Tab 7601/25 – 11/06/1681 – LILLE (par devant les notaires royaux d’Artois)

Albert et Antoine PIONNIE, frère, enfants de feu Josse et de Claire GOHAIN, laboureurs demeurant au village de MARQUILLIES, pour subvenir à leur nécessité ce que confirme Pierre BLANQUART, fils de feu Christophe, laboureur demeurant audit MARQUILLIES et Antoine LENOIR, auditeur du bailliage de LILLE, gens réputés crédibles, vendent à Gilles CORDONNIER, procureur en la ville de LILLE, moyennant la somme de trois cents
quatre vingt onze florins qu’il a promis payer à l’acquis des premiers comparants, savoir la somme de cent florins à François CARDON, cent cinquante florins à Martin BATTEUR, laboureur demeurant à SAINGHIN EN WEPPES, à quoi portent les capitaux de deux lettres de rentes lesquelles sont obligées les père et mère desdits comparants et pour les cent quarante et un florins restant pour eux mêmes, tout un lieu manoir amassé de maison grange étable et autres édifices contenant parmi le jardin aucquié et planté d’arbres à fruit et bois montant et trois cent et demi de terre à labeur, le nombre de quatre cents et demi en totalité situé audit MARQUILLIES et un petit glégard au devant dudit lieu, tenant ladite maison au chemin menant d’Herbamez à Hocron, aux terres de Charles LEROY, de tous autres sens au sieur dudit Herbamez.

Tab 7599/21 – 23/08/1678

- Albert PIONNIER, fils à marier de Josse, demeurant à MARQUILLIES, assisté de Josse, son père, de Jacques PIONNIER, son frère ;
- Michelle DECOURCHELLES, fille à marier de feu Antoine demeurant à HERLIES, assistée de Marie GENTILE, sa mère, demeurant à HANTAY, de Hugues LEROY et François LELEU, ses amis.
Portement du futur mariant : son père lui a donné tous bagues qu’il se sert présentement ; item certain outil avec les ustensiles y servant ; item lui a baillé en ferme et louage une maison, chambres et étables où ledit Josse demeure «étant sur certain lieu manoir et jardin à lui appartenant ; item n cent de terre contigu ledit jardin pour par ledit PIONNIER en jouir avec sadite future femme l’espace de six ans continuels ; et finalement a cédé et résigne à sondit fils le droit des baux de huit cents de terre qu’il a en ferme de Monsieur DE BERTHESSE ? et de Vincent SAUVAGE
Portement de la future mariante : elle déclare lui appartenir deux cent livres provenant de ses épargnes.