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> enfants assistés, exposés ou abandonnés et placés en nourrice
dlarchet
posté 04/11/2006 à 20:45
Message #1


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voir également : http://www.gennpdc.net/lesforums/index.php?showtopic=1965

11/05/2001
Thomas DEHOVE <
Date : Sam 21 oct 2000 10:43am
Objet : enfants placés dans le Nord
Je reviens des AD 75 où j'ai consulté un registre de l'Hospice des enfants trouvés et des orphelins de Paris. Cet été, Bertrand m'avait trouvé une petite parisienne mariée dans le Nord. (x 1850)
En fait elle a été envoyé à l'age de 3 jours chez un couple à Forest. (°1818)
Ce qui m'a étonnée c'est que tous les autres enfants etaient eux aussi envoyés ds le Nord.
Quelqu'un connait l'explication ?


Philippe BOURLET <
Date : Sam 21 oct 2000 11:29am
Objet : RE: enfants placés dans le Nord
difficile de répondre, mais dans le livre sur Clary de Henri Montigny, Il y a une partie d'un chapitre consacré aux enfants des hospices de Paris. Voici ce qu'il dit : (extraits de Notre Histoire à travers celle de Clary en Cambrésis par Henri Montigny. Livre épuisé.)
"l'étude des registres paroissiaux fait apparaitre,.../..., une mortalité infantile très importante : 40 % des décès survenus avant la fin de la première année. En 1807, sur 34 des jeunes enfant décédés avant 1 an, 16 sont des 'éléves' de l'Hospice de la maternité de Paris ou de l'Hospice des enfants trouvés qui se trouvent en nourrice dans les familles clarysiennes.
" l'auteur poursuit ses comptages et remarque plusieurs choses : "nombre très important des enfants abandonnés au début du XIXe siècle.../...Conditions sanitaires très précaires de l'époque, .../... le mode d'acheminement également responsable des décès." il s'ensuit un paragraphe sur l'infanticide et l' "exposition" des nouveaux nés.

" A Paris, la coutume d'exposer les nouveaux-nés aux portes des églises remontait à une origine lointaine. L'Evêque de paris et le Chapitre de la cathédrale Notre-Dame avaient pris la charge des enfants exposés, " pour l'honneur de Dieu " et aussi en leur qualité de seigneurs hauts-justiciers.
Les enfants étaient reçus dans une salle que l'on nomma "la Couche".".../...
"Après un premier séjour à la crèche , ou ils sont nourris à la cuillère par crainte des contaminations syphilitiques, les enfants reconnus imdemnes du mal vénerien sont confiés à des nourrices sédentaires 'pour disposer les nouveaux-nés à être tranférés sans danger à la campagne'. "
" Des meneurs et des meneuses recrutaient des nourrices à la campagne. Ces dernières étaient munies d'un certificat d'allaitement délivré par le maire de la commune et visé par l'officier de santé. Le voyage se faisait dans d'ignobles charettes à ciel ouvert et sans ressort, dans lesquelles nourrices et enfants s'entassaient pêle-mèle.
" l'auteur fourni d'autres renseignements sur les familles nouricières, et la vie des pupilles lorsqu'elles survivent, mais ne je n'ai pas trouvé d'autres explications quant au pourquoi du placement à la campagne.


philippe.sion
Date : Sam 21 oct 2000 1:16pm
Objet : RE: enfants placés dans le Nord
Dans l'histoire de la commune de Moncheaux dans le Nord cette dernière avait la spécialité de s'occuper des enfants trouvés à Lille et plus spécialement de ceux des Hospices de Douai. Il suffit pour ça de regarder les décès de cette commune au moment et après la révolution : celle-ci avait entrainé une libération des moeurs - Hé oui la révolution sexuelle date de cette époque - ;-)) et beaucoup d'enfants étaient abandonnés.


Date : Dim 22 oct 2000 4:00am
Objet : Re: enfants placés dans le Nord
pour compléter les réponses déjà données ayant dû aussi faire des recherches sur des enfants déposés à l'assitance publique à Paris, j'ai pu remarquer que les enfants étaient envoyés en province (ex : Yonne, Creuse, Pas de calais, Nord ...) et y étaient mis en nourrice.
Ayant été abandonnés à la naissance , les plus jeunes supportés mal le voyage et beaucoup mourraient en bas âge. On y trouve aussi des enfants âgés de plusieurs années( les parents étant décédès ou n'ayant plus les moyens de les nourrir) et là ils étaient envoyés en apprentissage. Dans les registres que j'ai consultés , on y voit le nom du meneur, mais pas la famille d'accueil, ni la commune, on sait quand ils ont quitté Paris. Les grandes villes utilisaient le même principe, les enfants étaient mis en nourrice dans les villages avoisinnants


G.Leterrier
22/10/2000 22:13
"enfants placés dans le nord
Ils ne sont pas tous envoyés dans le nord. J'ai suivi le même parcours pour mon aïeul ..... A son mariage dans l'Yonne, il était inscrit "Enfant abandonné, hospice de Paris". J'ai donc suivi le même chemin que vous et à Paris, Bd Serrurier, je l'ai trouvé sur le registre ad hoc. En marge, était inscrit " venant de Rambouillet " (une chance !) J'ai trouvé sa naissance à Rambouillet le 19 avril 1812. Il avait été envoyé (à 3 jours !) chez une nourrice de l'Yonne, là où il a grandi et s'est marié pour donner une partie de mon ascendance.



Bertrand Crépel <
Date : Dim 22 oct 2000 2:21pm
Objet : Re: RE: enfants placés dans le Nord
Les enfants étaient placés dans la région d'origine du meneur en général. Si le meneur qui a pris votre jeune ancêtre abandonné sur Paris, était originaire du Cambrésis (où il y avait de nombreux meneurs qui allaient sur Paris), rien d'étonnant à retrouver l'enfant sur le Cambrésis. Il y a aussi beaucoup d'enfants parisiens trouvés ou abandonnés qui sont accueillis dans le Boulonnais à la même époque. En fait les deux régions les plus "en déclin démographique" au 19ème siècle dans la région (Cambrésis et Boulonnais) sont des terres d'accueil pour les enfants parisiens.
Pour ce qui est des enfants trouvés de Lille, ils sont souvent placés dans des familles de l'ouest et du sud de la métropole: Sainghin-en-Weppes, Emmerin, Wattignies sont les principaux foyers d'accueils des enfants trouvés de Lille. Cela dit on en trouve ailleurs, je descends moi-même d'un enfant trouvé qui a été placé plus tard à La Bassée, où pourtant il ne semble pas y avoir eu de nourrice.


Thomas DEHOVE <
Date : Dim 22 oct 2000 4:23pm
Objet : Re: Re:__RE:_enfants_placés_dans_le_Nord
J'ai encore pleins d'autres questions :
Peut-on considérer que l'enfant trouvé reste toute sa vie ds cette famille "d'accueil" ? change t'il de famille au cours de son enfance ? Les couples qui accueillaient ces enfants étaient-ils payés pour cela ?
A bientot et merci pour tout


Philippe BOURLET <
Date : Lun 23 oct 2000 4:00am
Objet : RE,Re,RE: enfants placés dans le Nord

Toujours dans le livre cité (Notre Histoire à travers celle de Clary en Cambrésis par Henri Montigny. Livre épuisé.) il est dit :
"Le meneur allait en principe à Paris une fois par mois et recevait à titre de rémunération, le vingtième des sommes payées aux nourrices."
" A l'hospice, on établi une 'Bulle' qui contient le nom du meneur, le sexe de l'enfant, la date du jour de sa remise à la nourrice, le nom et le prénom attribué à l'enfant......et une formule de certificat de décès. Cette bulle constituait le dossier de l'enfant lors de son envoi à la campagne."
Sur un exemple que l'auteur cite : "Sur la bulle sont inscrit les paiements effectués chaque trimestre par les meneurs aux nourrices. ../... Une prime de voyage de la nourrice était calculée d'après l'éloignement de Paris. Les 7 francs perçu par la première nourrice correspondent à une distance Paris-Solesme..../....Les mois échus n'étaient payés que sur présentation d'un certificat de vie de l'agent Municipal.../..." Si l'enfant venait à mourir, la nourrice devait rendre la Bulle, le collier ou le bracelet contenant le n° d'enregistrement, ainsi que la layette qui lui avait été fournie avec l'enfant. Et L'hospice payait 1,50 francs " tant pour les frais d'inhumation que la rédaction du certificat de mort".
Toujours sur le même cas l'auteur indique que " la nourrice ....reçut une prime de 50 francs le 10/07/1819, à l'occasion de la première communion de l'enfant qui avait 13 ans." Il nous dit également que cette pupille avait eu 2 nourrices.

Avec ma précédente réponse et ce qui a été également dit par d'autres personnes de la liste, je pense vous avoir cité le principal de ce qui est écrit sur les enfants des hospices.


Tatiana Marti >
Date : Ven 17 nov 2000 00:19am
Objet : Re: Assistance Publique
Les entrées sont classées alphabétiquement par année, donc comme certain enfant était abandonné à 5 ou 10 ans, cela augmente la recherche.



Date : Tue, 2 Jan 2001 17:32:50 +0100
De : Bertrand Crépel
Subjet : [div] L inconnu de Verlinghem

Pour répondre à une question ancienne de Francis relatives aux patronymes choisis pour des enfants trouvés ou naturels, en voici un > "trouvé" (c'est le cas de le dire) par hasard cet après midi >
Registres de Verlinghem (Nord) - Acte de baptême Lincognu >
" le 1er juillet 1755 a ete baptisé louis joseph lincognu, nee la veille ainsy appellé parce que euphroisine joseph lesage sa mère fille de libre condition et faible d'esprit a declaré dans la douleurs de > son accouchement en presence de marie catherine leuridan accoucheuse en cette paroisse de françois leroy et jean lalau témoins requis, provenir des oeuvres d'un inconnu. a été parein guillaume frans. lannoy et maraine marie anne deletombe qui a declare ne scavoir ecrire ni signer>


Pour les CAS exposés ci-après sur FRG, Nicole DUCLOUX, auteur des réponses m'a donné son accord pour les mettre en ligne, j'ai supprimé tout ce qui me semblait "confidentiel" vous comprendrez pourquoi ! ..

"PER....IZIC...
échange d'Octobre/Novembre 2000"
Texte de la question de PER....ZIC :
"Je viens de lire le message de" l'inconnu", et les réponses qui lui ont été faites concernant l'assistance publique.
Je possède dans mon arbre un aieul "enfant trouvé".
Les enfants trouvés à cette époque (1849) étaient ils obligatoirement remis à l'assistance publique, où existait il d'autres possibilités d'accueil ? Je ne sais pas où je dois chercher ???
Il est né à Toulouse.
Etaient-ils payés pour cela ? ..........

texte de la REPONSE :
" Ci-après quelques indications :
À partir du Décret-Loi impérial du 19 Janvier 1811, que l'on considère comme la première "Charte des Enfants assistés, certains hospices devinrent officiellement "dépositaires", c'est-à-dire chargés du recueil d'enfants ; l'ancien système du "tour" devint un mode légal d'abandon. Cependant, les Expositions (= enfants exposés dans des lieux où ils pouvaient être plus facilement "trouvés") sont malgré tout demeurées nombreuses à cette époque : à la porte des églises, des hospices, ou devant les porches des maisons cossues. Il y a probablement eu des bébés recueillis ailleurs, mais ils auraient dû être pris en charge à l'hospice (pour être orientés ensuite en nourrice et, plus tard, vers un placement à gages) et ainsi relever de l'autorité du préfet du département.
Un commissaire spécial était, du reste, généralement chargé par lui de vérifier, environ deux fois par an, les registres de ces hospices, en raison du nombre d'enfants accueillis illicitement, alors qu'ils auraient dû relever d'autres départements.
Bien sûr, pour les enfants "trouvés" dont on ne connaissait pas l'origine, c'était le département du lieu de l'exposition qui était concerné.
Il y eut donc une surveillance, mais peu efficace semble-t-il.
En 1831, la vague d'abandons fut forte, et en 1832, une épidémie de choléra obligea les Hospices à recueillir aussi beaucoup d'orphelins.
Le 12/03/1839, une fonction d'inspecteur chargé de la surveillance des placements fut créée, par instructions données à chaque préfet. Dans certains départements, cette fonction a d'abord été exercée par des inspecteurs d'écoles primaires, en raison d'un manque de crédits.
En 1869, l'Inspecteur de l'Assistance Publique devint fonctionnaire d'Etat, chargé de l'exercice de la tutelle sur les pupilles, à lui déléguée par le Préfet. Les hospices "dépositaires" devaient tenir à jour leurs registres, main-courantes et autres pièces pour les communiquer à cet Inspecteur. Votre aïeul ayant été immatriculé à TOULOUSE en 1849, en qualité d'enfant trouvé, vous avez deux possibilités :
1°) Consulter, aux AD de la Haute-Garonne (11, Boulevard Griffoul Dorval - 31400 Toulouse) la Série X dans laquelle vous trouverez les archives des hospices dépositaires : divers registres contenant les mouvements quotidiens (livres-journaux par date et par numéros matricules), les placements en nourrices, les listes de nourrices ("sevreuses" et "gardeuses" par commune du département), les placements à gages, la catholicité des enfants assistés, le registre des baptèmes célébrés autrefois en hospice, les P.V. d'abandons etc. etc.
2°) Ecrire au Service de l'Aide Sociale à l'Enfance (héritier du Service des Enfants Assistés) de Haute-Garonne, à l'adresse suivante : Conseil Général - Direction de la Solidarité Départementale (= D.S.D.) - Service A.S.E., 31 rue de Metz - 31/038 TOULOUSE CEDEX. Vous vous présentez comme le descendant de l'aîeul défunt (donnez ses nom, prénoms, date de naissance) et demander à consulter son dossier personnel.
L'A.S.E., comme tout le monde, archive ses dossiers aux A.D. mais va les rechercher pour consultation. Il faut savoir qu'avant 1900 il n'y avait généralement que des embryons de dossiers (mais pas toujours). On peut normalement y trouver des actes d'état civil et les circonstances de l'admission des enfants.
À ma connaissance, l'A.S.E. stocke ses dossiers personnels aux AD dans une Série dont on ne parle pas (W chez nous), mais les sort et les réarchive sans cesse en fonction des demandes de consultation.
Dans certains départements, cela demande du temps, beaucoup de temps parfois (plusieurs mois) pour obtenir satisfaction. Il faut parfois insister, en rappelant la législation qui vous donne le droit d'accès à ces documents familiaux, d'autant plus que la Loi n° 79-18 du 3 janvier 1979, sur les archives, autorise la libre consultation du dossier de votre aïeul qui aurait 151 ans actuellement. (Revoir les enfilades sur frg à ce sujet).

Cas de Bernard :
échange de Juillet 2000
Question : deux arrière-grands parents nés dans le Vaucluse, mais en 1826 et 1829, et élevés à l'Assistance publique........

Réponse : L'Aide Sociale à l'Enfance actuelle (dite A.S.E.), qui relève du Conseil Général et non plus de la Préfecture depuis 17 ans (décentralisation), dépose ses archives comme tout le monde aux AD (mais va les rechercher pour consultation). Elle gère aussi (en principe) le fonds d'archives de l'ancien service des "Enfants Assistés" dont elle descend, puisqu'elle possède les bordereaux d'archivage.
Au siècle dernier, les ex-hospices "dépositaires", qui accueillaient les enfants, tenaient à jour leurs registres, main-courantes et autres pièces pour pouvoir les présenter à l'Inspecteur des Enfants Assistés chargé de contrôler les admissions.
Ces documents se trouvent aux AD, en série X. Pour ce qui vous concerne, il ne doit pas y avoir de difficultés pour consulter ces documents, puisque vos ancêtres auraient actuellement plus de 120 ans. Mais il faut savoir qu'avant 1900, il n'y avait généralement que des embryons de dossiers. On peut cependant y trouver normalement des actes d'état civil et les circonstances de l'admission des enfants.
Les divers registres, eux, contiennent les mouvements quotidiens (livres-journaux par date, et par numéro matricule aussi), les placements en nourrices, les listes de nourrices ("sevreuses" et "gardeuses" par commune du département), les placements à gages, la catholicité des enfants assistés, le registre des baptèmes célébrés autrefois à l'hospice, les P.V. d'abandons etc. etc.
Fouillez donc la série X des AD, et ensuite, si vous ne trouvez pas suffisamment d'éléments, écrivez au Service de l'Aide Sociale à l'Enfance, pour faire sortir des archives les dossiers de vos grands-parents, s'ils en avaient un. Les dossiers "personnels" stockés par l'A.S.E. sont dans une série dont on ne parle pas : W. Il faut (normalement !) passer par l'A.S.E. pour y accéder.


CAS de ???
réponse du , August 27, 2000 9:56 AM
Subject: Re: enfants assistance publique
QUESTION : Mon grand-père né en 1904, de père non dénommé. PARIS
La mère décède en 1910. MACHECOUL 44
Éléments sûrs
1° communion dans Yvelines
Passage aux Orphelins Apprentis d'Auteuil (pas d'archives?)
Éléments supposés
Non prise en charge par la famille (la GM et 1 tante encore vivantes)
Placé par la mère (où et quand?)

REPONSE
......ton "cas d'école", très fréquent à mon avis :
Si je comprends bien, ton gp est né à Paris et a fait sa première communion dans les Yvelines. Il a aussi été placé aux "Orphelins Apprentis d'Auteuil" du Père Brottier, mais dans quelle structure ? (Les OAA ont beaucoup d'établissements dans toute la France, et on ne va pas les contacter tous, tout de même !?).
Je pense qu'il te faut écrire d'abord à Paris, à l'Aide Sociale à l'Enfance (en donnant le nom et la date de naissance précise de ton gp) pour demander si ton gp a bien été accueilli par le "Service des Enfants Assistés" de l'époque (1904 et années suivantes), et pour demander à consulter son dossier (Ton gp est-il décédé ?) ou pour qu'on te communique les renseignements essentiels qu'il contient. Là se pose la question du "statut" qu'avait ton gp : était-il pupille de l'état, ou confié par une autorité judiciaire, ou placé à l'initiative de sa mère ? C'est important.
Les dossiers des pupilles de l'état, par exemple, contiennent souvent des renseignements confidentiels et secrets : secret de l'identité de la mère, ou secret de l'état civil des parents, ou secret de la vie privée (mais y-a-t'il secret de la vie privée à l'intérieur de la famille ? C'est un débat qui dure depuis des années !). Depuis 1978, la règle est la communication des documents administratifs aux personnes directement concernées qui en font la demande. Le secret est l'exception (mais certaines A.S.E. sont encore réfractaires, il faut le savoir).
- Donc, vas-y, écris à : Direction de l'Action Sociale de l'Enfance et de la Santé (D.A.S.E.S.)
Aide Sociale à l'Enfance 239, rue de Tolbiac 76013 PARIS.
- Ensuite, si ton gp est inconnu sur Paris, tu pourras écrire à l'adresse suivante :
Conseil Général Direction de l'Action Sociale des Yvelynes (D.A.S.D.Y.) Aide Sociale à l'Enfance
2, Place André Mognot 78012 VERSAILLES CEDEX.
- Pour les OAA, on verra après.



Cas de MARIE
Nicole DUCLOUX
Sent: Saturday, August 26, 2000 11:03 PM
Subject: Re: enfants assistance publique
QUESTION : je suis a la recherche de mes origines je suis née en 196x à Lille (nord) auriez vous l'adresse et éventuellement le service a contacter...
Ps: j'avais essayer par la copie d'acte de naissance en allant moi même a la mairie on m'a dit que c'était impossible pour cause de "transcription" et on m'a fourni une copie qui n'est en fait qu'un extrait mais qui a tout de même fonctionne pour faire une carte d'identité...
REPONSE :
Avez-vous été adoptée ou non ? Etiez-vous pupille de l'état et donc adoptable, sans avoir pourtant été adoptée
Il est possible que votre dossier ait contenu un ou des renseignements confidentiels, c'est à dire un "secret" garanti par la loi ; en ce cas, ces renseignements sont occultés en application de la loi. Il est possible aussi qu'il n'y ait pas d'informations du tout, suite à un accouchement avec anonymat garanti (ce qu'on appelle encore accouchement sous X).
De toute façon, il vaut mieux vous adresser directement au Service de l'Aide Sociale à l'Enfance qui vous a prise en charge quand vous étiez petite, et peut-être dès votre naissance (?!..) Lui seul peut vous renseigner puisque vous êtes majeure.
Vous avez le droit de demander à consulter votre dossier (Donnez votre nom et votre date de naissance précise). Cela prendra sans doute un certain temps, mais soyez patiente.
L'adresse à contacter est : Conseil Général du Nord - Direction de l'Enfance - Bureau des Adoptions et des Droits de l'Enfant 51, rue Gustave Delory 59047 LILLE CEDEX.
SUITE :
Marie : en effet j'ai été adoptée (adoption plénière) mais je n'ai aucun détail avant l'adoption

REPONSE :
Adoptée, je m'en doutais. Mais avez-vous déjà demandé à l'Aide Sociale à l'Enfance de vous expliquer les raisons de votre admission dans la catégorie des pupilles de l'Etat (avant l'adoption) ? Il faut le faire. Je vous ai donné l'adresse. C'est la seule façon de savoir s'il y avait, ou non, un "secret" garanti par la loi, ou si vous êtes devenue pupille suite à l'application de l'article 350 du Code Civil = jugement déclaratif d'abandon, suite à la non manifestation de votre mère pendant longtemps (plus d'un an, si je me souviens bien).
À une certaine époque, l'A.S.E. faisait établir des états-civils provisoires aux pupilles qu'elle envisageait de proposer à l'adoption. C'était pour garantir le secret de l'adoption, et protéger l'enfant et sa famille adoptive. Il faut le comprendre.
Mais je comprends très bien que vous ayiez besoin de connaître vos racines, ou au moins le pourquoi de votre admission en qualité de pupille de l'Etat.



Cas de JOHN
Sent: Tuesday, September 05, 2000 3:42 PM
Subject: ENFANT ASSISTANCE PUBLIQUE
la question était : Ma mère a été abandonné a Alger en 1938 ( a sa naissance de mère Française ). Y-a-t-il un bureau d'aide sociale a l'enfance a Alger? Ou est-il en France?> Ai-je le droit de consultation du dossier de ma mère?

REPONSE de ND:
Alors là, j'ignore totalement ce que sont devenues les archives du service des "Enfants Assistés" de l'ex-Algérie française ! Je peux indiquer les adresses précises des services actuels de tous les départements français de métropole ou d'outre-mer, mais pas davantage malheureusement. Je voudrais bien pouvoir vous aider, mais hélas je ne sais pas tout.
Deux hypothèses :
- Alger a peut-être conservé ses archives de l'époque,
- ou bien, elles ont été rapatriées en France. Mais où ?
J'imagine que des généalogistes amateurs d'origine "pieds noirs" ont déjà dû être confrontés à ce même problème. Vous devriez leur poser la question.
Je connais un site généalogique propre aux français d'Algérie, dont voici les coordonnées : www.citeweb.net /gbrisson/piednoir

En France, il est tout à fait possible de demander à consulter un dossier archivé, quand on est la personne concernée, ou son descendant direct en cas de décès. Seuls les "secrets" encore garantis par la loi ne sont pas divulgués (si secret il y avait !), ex : le secret de l'identité de la mère ou des parents, en cas d'abandon. Si certains services français sont encore réticents, il y a toujours moyen de leur rappeler la législation concernant les droits des usagers, pour les faire fléchir !


Cas de "Madelaine":
le problème est que je cherche une AAGM qui se nomme MIACHON Madelaine, dans son acte de décés en 1908 à VERDUN, il est dit qu'elle est a 65 ans et est native de CHARLEVILLE MEZIERES, mais dans cette ville aucune naissance à ce nom ........d'ailleurs ce patronyme ne figure ni dans les mariages ni dans les décès non plus sur 40ans avant et 50 après ...
On a donc cherché la naissance d'une Madelaine avec un patronyme différent......."exposée" à CHARLEVILLE MEZIERES et on a trouvé........Madelaine BLOMIER!

voilà la teneur de ses conseils :
"Je te suggère d'écrire au Service de l'Aide Sociale à l'Enfance des Ardennes, en leur expliquant toute la situation. Si Madeleine MIACHON, qui était ton ancêtre, a porté antérieurement le nom de BLOMIER, il n'y a aucune raison pour qu'on ne te le dise pas.
Si tu ne peux pas te déplacer, tu peux demander au service des Ardennes de communiquer le dossier de Madelaine au Service du Vaucluse, pour le temps de sa consultation, sur place en Avignon.
N'oublie pas de donner la date d'entrée de ladite Madelaine dans le "service des enfants assistés" de l'époque.
Voici l'adresse :
- Conseil Général des Ardennes Direction des Interventions Sociales Aide Sociale à l'Enfance
13, Place Winston Churchill B.P. 599 08011 CHARLEVILLE-MEZIERES




Gérard Nadine
Sent: Thursday, March 01, 2001 8:48 AM
Subject: [gennpdc] Re : [rech 62] VINCKELE
Question : une enfant est né de père inconnu à PARIS, elle a été confiée par sa mère à l'assistance publique---- comment retrouver la mère ?Original Message -----

Vous pouvez demander le dossier de votre arrière grand-mère à la : DASE 94, 96 Quai de la Rapée 75012 PARIS. Il faut joindre à votre demande une photocopie prouvant votre lien de parenté. Puis ce service, fera parvenir votre demande au "bureau des affaires juridiques".
Il faudra être très patient car les délais sont assez longs, pour moi le délai fut de 10 mois. Vous recevrez toutes les photocopies des papiers figurant dans ce dossier à l'exception de tout document médical. Vous aurez les coordonnées de la mère de votre arrière grand-mère et les lieux de placements si il y en a eu et pleins d'autres renseingnements... Je reste à votre disposition pour tout autre renseignement complémentaire. >


Intervention parue le 05/05/2001 sur le egroup HISTOIRE GENEALOGIE et émanant de il émane de Christine Fabre qui dit : :
Voici ce que j'ai trouvé à ce sujet dans une thèse de 1978 | ("Archéologie et Idéologie de la rééducation, Bernard Gaudens, Université de | Bordeaux II). Extrait

"(...) Pour rappel, les assemblées constituante et législative, reprenant dans divers décrets et les complétant, certains souhaits émis dans les cahiers de doléances soumis aux états généraux, marquèrent de caractères nouveaux l'Assistance à l'enfance.
Il faut les examiner ici : car certains de ces principes, s'ils ont été parfois viciés ou détournés de leur sens premier et notamment par le décret de 1811, ou au contraire enrichis, président encore au destin de l'enfant à placer, et conditionnent les notions qui s'attachent au placement
familial.
- Il s'est agi tout d'abord de remplacer les initiatives charitables par une organisation officielle ayant son budget et ses obligations propres : jusqu'ici cette assistance a été regardée comme un bienfait, elle n'est qu'un devoir (Larochefoucauld-Liancourt : Président du comit. d' ext.
de la mend.)
- En second lieu, les enfants trouvés ou abandonnés seront placés sous la tutelle de l'administration ; en même temps qu'un statut social
était donné à l'enfant, la loi tachait de faire disparaître les différences entre enfants légitimes et illégitimes en les recouvrant tous du vocable d'orphelin.
- Le placement familial assorti de scolarité est systématiquement prévu dès après le sevrage aux hospices par les nourrices sédentaires et jusqu'(à l'âge de la mise en condition ou en apprentissage, l'enfant restant jusqu'à sa majorité légale sous la tutelle de l'Etat, mais devenant à 18 ans libre de travailler à son compte.
- L'adoption devient légale ; Si le placement familial et l'adoption visaient à faire vivre les enfants dans les conditions les meilleures pour " assurer leur bonheur en leur préparant des vertus, en les rendant dignes de la confiance de leurs concitoyens " (La Rochefoucault-Liancourt) la législation s'est dès lors préoccupée de prévenir les abandons en prévoyant pour les filles mères, sous certaines conditions, et | les parents indigents, un système d'allocation familiales et d'aide spéciale pour les enfants en bas âge.
Après la désorganisation révolutionnaire qui vit augmenter la mortalité des enfants trouvés dans les hospices parisiens, 'assistance s'organise tout au long du XIXème Siècle.
Le décret napoléonien de 1811 apporte des restrictions aux initiatives révolutionnaires. Le placement familial sera réalisé " autant que faire se
pourra " et ne se prolongera pas après la 6ème année de l'enfant. Celui-ci sera alors mis en pension chez des cultivateurs ou artisans, le taux de pension décroissant jusqu'à l'âge de 12 ans, puis mis, en ce qui concerne les enfants mâles " au service du ministère de la marine s'ils sont en état de servir "., les autres seront tenus de servir comme apprenti sans salaires jusqu'à 25 ans.
Le décret de 1811 innove sur 2 points :
- la séparation théorique des enfants des autres catégories : vieillards, mendiants etc... jusqu'à leur âge de 12 ans;
- l'institutionnalisation des Tours.

1) la séparation théorique des enfants
Le décret de 1811 prévoit que les enfants "seront mis en nourrice aussitôt que faire se pourra" ; ils y resteront "jusqu'à l'âge de 6 ans".
A cet âge "tous les enfants seront, autant que faire se pourra, mis en pension chez des cultivateurs ou des artisans.
Le prix de la pension décroîtra chaque année, jusqu'à l'âge de 12 ans, époque à laquelle les enfants mâles en état de servir seront mis à la
disposition du Ministre de la Marine".
Ne resteront à l'hospice que "les enfants qui ne pourront être mis en pension : les estropiés, les infirmes... ils seront occupés dans des
ateliers, à des travaux qui ne soient pas au-dessus de leur âge"
Les autres, "ayant accompli l'âge de 12 ans"... seront, autant que faire se pourra, mis en apprentissage :
- les garçons chez des laboureurs ou artisans,
- les filles chez des ménagères, des couturières ou autres ouvrières ou dans des fabriques ou manufactures..
Les contrats d'apprentissage, garantiront au maître les services gratuits de l'apprenti jusqu'à un âge qui ne pourra excéder 25 ans, et à l'apprenti : la nourriture, l'entretien et le logement".
2) l'institutionnalisation des Tours :
Il s'agissait de cylindres incrustés dans un mur, de la taille d'un nouveau-né, et qui pouvaient pivoter sur eux-mêmes.
La mère dépose dans le cylindre son enfant, et tire une sonnette.
Le cylindre alors pivote, et le bébé est recueilli, l'anonymat de la mère étant ainsi respecté.
Ce système des Tours a eu pour objectif de lutter contre les avortements et les infanticides... mais ils ne permettaient bien sûr pas de connaître les motivations réelles de la mère.
C'est pourquoi il fut abandonné en 1860 et remplacé par les "bureaux ouverts".

Une enquête générale du Ministère de l'intérieur en 1860, donc la même année montrait que les enfants trouvés, et placés dans les hospices étaient au nombre de
- 5 678 âgés entre 1 jour et 12 ans;
- 4 583 " 12 à 20 ans.
De plus, 690 étaient secourus avec leur mère.
Soit un total de 10 953 enfants recueillis.

Le décret de 1811 avait décidé qu'un commissaire spécial devrait assister, au moins deux fois par an, chaque élève des Hospices".
Mais cette disposition ne fut appliquée que très lentement. Par ex. dans le Rhône, l'inspecteur départemental ne fut institué qu'en 1843.

Et c'est bien ce décret qui pose les premières bases de ce qui deviendra le service de l'aide sociale à l'enfance et qui pour le moment s'appelle celui des enfants assistés.
Le XIXème siècle va donc essayer d'améliorer le sort des enfants assistés mais se heurtera surtout à 2 problèmes :
| - celui de la prévention de l'exploitation des jeunes
| - celui des fluctuations des mesures de l'administration.

En effet, l'administration souhaite s'occuper effectivement des enfants (Inspection des placements) mais :
| - elle va s'alourdir
| - et tendra à devenir - comme toutes les institutions - répressive,
luttant avec l'opinion publique qui tour à tour l'incitera à + de fermeté ; ou + d'humanité.
Concrètement :
- elle va changer les enfants recueillis de département afin d'enlever aux parents qui les ont abandonnés tout espoir de récupérer
leurs enfants après les avoir fait élever aux frais de la nation.
| - il lui faut aussi prévenir ces enfants contre une exploitation possible et presque suggérée par les textes, dès l'âge de 6
ans, puisque c'est à partir de cet âge que la pension payée aux nourriciers "cultivateurs ou artisans" décroît.
...Ce qui choquait d'autant moins que c'était avant 1841 la situation habituelle des enfants pauvres que d'être mis au travail dès
cet âge.

De même il faudra corriger la loi qui prévoit leur utilisation sans salaire jusqu'à 25 ans : sinon que peuvent-ils devenir lâchés dans la vie sans aucune ressource :
| -... des vagabonds et des misérables ?
| - à moins qu'ils n'aient été auparavant enrôlés de force dans la marine....
|
Toutes ces dispositions furent progressivement améliorés
- à partir de 1820 : organisation d'un service médical pour les enfants placés. (Les enfants furent progressivement scolarisés malgré la
résistance des nourriciers. )
- Dès 1844 on contrôle leur fréquentation,
- en 1851 on décide qu'ils entreront à l'école dès 6 ans au lieu de 8
Si bien qu'en 1855, 3/4 des pupilles sont scolarisés et près de 90% en 1866.

Sans doute, cette scolarité est-elle sporadique, entrecoupée de travaux aux champs ou à la maison. Mais l'intention est louable, 20 ans avant l'obligation de scolarité pour tous.

Mais les placements urbains et surtout ruraux, qui étaient la règle dans le service des "enfants assistés" comme on l'appelait alors, ne s'appliquait qu'aux enfants doués d'un comportement "normal".
Un rapport de 1852 signale : Si la presque totalité de nos élèves se conduit d'une manière satisfaisante, et mérite des éloges, il est est qui malheureusement donnent lieu à des plaintes fondées par suite de leurs dispositions au vagabondage, à l'insubordination et à d'autres désordres.... Le nombre de ces sujets vicieux est variable .... l'année dernière 166 (100 garçons et 66 filles sur 9000 élèves au-dessus de 12 ans.....

Et en attendant que l'administration constitue le "Services des enfants moralement abandonnés" (1881), elle envoie ses "pupilles
vicieux" dans les placements spéciaux que constituent les colonies agricoles pour les garçons et les "bons pasteurs pour les filles", où ils rejoignent leurs camarades que la même époque a tirés de la prison.(...)

Subject: [gennpdc] [div] enfants abandonnés et placés en nourrice
From: "Liliane"
J'ai glané ces informations sur d'autres listes, j'espère que les
renseignements donnés seront utiles à certains
liliane haffreingue


En réponse à votre recherche de la famille d'accueil de votre ancêtres,
voici quelques pistes qui peuvent apporter des indices utiles à votre
démarche :
- avez-vous accès au livret de l'AP qui suit les enfants placés dans des
familles d'accueil : ils mentionnent dans les plus petits détails les étapes
du placement , les allocations et tout la vie de l'enfant jusqu'à sa
majorité ( ou mariage) ? Si vous ne l'avez , partez à sa recherche auprès
des archives de l'AP
- Cherchez des indices dans les témoins du mariage de votre ancêtres : il
est fréquent d'y trouver des représentants de la famille d'accueil, soit la
mère qui représente souvent l'autorité de la famille morvandelle, soit des
"frères" ou "sours" d'adoption de votre ancêtre qui ont pu être ses
compagnons d'enfance et de jeu , plus rarement le père d'accueil
-Enfin plus tardivement , essayez de trouver des personnes dont les noms
pourraient figurer dans les documents éventuellement laissés par votre
ancêtres ( lettres , cartes, photos ....) : les amis d'enfance se
soutiennent toute leur vie en mémoire de ce qu'ils ont partagé pendant leur
jeune age , le cercle des enfants de l'AP apprécient de se retrouver au
cours de leur vie adulte pour se sentir plus forts quand leurs souvenirs
viennent les déranger dans leur vie adulte....

Je reconnais que ces indices sont assez ténues, mais ce sont les fruits de
mon expérience.

Objet : Re: Enfant confié à une nourrice

En date du 28 janvier 2003 j'ai écrit à l'adresse suivante :

DIRECTION DE L'ACTION SOCIALE, DE L'ENFANCE ET DE LA SANTE
SOUS DIRECTION DES ACTIONS FAMILIALES ET EDUCATIVES
Bureau des affaires juridiques
76/78 rue de REUILLY
75583 PARIS CEDEX 12

pour demander le dossier de ma GM née le 16/12/1913 de père inconnu,
abandonnée par sa mère et placée aussi dans le 71 dans une famille où elle
est restée jusqu'à son mariage en 1933.
Comme je cherchais aussi un autre enfant abandonné, né vers 1805, cette
personne a accusé réception sous 48 heures de ma demande disant qu'elle ne
disposait pas des dossiers antérieurs à une date dont je ne me souviens plus
et je ne retrouve pas son courrier mais elle me conseillait, pour les
dossiers plus anciens, d'écrire
à l'ASSISTANCE PUBLIQUE, 18 boulevard Sérurier 75019 PARIS en indiquant le
maximum de dates connues (je n'ai pas encore pu le faire n'ayant pas assez
d'infos, juste une date de décès). Pour leur avoir téléphoné, je sais que
l'on peut y aller faire ses recherches soi-même.

Voilà je pense qu'avec ces deux adresses vous devriez arriver à quelque
chose. Pour info, le dossier de ma GM m'est arrivé par la poste, grosse
enveloppe, le 24 DECEMBRE 2003 !!. Des photocopies absolument gratuites, il
faut juste être patient .... Il y avait bulletin de santé de l'enfant, gages
perçus dès 14 ans, dot versée par l'AP lors du mariage (200 francs) ,
enquête de moralité sur mon GP avant le mariage avec attestation du maire
concernant "ce jeune homme qui jouit d'une excellente moralité"..... !!
Vraiment ça valait le coup d'être patient

marie-louisemangeot
Mer 8 Déc 08:09:35 CET 2004

Lorsqu'on trouve dans un acte de décès :" élevée à l'hôpital général des
enfants trouvés " sans autre précision , s'agit-il de Paris ? Comment
retrouver l'acte de baptême ou la déclaration de grossesse d'un enfant né
vers 1780/1785 ? où peut-on s'adresser ?

Vievillejohnny
Mer 8 Déc 11:45:51 CET 2004

Pour les enfants trouvés aux alentours de Cambrai, vous pouvez demander les
actes à la médiathèque de Cambrai via internet, et elle vous envoie les
photocopies. Prevoir les frais de photocopies (environ 5 euros). Renseignez-vous à
la médiathèque la plus proche il y a beaucoup d'archives.... Peut être que !
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