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> indigent secouru, Vaulx Vraucourt
jderancourt
posté 04/12/2013 à 15:53
Message #1


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Bonjour,

Dans le recensement de 1846 de Vaulx- vraucourt, je trouve la mention "indigent secouru par la charité", quelle est sa signification ? Quels étaient les organismes de charité à l'époque ?
Merci.
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fletho
posté 04/12/2013 à 22:25
Message #2


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Bonsoir à tous,

Concernant Le bureau de Bienfaisance, institution du Roi Louis Philippe, voici une note que j'avais faite pour Rebreuve sur Canche mais elle peut s'appliquer dans toutes les communes de France à cette date.

BUREAU DE BIENFAISANCE
Sous l'impulsion du gouvernement du Roi Louis-Philippe, les préfets départementaux sont invités à proposer aux municipalités la création de Bureau de Bienfaisance.
Après la création du Bureau de Rebreuve, le 19 août 1842, le Conseil municipal de Rebreuve se réunit le 10 septembre de la même année à la maison commune pour procéder à l'installation des administrateurs nommés lors de la création du bureau.
Monsieur Deboffe, maire de Rebreuve, donne lecture du serment ainsi conçu : "Je jure fidélité au roi des français, obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume"
Les administrateurs nouvellement nommés, Vanquem Séraphin, desservant (curé), Debret Jean-Baptiste, Leriche Thomas, Bouvet Marc, ont chacun répondu : "Je jure"
Le 20 octobre 1845, Pierre François Deboffe, maire, demande au Bureau de délibérer pour dresser la liste des pauvres du village qui devront être aidés :
1– B. Pierre François, sa femme et ses 3 enfants.
2– R. Aldegonde, veuve N. Constant, seule.
3—B. Jeanne, veuve L. Amable, seules.
4—B. Marie Joseph, veuve D. Pierre, seule.
5—G. Félicité, veuve L. Jacques, avec deux enfants.
6– R. Louis, sa femme et 5 enfants en bas âge.
7– L. Nicolas, seul.
L'arrivée de la seconde république va envenimer les relations villageoises. Dans une lettre que monsieur Deboffe fait parvenir au sous préfet, celui-ci décrit l'état d'esprit des membres du bureau : "Les travaux de la moisson ne m'ont pas permis de remplir, de suite, l'objet de votre lettre confidentielle que vous avez eu la bonté de m'écrire le 8 de ce mois.
J'ai réuni le Bureau de Bienfaisance à la maison commune. Tous les membres s'y sont rendus exactement à l'exception de Monsieur le desservant qui à dit qu'il devait s'absenter, et cela sans témoigner aucune mauvaise volonté. J'ai su, qu'effectivement, il n'était pas hier à Rebreuve.
Mademoiselle Reine Franqueville que j'avais fait engager à se trouver à cette réunion, a répondu sèchement qu'elle ne s'y rendrait pas…"
Bonjour l'ambiance !
Reine Franqueville, prototype de la vieille fille pieuse, avait fait diverses donations à l'église de Rebreuve dont une parcelle de terre de 21 ares et 45 centiares, terre à labour sur le terroir de Rebreuviette au lieu dit "Le Bosquet des maquets". Dans son testament, quelle passe chez Maître Dubois, notaire à Sus-Saint-Léger, elle lègue aussi à la fabrique de Rebreuve, la somme de 150 francs pour l'acquisition d'un lustre qui sera placé dans l'église de Rebreuve, près de l'autel de la Vierge, ou elle l'achètera de son vivant.
En 1890, le Bureau de Bienfaisance déclare avoir un revenu de 132 francs et en 1911, il demande l’attribution des biens ayant appartenu à l’église de Rebreuve et de son secours, la chapelle (Eglise) de Canettemont."

Bonne lecture et bonne soirée à tous,

Francis,
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