Bonjour à toutes et tous, bonjour Christelle
Dans ma précédente intervention j'ai bien eu raison de dire que je pouvais me tromper ! J'étais tellement sûr de moi que je ne pensais pas avoir besoin d'aller consulter le dictionnaire
Du coup je suis retourné à la même source, le Littré, mais cette fois à l'entrée "degré" :
http://littre.reverso.net/dictionnaire-fra...efinition/degréJe me permets de mettre in extenso le point 8 de cette entrée (je me suis borné à reproduire ci-dessous les caractères de la version informatique, et en complément à mettre en gras les extraits que je trouve intéressants à sélectionner)
Citation
Terme de jurisprudence ecclésiastique et civile, se dit des générations suivant lesquelles on compte la proximité ou l'éloignement des parentés ou alliances. Grégoire le Grand fut le premier qui défendit les mariages jusqu'au septième degré ; le 2e concile de Latran restreignit la prohibition au quatrième degré. En ligne directe les degrés ascendants sont : le premier, père et mère ; le second, aïeul et aïeule ; le troisième, bisaïeul et bisaïeule ; le quatrième, trisaïeul et trisaïeule. Les degrés descendants sont : le premier, fils et fille ; le second, petit-fils et petite-fille ; le troisième, arrière-petit-fils et arrière-petite-fille ; le quatrième, fils et fille de l'arrière-petit-fils. En ligne collatérale les degrés ascendants sont : 1° Oncle parternel, tante paternelle, et oncle maternel et tante maternelle ; 2° Grand-oncle paternel, grand'tante paternelle, grand-oncle maternel et grand'tante maternelle ; 3° Père ou mère du grand-oncle ou de la grand'tante paternels, et père ou mère du grand-oncle et de la grand' tante maternels, et ainsi de suite. Dans la même ligne les degrés descendants sont : 1° Le frère ou la soeur ; 2° Les fils ou les filles du frère et de la soeur, qui s'appellent cousins germains et cousines germaines ; 3° Les cousins et cousines issus des germains, c'est-à-dire les petits-fils ou petites-filles du frère ou de la soeur, et ainsi de suite. S'il était parent au delà du cinquième degré, il ne succédait pas. [Montesquieu, L'esprit des lois]
Degré de noblesse, le nombre de générations que l'on compte entre la personne dont on parle et le premier individu anobli dans la famille. L'anobli fait le premier degré, ses enfants le second, etc.
Ainsi les
cousins issus de germains sont dans une définition des
cousins au second degré et ici
ils constituent le troisième degré descendant d'une même lignéeBon, je suppose que les prêtres et les maires devaient à l'époque avoir tous le Littré sous la main, et savaient parfaitement l'utiliser
. A l'avenir quand je déchiffrerai un acte je regarderai très attentivement si les rédacteurs utilisent le mot "parent" ou le mot "cousin" quand ils parlent de "degré"
Cordialement
Pierre