DELATTRE x LESOING, Avesnes-le-Comte Options

[jcthilliez]

Bonjour à tous,

Je suis à la recherche de toute information concernant les ascendants de DELATTRE Nicolas François, né vers 1680 à Béthune et décédé le 20 juin 1766 à Avesnes-le-Comte.
Nicolas épouse en décembre 1714 à Avesnes-le-Comte LESOING Marie Madeleine, avec qui il aura quatre enfants.

Les parents de Nicolas François DELATTRE sont peut-être cités dans l'acte de son mariage ? Il existe peut-être un contrat de mariage ou d'autres actes ?

J'ai posé la question sur le forum Béthunois & Bruaysis mais il m'a été confirmé que les registres de Béthune ne commencent qu'en 1737 et qu'il n'y a aucun DELATTRE dans les décès de Béthune St-Vaast entre 1737 et 1751, période où l'on aurait pu espérer voir décéder un père potentiel, reste Ste-Croix...

Il me reste donc à espérer qu'un contrat ait pu être établi sur Avesnes le Comte (ou d'autres actes), mais n'étaient-ils pas dans le gros d'Arras qui a été détruit en 1915 ?

Je vous remercie pour votre aide.

[dmorand]

Bonjour Jean Charles,

Aucune trace d'un Nicolas DELATTRE avec une Marie Madeleine LESOING. Néanmoins, je m'interroge sur les parents de Marie Madeleine. A savoir: Philippe LESOING et Marie Jeanne BEAUCOURT. Et je me demande s'il n'y a pas eu une difficulté de lecture sur un acte.

Pour ma part, en reprenant l'ensemble des Notaires d'Avesnes 4E32 et 4E33, le couple le plus rapprochant est celui-ci:

Partage 31 mars 1708 - 4E32-DSCN 2509/2510
Furent présents en leur personne Marie BEAUMONT ancienne fille à marier et marchande demeurante au bourg d'AVESNES LE COMTE, Françoise BEAUMONT veuve de Rémy LENAIN et Philippe LESOING le vieil maître arpenteur et Marie Jeanne BEAUMONT sa femme demeurant tous audit bourg, lesdits du surnom BEAUMONT soeurs et héritières de feu Gille BEAUMONT vivant marchand fillatier demeurant audit bourg
(Source: AGP, Notaires d'Avesnes le Comte 4E32. Jean Claude HERENT-Daniel MORAND)

Le couple LESOING-BEAUMONT confirmé par le contrat d'un enfant:

Contrat de mariage 28 février 1723 - 4E33-IMG 0971/0974 (2MI)
Furent présents en personne Guislain François LESOING jeune homme à marier demeurant au bourg d'AVESNES LE COMTE, fils de Philippe LESOING et de feue Marie Jeanne BEAUMONT d'une part
Marie Magdelaine BERNARD fille à marier de feu Antoine BERNARD et Marie MICHEZ vivant demeurant à WAVAN d'autre part
(Notaires d'Avesnes le Comte 4E33. Jean Claude HERENT-Daniel MORAND)

Pour la période 1714, vis à vis de la recherche demandée, je retrouve un accord défini comme suit:

Accord 27 août 1714 - 4E32-DSCN 2902/2903
Furent présents en leur personne maître François DELADERRIERE greffier du bailliage d'Avesnes le Comte y demeurant mari et bail de Catherine FRANCOIS beau frère et tuteur commis par justice aux enfants mineurs de Martin FRANCOIS vivant fermier des Impôts royaux demeurant audit Avesnes et Marie Ursulle DENOYELLE sa femme d'une part
Philippe LESOING maître arpenteur demeurant audit bourg d'Avesnes le Comte père et héritier de Philippe LESOING le jeune vivant aussi maître arpenteur et marchand demeurant audit Avesnes le Comte d'autre part
reconnurent que lesdits feus Martin FRANCOIS et Philippe LESOING le jeune avaient eu entre eux procès et fait plusieurs procédures tant au siège de l'élection d'Artois que pardevant monsieur l'intendant de dite province et au Conseil du roi prétendant par ledit feu FRANCOIS qu'ayant été fermier des impôts sur les bières du quartier d'Avesnes le Comte pendant les années 1710 et 1711, ledit feu Philippe LESOING le jeune lui devaient payer ferme pour les bières qu'il a consommé et vendu avec Charles Adrien DOUDAIN son commis à l'armée de France et ailleurs pendant lesdites années
(Source: AGP, Notaires d'Avesnes le Comte 4E32. Jean Claude HERENT-Daniel MORAND)

L'idéal serait de reprendre à tête reposée et reconstruire les liens familiaux que l'on a connaissance. Je ne serais pas surpris que parfois il y ait confusion avec les Philippe LESOING, branche des notaires d'Avesnes. Il y a probablement des liens entre eux. Seule une étude en profondeur permettrait de différencier distinctement les branches. Des détails souvent anodins échappent à notre attention.