RAMETTE x BRICOUT, Villers en Cauchie, Bévillers, Escaudoeuvres Options

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Bonjour à tous,

je suis à la recherche d'un mariage mais j'ai peur qu'il n'existe pas ou alors d'un traité de mariage entre

RAMETTE jean et BRICOUT Anne.

Il se sont mariés vers 1670/1680.

Il y a beaucoup de RAMETTE et aussi beaucoup de BRICOUT autour de Cambrai et tout se mélange. Quelqu'un a t il connaissance d'informations sur les RAMETTE et les BRICOUT ?

La famille BRICOUT existe t elle dans les registres des notaires de Cambrai ?

Merci d'avance,

[padupont]

L'article est trop long pour être reproduit en entier, voici les premières générations (je ne mentionne pas tous les enfants):

I. Philippe Renons BRICOULT, censier du Frenois, cité en 1539, est dit fils de Robert et ancien lieutenant de cavalerie de la Compagnie du comte de Lalaing, gouverneur de la ville de Mons.
x Marie Jacqueline BONIFACE, de la cense de Fasseaux en Cambrésis.
Dont :
II. Noë Hercules BRICOULT, censier du Frenois, avait épousé en juin 1571 Marie Pasquette VALLEZ, de la cense du château au village de Saint-Aubert.
Dont :
III. Jean BRICOULT, censier du Frenois, s'unit en novembre 1590 à Marie Magdeleine RONCE, de la cense de Batrencourt, en la paroisse de Cagnoncles en Cambrésis.
Dont :
IV. Benoît BRICOULT, censier du Frenois, époux de Jacqueline DELABRE, de la paroisse de Warluës en Artois.
Dont : Jean Philippe, censier du Frenois pour moitié (du côté de Boussières), Benoît, censier du Frenoy pour l'autre moitié (du côté de Bévillers) et
V. Matthieu BRICOULT, censier à Bévillers sur les terres de l'abbaye de St-Aubert. Il s'était allié en mai 1617 à Michelle MAILLOT, fille de Gérard et de Barbe DELABRE, censiers au village d'Anneux.
Dont :
VI. Adrien BRICOULT, censier de l'abbaye de St-Aubert à Bévillers. Il épousa en 1634 Anne LE ROY, fille de Jean et de Noëlle PAMARS, censiers au village de St-Vaast-en-Cambrésis.
etc.

Les auteurs rappellent que leur (seule) source pour ces premières générations est la lettre généalogique de Antoine Louis BRICOULT, qui vient de ce qu'ils appellent "les archives de la famille BRICOULT", en possession du Dr Raoul MAES à Bruxelles.

Cette revue dont est tiré l'article est disponible aux Archives de l'Etat à Mons, elle doit l'être aussi aux AD de Lille. J'ai vu le site de l'organisme qui la publie, je pense qu'on peut se procurer d'anciens numéros, il faudrait faire une recherche sur Internet.

Patrice.

Ce message a été modifié par padupont - 29/08/2011 à 14:32.

[dolenglet]

Bonjour à tous.
pardonnez moi de faire remonter un ancien post.
il se trouve que mon arbre généalogique se heurte à ce niveau à une incompatibilité : d'après les recherches d'autres généanautes, Adrien aurait eu un frère, Jean (ou Jean Antoine selon les généalogistes) le dit frère étant né en 1632 . ce qui laisse à penser si c'est le cas, que l'enfant ne serait probablement pas le fils de Michelle Maillot , en 1632 elle aurait 52 ans ! (IMG:style_emoticons/default/ohmy.gif)
a vous lire.
cordialement
Domi

[padupont]

il se trouve que mon arbre généalogique se heurte à ce niveau à une incompatibilité

Bonjour,

En effet, j'ai de très gros doutes quant à la fiabilité de cette lettre généalogique, reprise dans l'article que j'ai cité sur les BRICOUT, surtout pour les générations les plus anciennes.

D'abord, même si les auteurs, qui reprennent la "lettre généalogique", disent que "ces données sont corroborées par les nombreuses pièces d'archives", et ils citent en note 4 page 334 les séries 6 G et 7 G, c'est loin d'être aussi évident ! D'après mes propres vérifications, ces cotes ne disent rien du tout des générations I à IV ! Pas trouvé de Philippe Renons ni de Noë Hercules...

Il y a aussi une invraisemblance entre les générations III et V : Jean BRICOULT se marie en novembre 1590 et son petit-fils Mathieu en 1617 !?

Ensuite, cette reconstitution par un membre de cette famille au XVIIIème siècle, qui doit être exacte pour ce qui est de ses oncles et cousins, qu'il dit bien connaître, entre en contradiction avec le relevé des cotes sur les BRICOUT du Cambrésis réalisé par feu Robert ROLAND dans la revue Farda n° 35 pp. 28 et 29. J'ai pu vérifier les documents cités aux ADN pour la fin du XVIème et le début du XVIIème siècle, notamment 19 H 47 à 49, 7 G 1197, 8 H 414 et 8 H 509, 4 G 6576, E DEPOT 313 / 1 (qui remplace E 913 bis)...
Il ressort de tout cela que la cense du Fresnoy n'est pas passée aux BRICOUT de père en fils depuis le XVème siècle comme l'article semble l'indiquer. Les choses sont plus complexes et il a pu même y avoir plusieurs censiers.
Ce qui est certain, c'est que Benoît BRICOULT, laboureur à Fontaine-au-Pire, marié avec Anne LEDUC, prend à bail en 1584 avec Pierre DE MONTAY x Marie LEMIRE la cense de Boistrancourt à Carnières.
Puis il cède son droit vers 1594 à Jean RONSSE, qui occupe les 3/4 avec un Thomas BRICOULT, demeurant à Fontaine-au-Pire, né vers 1549, pour le quart restant.
Benoît BRICOULT et son fils Philippe vont alors s'installer au Fresnoy. Philippe BRICOULT est cité en 1609 avec sa femme Michelle VALLE, on le trouve encore au Fresnoy en 1631.
En janvier 1617 (E DEPOT 313/1), Mathieu BRICOUT et Michelle MAILLOT sa femme, laboureurs à Bévillers, vendent à Philippe BRICOUT, dmt en la cense du Fresnois, un jardin et héritage situé à Bévillers. Ils sont peut-être frères, mais ce n'est pas précisé.

Cordialement,

Patrice DUPONT