bientôt 1 année de forum, les forums Gennpdc |
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Les animateurs et les administrateurs peuvent être amenés à effectuer un sondage auprès des membres. Tous les membres peuvent alors voter et exprimer leur choix dans le cadre de la question posée (questions à choix multiples ou référendum OUI/NON).
Les membres ne peuvent pas créer de sondage directement, mais si 20 membres au moins se prononcent en privé (auprès du gestionnaire de préférence) pour l'ouverture d'un sondage sur un sujet particulier, les animateurs et/ou les administrateurs s'engagent à poser la question publiquement dans le cadre d'un sondage.
le sondage proposé doit néanmoins:
- être en rapport avec l'utilisation des forums, l'amélioration des forums...
et/ou
- être en rapport avec la généalogie
l'idée d'un sondage sur le football ou la culture du ver à soie ne sera pas retenue.
Les sondages sont proposés dans un forum dédié 'Tout le monde en parle' - 'Sondages'
bientôt 1 année de forum, les forums Gennpdc |
19/08/2006 à 14:27
Message
#1
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Expert Groupe : Administrateur Messages : 3 655 Inscrit : 18/09/2005 Lieu : Lille (Nord) Membre no 3 Aide possible: Billy-Berclau et ses environs, les Weppes Logiciel: OhmiGene |
Petite enquête après bientôt 1 année d'existence des forums Gennpdc
L'enquête sera cloturée le 18/09/2006 Merci de consacrer quelques secondes ou minutes pour répondre aux 3 questions merci les animateurs |
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23/08/2007 à 20:43
Message
#2
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Plume d'Or 2010, 2007, Argent 2011, Bronze 2012, 2009, 2008 Groupe : Membre + Messages : 9 494 Inscrit : 31/10/2005 Membre no 558 Aide possible: Flandres et Audomarois Logiciel: GeneaTique |
un de mes amis lira ceci : lorsque je serais morte, je voudrais que l'on me brule, et jeter mes cendres du haut du mont Cassel ......: la "poussière de mes yeux" ira voler et voir les malpropretés .....de la terre à la vitesse de l'internet ; et je reposerai en paix ;
amitiés Régine "La généalogie, une passion! A Bibique… Il se lève à pas d'heure et part pour Amiens. Ou Beauvais, je ne sais plus. Sa femme est surprise, que va-t-il y faire ? Chercher dans les archives. Chercher quoi ? Une date, un nom, un lieu. Ou même seulement l'orthographe exacte d'un nom, d'un lieu. Cet Octave, par exemple, né en 1721 à Galabrix, est-il le même qu'Octave-Antoine, né vers 1721 à Gallabry? « Qu'est-ce que ça peut te faire ? » demande sa femme. Elle ne se souvient plus de ce qu'il lui a répondu. À elle, toute cette entreprise paraît bizarre. Depuis qu'il s'est lancé dans la généalogie, il a de la famille partout. Je veux dire : partout en France mais aussi partout dans le temps. Et même, il s'empare (pacifiquement) de sa belle-famille. Il était tout content, l'autre jour, de lui annoncer que, côté COQ, il remontait jusqu'à Louis XIII. « Ah bon ? On descend de Louis XIII ? » a-t-elle demandé benoîtement. Il a haussé les épaules et est sorti de la cuisine, écœuré. « Mais non, Bibique, a-t-il fait. Je veux dire que je suis remonté jusqu'à l'époque de Louis XIII, du côté de la mère de ton père… » «Ça me fait une belle jambe », a-t-elle pensé, mais elle a sagement gardé pour elle cette puissante réflexion. Cette passion entraîne son mari vers deux pôles. L'un archi-contemporain, Internet ; l'autre vieux comme le monde, les archives et les pierres tombales. Il passe des heures à « renseigner » – il paraît que c'est comme ça qu'on dit – des lignes sur Généanet. Quand il découvre que Janine COMBET, en 1805, est née de Janine-Constance COMBET et de personne d'autre, il a une pensée émue pour Janine-Constance et la pauvre vie de fille-mère qu'elle a dû avoir. Et puis quelquefois, son empathie va plus loin, quand il soupçonne, à la suite de déductions complexes, une naissance d'être incestueuse. Il imagine dans ce village minuscule du fond de la campagne la pauvre adolescente, orpheline de sa mère depuis l'âge de 10 ans, donnant à 14 ans naissance à un bébé mort la même année. Les registres en témoignent. Sa pensée alors traverse les siècles et survole monts et vallées. Elle se pose sur un toit qui n'existe sans doute plus, elle pénètre dans un foyer sans lumière, elle tient compagnie à ce qui reste des âmes quand il n'en reste rien, elle console une pauvre gosse, grosse de son père, et berce un nourrisson dont nul n'a fêté la toute petite existence. Sa pensée s'est-elle fourvoyée ? Les registres, les cadastres, l'encre pâle et les pierres moussues ont-ils suscité des déductions hâtives ? Qu'importe. L'essentiel est que nous pensions les uns aux autres, que nous nous sentions reliés les uns aux autres. La généalogie soutient ce lien, il lui fournit des arguments sur lesquels s'appuyer pour ne pas se noyer dans l'immensité fraternelle de l'espèce humaine. Sur les pages de ces sites où les généalogistes se retrouvent et se découvrent tous cousins, certains individus sont signalés «confidentiels». Ce sont évidemment ceux qui me font rêver le plus. Je peux comprendre qu'un contemporain veuille rester confidentiel, et ne souhaite pas voir figurer son nom sur la Toile. Mais un individu né dans la première moitié du XIXe siècle, qu'est-ce que ça peut lui faire ? Et qui veille sur sa confidentialité ? Qu'a-t-il encore à nous cacher ? Cette propension à la fraternité ascendante, si je peux la définir ainsi, n'est-elle pas plutôt un trait de caractère masculin ? Ce ne serait pas absurde, si c'est statistiquement vérifié, car les hommes, qui ne portent pas les enfants, sont plus tourmentés que les femmes par les questions de filiation. Elles sont intimement liées à leur virilité. Ils transmettent leur patronyme pour atténuer le doute qui, depuis la nuit des temps et jusqu'à ce que l'ADN soit décryptée, a pesé sur leurs origines et leur descendance. La femme a porté l'enfant, c'est incontestable, l'homme porte et transmet le nom, il ne peut faire davantage. Et Bibique, qui n'était pas plus que ça épatée à l'idée de descendre de Louis XIII ? Bibique aura dans quelques semaines un nouveau petit-fils. Il ne portera pas son nom, mais ses grenouillères. Car, depuis qu'elle est grand-mère, Bibique tricote. À petite vitesse, en débutante, et en laissant encore pas mal de trous entre les mailles. Mais elle y met tout son cœur, et compte ses rangs en fronçant les sourcils. Quand son mari lui demande à quoi ça sert, de se donner tout ce mal, vu que les pelotes à elles seules coûtent plus cher que le vêtement en magasin, elle répond que ça ne sert à rien. Sauf à se sentir reliée, par un brin de laine douce, à un bébé qu'on ne connaît pas encore et aux femmes qui tricotèrent pour des bébés à naître. Des bébés qui auraient de quoi se couvrir avant d'avoir leur nom dans un registre. Sans parler de l'avoir gravé dans des pierres moussues. Les hommes, qui ne portent pas les enfants, sont plus tourmentés que les femmes par les questions de filiation. Geneviève Jurgensen " Journaliste |
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