Bonjour à toutes et tous, bonjour Danielle,
Citation (dlarchet @ 16/05/2010 à 23:37)
A ma connaissance (il est vrai que celle ci est réduite et porte essentiellement sur les actes du Vaucluse !)
Au vu des actes du
Loiret, on ne peut que conclure la même chose :
- la conduite à tenir pour dresser les tables nominales posait pas mal de problème à nos ancêtres, au début de la révolution, spécialement pour la désignation des enfants naturels ;
- et il est utile de jeter un coup d'oeil d'ensemble aux tables (
ou, dans les registres, aux noms portés en marge) pour essayer de comprendre la logique suivie par le rédacteur.
Pour info dans le Loiret je n'ai pas vu de naissances naturelles classées "X", en revanche j'en ai vu classées à la lettre "I" ("Inconnu") et une fois à la lettre "B" ("Batard" !) . Et aussi, comme dans le Vaucluse, à la première lettre du premier prénom.
Ceci ronpt avec la pratique qu'on trouve dans les registres paroissiaux, où, quand les des noms sont portés en marge, on constate parfois que les enfants naturels sont classés au nom de leur père dès que la mère en a désigné un, et même si celui-ci nie (ceci se comprend car la priorité de l'Eglise était d'empêcher les mariages entre cousins). A la Révolution il y avait rupture avec la conception précédente de la famille (légalisation du divorce etc), à mon avis le flou dans la désignation des enfants naturels est lié à cela...
Cordialement
Pierre
PS Pour mémoire il est utile de rappeler que le nom de "tables décennales" recouvrent des réalités différentes : parfois (souvent) le rédacteur sélectionne tous les noms commençant par une certaine lettre, mais les reporte dans l'ordre chronologique (raison de plus de jetter ce coup d'oeil d'ensemble pour comprendre la logique suivie)