bonjour


depuis 3 ou 4 jours je relis les actes de souchez !
ce brave curé Lourdel écrit souvent comme profession : breger


était-il dyslexique et écrivait-il bréger pour berger ?
ou bien bréger était-il réellement une profession ?

merci

daniel

Autre explication possible: quand on a fait une office tôt le matin, dans une église glacée, le ventre vide avec parfois en plus une sortie en plein vent dans le cimetière on a peut-être un peu de mal à tenir comme il faut la plume d' oie !!!...

Amicalement

Pierre

Bonjour Daniel,

Non, votre curé Lourdel de Souchez n'était ni dyslexique, ni frigorifié comme le suppose 'l'homme aux pipes ' .
Il y a souvent eu, du vieux français au français actuel, une passage du 'bre' en 'ber' - mais il y en a beaucoup d'autres exemples.
Pour ce qui concerne votre question, le terme ancien pour 'berger' était 'bregier', qui a par la suite évolué en 'berchier' pour se stabiliser finalement en 'berger'.
On en garde la trace dans 'brebis' dont le français a gardé la racine originale, à noter ici que le picard utilise fréquement le terme 'berbis' pour 'brebis'.
Nous connaissons tous, je pense, Brebières qui comme la plupart des toponymes, a gardé son 'Bre' d'origine
( d'aucuns y voient son origine dans le latin 'berbicaria = bergerie , mais rien n'est moins sûr ! ), eh bien en patois local, Brebières se dit Berbières, signe du transfert facile entre ces deux phonèmes.

Donc, finalement, on peut dire que le curé Lourdel était cultivé certes mais un peu conservateur

Bonne soirée à tous

Fernand

bonsoir pierre


j'ai eu peur
je croyais qu'après le mot cimetière , tu allais me parler du vin de messe et des excès

daniel

Merci Frenand...
Gârce à toi Daniel ne renterra pas berdouille avec sa question à permière vue saugernue!!!

Bonne nuit à tous!

Pierre.