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> les Acadiens de Boulogne (et de Belle Ile)
dlarchet
posté 17/05/2011 à 23:04
Message #1


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bonsoir,
pour éviter de "charger" inutilement le sujet BOURG X HENRI, et vu qu'il s'agit là de renseignements annexes ne concernant pas uniquement la famille BOURG, voici quelques renseignements glanés il y a plusieurs années (+ de 15ans) sur des sites qui n'existent peut-être plus sous les mêmes liens . Il s'agit donc d'extraits de ma propre documentation;

depuis le site "FRANCOGENE"

Un peu d'histoire
L'Acadie tire son nom de l'Arcadie, une région de la Grèce antique. Ce nom lui fut donné par un navigateur qui fut impressionné par la beauté du paysage. Selon une autre source qui semble moins fiable, le nom viendrait plutôt de la désignation par le mot Cadie des petites maisons des Acadiens; cette hypothèse semble non fondée car le nom de l'Acadie a précédé son peuplement. Notez que le mot Acadien est devenu Cajun en Louisiane, la prononciation anglaise expliquant la nouvelle graphie (Acadien - Acadjunn - Cajun).

Le peuplement de l'Acadie débute un peu avant celui du Québec, avec la fondation de Port Royal en 1605, mais s'interrompt en 1629 et recommence à zéro (sauf une famille) en 1632. Sauf quelques brèves périodes d'occupation britannique, l'Acadie demeure française jusqu'en 1713. Elle comprend alors les actuelles provinces maritimes du Canada (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île du Prince Édouard alors appelée Île St-Jean) et une partie de Terre-Neuve. En 1713, une partie de l'Acadie est cédée définitivement à l'Angleterre, soit la Nouvelle-Écosse à l'exception du Cap Breton où se situe la forteresse de Louisbourg. Ce qui correspond au Nouveau-Brunswick a été revendiqué par la France et l'Angleterre, mais est contrôlé jusqu'en 1755 par les Français.

Les Acadiens continuent à cultiver les terres de la région jusqu'en 1755, alors qu'un gouverneur anglais décide de donner les terres aux colons britanniques et ordonne en conséquence la Déportation des Acadiens (le Grand Dérangement). En 1755, 7 000 Acadiens sont entassés sur des bateaux et envoyés dans les colonies américaines. Certains auteurs estiment que la moitié de ces Acadiens ne survivent pas à la Déportation. 10 000 autres réussissent à fuir vers l'Acadie française, mais lorsque les forts français tombent, beaucoup d'entre eux seront tués.

Une période de confusion a suivi. On a retrouvé par la suite les Acadiens dispersés en Angleterre, puis en France d'où plusieurs sont repartis vers la Louisiane (surtout vers 1785) ou les Îles St-Pierre et Miquelon. Une partie de ceux qui ont fui par les terres se sont retrouvés au Québec. La principale concentration est au nord du Nouveau-Brunswick.

Très peu de registres ont survécu au Grand Dérangement. La généalogie acadienne est donc souvent accompagnée de points d'interrogation: beaucoup de rattachements sont hypothétiques.


bonne lecture
danielle
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ccanivet
posté 23/09/2016 à 16:12
Message #2


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Je suis en train de lire Le Retour des Acadiens d'Yves BOYER-VIDAL (2005)
Vous l'avez en larges extraits sur GOOGLE BOOKS mais je l'ai aussi en version papier
Le résumé généalogique est en annexe 4, non disponible sur GOOGLE

Le livre est centré sur la famille GOTREAU ou GOTROT, une des familles d'Acadiens de Boulogne
Bien sur, il évoque de temps à autres les autres familles acadiennes de Boulogne, notamment les AUCOIN (les témoins de remariage de Gervais GOTROT en 1780) et surtout la vie de la Basse Ville et des marins boulonnais

Je me permets de citer ce livre parce que l'auteur n'est pas avare de sources

A noter que le recensement de 1785 ne compte plus qu'une quinzaine d'acadiens à Boulogne

Ce message a été modifié par ccanivet - 23/09/2016 à 16:14.
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vlecuyer
posté 23/09/2016 à 21:46
Message #3


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Bonsoir,

il y a quelques années, j'ai fouillé les registres de Boulogne pour retrouver les membres de ces familles acadiennes au destin catastrophique (leur séjour à Boulogne fut une hécatombe). J'en avais également profité pour compulser directement les recensements acadiens et reconstituer les ascendances disponibles, qui croisent par endroit les natives comme les indiens Mi'kmaqs.

À cette occasion, j'ai noté plusieurs différences entre les registres et les publications "officielles", par exemple et sauf erreur de ma part :
Citation (dlarchet @ 25/07/2011 à 17:34) *
La date d'arrivée, précisée par Jacques Cavillier, reçoit une espèce de confirmation dans un acte de décès, inscrit sur le registre de l'hôpital le 27 décembre 1758.
cet acte de décès n'apparaît pas sur le registre de l'hôpital St Louis (5mi R160/11, devrait être sur la vue 1286)...

Le premier décès que j'ai retrouvé est celui de Simon LEPRINCE le 05/01/1759 en basse-ville, premier d'une très longue série (Hélène HACHÉ le 10/01, Marie Joseph MÉLANÇON le 18, Anne DUGAS le 24, etc...) (IMG:style_emoticons/default/sleep.gif)

Citation (ccanivet @ 23/09/2016 à 17:12) *
A noter que le recensement de 1785 ne compte plus qu'une quinzaine d'acadiens à Boulogne
Certains ont quitté Boulogne, comme François AUCOIN, fils d'Alexis et d'Anne Marie BOURG tous deux décédés à Boulogne (en 1759 et 1766), qui, veuf d'Elisabeth BLANCHARD décédée à Boulogne en 1760, se remarie en 1771 avec une autre acadienne, Marguerite GIROUARD, à La Rochelle d'où était parti son grand-père Martin AUCOIN 100 ans plus tôt.
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