On peut y lire.
1866 LEFORT Victorine
LEFORT Julia 2 ans fille naturelle de la précédente (voir l'observation à la page 22 N°13)
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...9978545ee8c5694
Page 22
http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...999434b3fcee7cf
ça serait peut être le nom du père de Julia ... Sylvain FLIDARD
A remarquer que Victorine prend le nom de LEFORT à partir d'une certaine date.
Sylvain FLIDARD qui est aussi enfant de l'hospice d'Arras a été aussi élevé par Laurentine
Dans le recensement de 1886
1886
CANDELIER Laurentine 90 ans
FLIDARD Sylvain son fils adopté
LEFORT Victorine sa fille adoptée
Julia fille de cette dernière
Marie Emilienne idem
Edmond Auguste idem
En 1911 au même endroit on trouve Marie Emilienne LEFORT épouse JOVINEL avec 7 enfants et Julia 1863
E.S.
Bonjour,
Je vous remercie vivement pour tous les renseignements particulèrement utiles et pertinents qui que vous m'avez fournis et qui me permettent d'enrichir cette lignée maternelle pourtant pas très éloignée.Mes remerciements s'adressent également à Danièle,Danielle,François,qui m'ont apporté de précieux conseils dans cette recherche assurément difficile.J'ai vraiment appris beaucoup de choses en peu de temps

Très cordialement .

Jean-Marie K. (IMG:style_emoticons/default/smile.gif)
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