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> BONIFACE x WARTEL(LE), Dury
jvasseur
posté 29/08/2018 à 18:11
Message #1


Plume d'Or 2015-16-17-18-19-20-21, Argent 2023
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Bonjour,


Une fois n'est pas coutume...
Je suis à la recherche de la descendance du couple Jean BONIFACE x Marie Françoise WARTEL demeurant à Dury dans la première partie du XVIII°.

On les retrouve mentionnés dans les contrats.
Citation
Cm 18 novembre 1755 – 2J15/45v
Mariage de Marie Françoise Caroline BONIFACE, leur fille avec Louis François PAYEN, bailli de Neuville Vitasse

Citation
Cm 2J15/342V - 6/9/1759
Mariage de Marie Guilaine Françoise PATOU avec Charles SCRIBE dans lequel Marie Françoise WARTEL, veuve de Jean BONIFACE est qualifiée de "mère grande" à la mariée


Grâce à Philippe GODBERT, on a une partie des enfants de ce couple
Citation (pgodbert @ 29/08/2018 à 15:44) *
Jean BONIFACE X Marie Françoise WARTEL
- Marie Françoise Caroline X Louis François Eugène PAYEN, (cm du 18/11/1755)
- Amélie Scholastique X Adrien François Guillain NOEL
- Marie Elisabeth
- Marie Barbe Henriette X (avant 1745) avec Jacques François PATOU

Reste à rattacher Maximilien FAREZ cité comme "bel oncle" de Marie Guilaine Françoise PATOU.
Citation
Cm 2J15/342V - 6/9/1759
Mariage de Marie Guilaine Françoise PATOU avec Charles SCRIBE

Joël
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jvasseur
posté 29/08/2018 à 19:28
Message #2


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Bonjour,

Je rentre de la chasse...
Citation
Transaction du 08 janvier 1707 - liasse 489
Claude DELECROIX fils de feu Guillaume censier demeurant au village de Dury d'une part, Jean BONIFACE aussi censier demeurant audit Dury, relict de Marie Anne DUPUY icelle fille de Pierre et Jeanne PATOU d'autre part ... feu Nicolas DELECROIX frère dudit Claude étant allié avec ladite Jeanne PATOU icelle en secondes noces ayant acquis conjointement avec elle de Dominique Benoît maréchal ferrant demeurant à Lécluse et Marie Anne DESOIGNIES sa femme par contrat passé en la ville de Douai le vingt de mai mil six cent quatre-vingt-un ... ledit Nicolas DELECROIX son second mari.
---- Cité par J. ZIEMCZAK sur le fil LOIR(E) x DELECROIX ----
Je pense que ça vient des AM de Douai.

Ce Jean BONIFACE peut-il être le même...
Autrement dit époux en 1) Marie Anne DUPUY alias DUPUICH et en 2) Marie Françoise WARTEL ?

Il est dit fils de Pasques BONIFACE dans une autre transaction du 31 décembre 1706 – liasse 700 -

A noter ces lettres de 1722.
Citation
13/11/1722 Lettres de récépissé d'André Lecocq licencié es lois, Bailly des terres et seigneuries de Walincourt, Clary, Selvigny, au nom de Mgr Guillaume de Melun, chr, marquis de Risbourg, vice roy de la Galicie, comte de Beaussart, grand d'Espagne de la première classe, constatant que " JEAN BONIFACE censier à Dury (Deheries) qui tient un fief à simple hommaige de 7 sols 6 deniers de relief et autant de cambrelaige dudit seigneur, contenant 8 mencaudées de terres labourables, au terroir de Selvigny, mouvant dudit Walincourt éclipsé hors d'un fief de 16 mencaudées, nommé le muid de la Hamaide, à prendre cydevant à l'encontre de PHILIPPE BONIFACE, son frère à présent allencontre de Delle Françoise Scholastique Pouillaude, veuve du sieur Jean Dubreuil, tenant au chemin dudit Selvigny à Elincourt, venu à lui par la mort de son père PASQUET BONIFACE" en a fait l'hommage audit seigneur.. Signé Lecocq, L. Goubet greffier


---- CM 2E26 /229 à Serain (Aisne) ----
13 mai 1713 : Contrat de mariage Jean Philippe (Dit Philippe ) BONIFACE x Marie Catherine GUINET

Voir CM123 - Source : AD59, Tabellion de Cambrai, 2 E 26 / 229, transcription Marc Maillot
Temoin : Estienne BOUTTEMY son beau-frère demeurant à Selvegny
Temoin : Jean BONIFACE son frère, laboureur demeurant à Dury,

Cordialement,
Joël

Ce message a été modifié par jvasseur - 29/08/2018 à 19:43.
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pgodbert
posté 30/08/2018 à 09:56
Message #3


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Bonjour à tous

Plutôt bredouille pour l'instant du côté de Jean BONIFACE. Par contre du côté de Marie Françoise Caroline, sa fille:

Louis François Eugène PAYEN X Marie Françoise Caroline BONIFACE (cm. du 18/11/1755):

- Louis Ernest (°24/09/1756, Neuville-Vitasse)
- Victoire PAYEN (°30/12/1758, Neuville-Vitasse) X 21/10/1783 avec Gery François LE GENTIL (1738-1819)
- Marie Thérèse caroline Sophie (°7/12/1759, Neuville-Vitasse))
- Marie Elisabeth Henriette (°16/07/1761, Neuville-Vitasse) X 27/06/1787 avec Charles Marie MERLIN
- Marie Adélaïde Joseph (°14/03/1763, Neuville-Vitasse)
- Marie Amélie Joseph (°20/06/1765, Neuville-Vitasse)
- Louis Dominique (°24/07/1767, Neuville-Vitasse)
- Jean François Chrétien Marie (guillotiné en 1794) X 13/07/1790, avec Marie Thérèse Rose Françoise Joseph PAYEN (°30/04/1769)

De quoi commencer à remplir la besace ...

Bonne journée

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jvasseur
posté 30/08/2018 à 10:06
Message #4


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Bonjour à tous,


Merci Philippe pour cette descente généalogique PAYEN.
Citation (pgodbert @ 30/08/2018 à 09:56) *
- Jean François Chrétien Marie (guillotiné en 1794) X 13/07/1790, avec Marie Thérèse Rose Françoise Joseph PAYEN (°30/04/1769)

Voici la triste fin de Jean François Chrétien Marie PAYEN telle qu'elle nous est contée dans "Les Martyrs de la foi pendant la Révolution française..." par l'abbé Aimé Guillon & "La Terreur dans le Pas-de-Calais et dans le Nord. Histoire de Joseph Le Bon et des tribunaux révolutionnaires d'Arras et de Cambrai" par A.-J. Paris

"A minuit, les sbires du représentant enlevèrent Jean Payen de la prison de l'Hôtel-Dieu d'Arras; avec une cruauté sans exemple, ils l'accablèrent sous le poids des chaînes et des fers. A peine arrivé à Cambrai, le malheureux fermier fut conduit au tribunal. L'arrêté du District servit à rédiger le jugement-de condamnation :

« Ayant conservé avec soin des écrits fanatiques et contre-révolutionnaires ; caché dans un tas d’œillettes une soutane avec un ceinturon ; gardé une banderole armoriée du ci-devant prince de Vaudemont et de sa femme; vexé les patriotes ; défendu à ses laboureurs d'assister à la messe du curé sermenté; réuni chez lui tous les fanatiques et aristocrates du District d'Arras; discrédité les assignats ; correspondu avec son frère, ex-curé déporté; en un mot, ayant toujours été un monstre en aristocratie et en fanatisme ».

PAYEN Jean François fermier et principal cultivateur de Neuville Vitasse dans le diocèse d'Arras étoit un estimable père de famille dont la maison offrait l'exemple d'une piété sincère et éclairée. Lors de l'innovation schismatique de la constitution civile du clergé il ne vit pas sans chagrin que son curé fût expulsé par les autorités civiles pour n'avoir pas voulu se souiller du serment de la suivre et de la maintenir. Sa douleur devint bien plus grande quand elles établirent comme pasteur intrus dans sa paroisse ce Joseph Lebon qui, né dans la province, y étoit déjà connu pour un prêtre fort peu estimable. Ce Lebon qui apostasiant dans la suite et se faisant le propagateur ardent de l'athéisme conventionnel couvrira de sang et d'impiété le pays qui l'avait vu naître. Payen, sans autre motif d'éloignement que les principes de la Foi catholique l'obligation de se tenir à l'écart du schisme et de rester fidèle à la véritable Église, ne voulut jamais assister aux fonctions ecclésiastiques de l'intrus Lebon, entendre sa messe, recevoir de lui les sacrements. Il restait attaché à son ancien et véritable pasteur au défaut duquel pouvaient suppléer d'autres prêtres fidèles restés dans la province, pour l'utilité des catholiques.

La conduite de Payen à cet égard devint aussi celle de la plupart des fermiers et paysans de son canton. L'intrus Lebon en conçut une rage qui ne devoit s'assouvir que dans le sang de Payen. Discrédité comme curé, comme prêtre, il avait en cela le meilleur des titres pour être après le fatal 10 août 1792 député à la Convention en qualité de l'un de ses membres par les hommes qui se rendaient arbitres des choix dans son département. Il jura de se venger d'une manière sanglante de ce que Payen et plusieurs autres cultivateurs n'avaient pas voulu entendre sa messe deux ans auparavant lorsqu'il la disait encore.

Par un arrêté qu'a rapporté le conventionnel Guffroi dans son livre : Les Secrets de Joseph Lebon Paris an III, il donna l'ordre aux officiers municipaux de Neuville de faire arrêter et conduire à Arras tous ceux mâles et femelles qui en 1792 et 1793 n'avaient pas assisté aux messes des prêtres constitutionnels. Quelques jours auparavant il était allé lui-même à Neuville en avait assemblé les habitants dans l'église et là, monté dans la chaire pour y déclamer des impiétés, il avait dénoncé Payen comme un ennemi de la patrie et un contre révolutionnaire. Il avoit même annoncé sa fin prochaine et promis aux frénétiques du pays que les bestiaux et les autres biens de cet honnête cultivateur deviendraient leur propriété. Cependant les officiers municipaux ne l'arrêtaient point parce qu'on le regardait avec raison comme le père des pauvres et qu'il était parvenu à se concilier l'estime et l'amitié de tous ses voisins, suivant ce qu'avouera en octobre 1795 le président du tribunal d'Amiens qui jugera Jb Lebon. Ce proconsul fit lui-même enlever à Neuville pendant la nuit et amener bien garrotté à Arras l'irréprochable Payen et quand il l'eut jeté dans sa prison de mort, il se transporta de nouveau à Neuville et s'installa dans son domicile en disant aux habitants "Qui aurait cru lorsque j'étais ici curé que je serais un jour le maître de cette maison ? Oui j'en suis : maître Payen sera guillotiné et tout ce qui est ici m'appartient, il faut que l'on m'obéisse.

Cependant revenu à Arras il n'osait encore envoyer Payen à la guillotine parce que ses vertus et bienfaits étaient trop connus des pauvres même de cette ville. Mais lorsqu'en mai 1794 il s'établit avec son tribunal révolutionnaire à Cambrai il y fit amener d'Arras ce vertueux cultivateur. Payen y arriva le 6 messidor an II (24 juin 1794) à 6 h heures du matin. Traduit devant l'impie tribunal, il y fut condamné de suite, sans qu'on lui permît de se faire entendre et à dix heures sa tête était déjà tombée sur l'échafaud. Payen n'avait que 36 ans lorsqu'il fut immolé de cette manière pour la cause de la religion.

Plusieurs parens de ce vertueux fermier furent immolés aussi pour la même cause par ce proconsul. Parmi eux l'on remarque le 22 floréal (11 mai) André Cacherai meunier à Davelesse, avec Boniface Jacquemart, Pierre Joseph Laderière ,André Joseph Lefebvre tous trois habitans de Daves le Sec; Le 26 floréal (15 mai) Pierre Hubert Laîné tailleur de pierres; le 8 prairial (27 mai) Placide Cuvelier cultivateur à Barasle; le 14 prairial (2 juin) Fr. Baucourt maréchal à Crèvecœur le 17 prairial (5 juin) Jacques Carpentier et Armand Carpentier son fils cultivateurs avec Jean Charles Delécolle journalier;

le 1er messidor (19 juin) Charles Guislain Bertaud meunier etc. sans compter les autres cultivateurs Goubez, de Boiry Sainte Rictrude, Pecqueuret sa femme; Triboulet de Gonnecourt; Limelette, de Bourbon, avec sa femme; Eustache Carlier, de Bemy; Delestré, de Miraumont, Hocquet, de Metz en Couture; Barbet, d'Oisy; Mathieu, de Barasle, Marguerite Bonnefond, femme Beslaër; Reine Cécile Début, veuve Priston; Angélique Dupuis, femme Dechy, marchande à Cambrai etc..."
.

Cordialement,
Joël
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pgodbert
posté 30/08/2018 à 11:09
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Son cousin issu de Germain Charles Marie n'a pas subi un sort plus enviable le 21 juin 1794 ...
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