IPB

Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

 
  
> HURÉ x BOUVIER, Boulogne
alesage
posté 03/02/2010 à 14:59
Message #1


Confirmé
*****

Groupe : Membre +
Messages : 659
Inscrit : 15/10/2006
Membre no 2 155
Logiciel: Aucun de précis



Bonjour,

Claude HURé, sieur de Séminy, capitaine de cavalerie dans les troupes Boulonnaises (fils de Jean François et Anne LEMAIRE, lui-même fils de Jean Baptiste HURé et de Marie COCQUEREL), et demoiselle Louise Élisabeth BOUVIER (fille d’Antoine et Marie MATTHIEU), son épouse, dans leur testament commun du 13.04.1731, « prient Me BELLE, avocat en parlement et en la sénéchaussée du Boulonnais, leur cousin, demeurant à Boulogne, de vouloir bien se charger de l'exécution de leur dit présent testament ».
Recherche ce cousinage entre le couple HURé/BOUVIER et la famille BELLE.

L’on peut noter que Louise Elisabeth BOUVIER, devenue veuve, fut, le 15 août suivant, nommée tutrice de ses trois enfants, et Charles-François Charles François DAUPHIN d’HALINGHEN, Seigneur d'Halinghen, avocat en 1728, Président lieutenant général en la sénéchaussée du boulonnais, avocat en parlement, cousin du trois et quatrième degré auxdits mineurs, à cause de Louise-Marie Antoinette MEIGNOT, son épouse, du coté paternel, fut nommé subrogé tuteur ».

L’on trouve Thérèse Aimée MUTINOT, veuve en 1751, qui épouse le 04.02.1731 à Boulogne (Saint-Nicolas) Jean-François BELLE, bailli royal de Boulogne dont j’ignore l’ascendance. Ce Jean François BELLE ne serait-il pas ce Me BELLE, avocat ?

Louise-Marie Antoinette MEIGNOT est l’arrière-arrière petite fille de Guillaume MEIGNOT et Catherine MUTINOT.

Le cousinage recherché ne serait-il pas par les MUTINOT ?

Bien cordialement

Alain Le Sage
Go to the top of the page
 
+ 
glabesse
posté 16/07/2023 à 18:19
Message #2


Confirmé
*****

Groupe : Membre +
Messages : 686
Inscrit : 02/01/2007
Membre no 2 631
Aide possible: aide sur la somme
Logiciel: Heredis



Bonjour, 13 ans plus tard,

Voici les seules choses que je connaisse sur le couple, issu des notaires de Mailly que je dépouille actuellement :

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Marie-Louise-Élizabeth BOUVIER est née à une date inconnue.

Elle est la fille légitime de parents non connus.

Elle s'unit avec Claude HURÉ (-< 1746), Capitaine de cavalerie dans les troupes du Boulonnois, le fils légitime de Garçon HURÉ.
Ce couple aura trois enfants :
- Antoine-Claude né à une date inconnue.
- Marie-Louise née à une date inconnue.
- Claudine-Françoise née à une date inconnue.

Ils se marient avant 1743.

Marie-Louise-Élizabeth BOUVIER est en vie le 20 janvier 1743.
Photos 5702 à 5704.

George ANSSART, le jeune, procureur au Marquisat de Mailly, portant la procuration de Dame Marie-Louise-Élizabeth BONNIER, veuve du Sieur Claude HURÉ, Sieur de Séminy, mère et tutrice de leurs enfants mineurs.

Lequel audit nom de procureur de ladite Dame, baille à titre de ferme et loyer d'argent, 18 journaux de terres labourables à la solle, sis à Englebelmer aux mêmes fermiers qu'elle avait auparavant pour ces terres, le tout pour 9 années entières et consécutives.

Pour et au profit de Nicolas BOULENGER, le jeune, laboureur à Englebelmer et Anne OLIVE, sa femme et Louis ARCHELIN, laboureur à Vuitermont et Margueritte ELOY, sa femme, savoir deux tiers pour ledit BOULENGER et sa femme et le dernier tiers pour ledit ARCHELIN et sa femme.

Total du bail estimé à 120 livres par an pour ledit BOULENGER et sa femme et 60 livres par an pour ledit ARCHELIN et sa femme, à commencer à payer au jour de la Saint André 1748, après la première moisson de blé et à continuer la durée du bail. A charge aussi par eux preneurs de payer tous les impôts des dites terres sans diminution de la redevance durant les neuf années du bail, bien fumer et amender lesdites terres, ne pas les dessoler, ni les arrières bailler sans l'accord écrit de ladite Dame.
Sont présents :
- Claude HURÉ (Cité dans l'acte), Époux de la bailleuse, décédé (ils ont des enfants mineurs)
- Anne OLIVE (Prend un bail de terres), Femme de Nicolas BOULENGER, solidaire
- Nicolas (le Jeune) BOULENGER (Prend un bail de terres), Époux d'Anne OLIVE, solidaire
- Louis ARCHELIN (Prend un bail de terres), Époux de Margueritte ELOY, solidaire
- Margueritte ELOY (Prend un bail de terres), Femme de Louis ARCHELIN, solidaire
- George (le Jeune) ANSSART (Il a une procuration), Procureur du Marquisat et procureur de Marie-Louise-Élizabeth BONNIER.

À Mailly-Maillet, le 25 novembre 1746, Marie-Louise-Élizabeth vit un événement important.
Photos 0057 à 0064.

Maitre George ANSSART, greffier du Marquisat de Mailly, possède la procuration de Marie-Louise-Élizabeth BOUVIER, veuve de défunt Claude HURÉ, Sieur de Séminy, vivant capitaine de cavalerie dans les troupes du boulonnois, demeurante en la basse ville de Boulogne, au nom et comme tutrice d'Antoine Claude HURÉ de Séminy, son fils mineur et les procurations des demoiselles, Marie-Louise et Claudine-Françoise aussi ses filles majeures, demeurant au même lieu. Lesdites procurations passées chez les notaires de Boulogne DUFOURMERARD et CANNET le 16/11/1746, se montant à 100 livres pour Antoine LAFLECHELLE et le 22/09/1719, se montant à 200 livres pour défunt Charles LAFLECHELLE et Agnès LERICHE, soit un tiers et deux tiers.

Lequel ANSSART audit nom a reconnu avoir reçu comptant en bonne espèce ayant cours en ce royaume, d'Antoine LAFLECHELLE, ci-devant laboureur à Colincamps et de Charles LAFLECHELLE, homme de chambre du Marquis de Mailly, le fils, savoir la somme de 100 livres dudit Antoine LAFLECHELLE et 200 livres dudit Charles LAFLECHELLE, pour les sorts principaux de deux rentes, constituées par ledit Antoine LAFLECHELLE et par défunt Charles LAFLECHELLE, père dudit Charles LAFLECHELLE, homme de chambre du Marquis.

Lesdits deux contrats passés devant LION et LEMAITRE, notaire en la ville d'Hesdin le 11/01/1719, au profit d'à présent décédée, Louise HURÉ, veuve METAYER, grand-tante du mineur et des deux soeurs HURÉ de Séminy.

Le sieur ANSSART reconnait aussi avoir reçu comptant seize livres et douze sols du sieur Charles LAFLECHELLE et huit livres et six sols dudit Antoine LAFLECHELLE pour les remboursements des frais de lettres, loyaux etc.

Ledit ANSSART remet auxdits Antoine et Charles, 7 livres et 10 sols pour le dixième denier qu'ils ont droit de réclamer sur les 5 années de rente qui se sont écoulées depuis le 01/10/1741 jusqu'à aujourd'hui.

Ledit Sieur ANSSART, reconnait avoir reçu d'eux seulement 110 sols et 10 deniers pour ce qui reste des intérêts jusqu'à ce jour, savoir 36 sols 11 deniers dudit Antoine et 73 sols et 11 deniers dudit Charles LAFLECHELLE.

Total du remboursement des rentes estimé à 330 livres, 8 sols et 10 deniers.
Sont présents :
- Louise HURÉ (Citée dans l'acte), Décédée, elle avait créé deux rentes à son profit de deux LAFLECHELLE
- Claude HURÉ (Cité dans l'acte), Sieur de Séminy, décédé, neveu de Louise HURÉ, il avait hérité de ses rentes
- Antoine-Claude HURÉ (Cité dans l'acte), Fils de feu Claude HURÉ, mineur
- Marie-Louise HURÉ (Citée dans l'acte), Fille de feu Claude HURÉ, majeure
- Claudine-Françoise HURÉ (Citée dans l'acte), Fille de feu Claude HURÉ, majeure
- Charles LAFLECHELLE (Participant), Il rembourse une rente de son père, de 200 livres, homme de chambre du Marquis, le fils
- Antoine LAFLECHELLE (Témoin), Il rembourse une rente faite le 23/09/1719 à Hesdin d'un principal de 100 livres.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Bonne lecture
Cordialement Gilbert
Go to the top of the page
 
+ 

  
2 utilisateur(s) sur ce sujet (2 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

 



RSS Version bas débit Nous sommes le : 29 04 2024 à 10:49