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BETHUNE 1789- 1795

De Jean DUTERAGE


En avril 1789,Béthune nomma 20 députés qui allèrent à Arras,assister à la rédaction du cahier général de
doléances de la province d'Artois. En juillet 1789, les citoyens béthunois s'organisent en garde nationale.
L'impot patriotique du"quart de revenu" fut voté à Béthune le 6.10.1789. En décembre 1789, après la
division de la France en départements, districts, cantons et communes, Béthune devient le chef lieu du
district.
Le 25.08.1790 fut créé à Béthune un tribunal de 1ére instance et une justice de paix.
En novembre 1791, Robespierre fit une visite à Béthune.
En juin 1792 les cloches de l'église saint Barthélemy furent enlevées pour être fondues ; le mobilier des
couvents et des abbayes est dispersé. Durant cette période troublée, une partie de la population demande
la fermeture des couvents, l'autre partie proteste énergiquement.
Quand la patrie fut déclarée en danger, les habitants de Béthune se montrèrent patriotes résolus. En
septembre 1792, on fit le relevé des armes, munitions, chariots et charrettes que les habitants possédaient.
En octobre Béthune alla au secours de Lille assiégée. La municipalité de Lille en remercia les Béthunois
par plusieurs lettres datées d'octobre 1792. Les religieux durent quitter la ville: les Capucins, les
Oratoriens, les Récollets et les Dominicains. Les religieuses sauf les Filles de la Charité durent partir
aussi.
Puis vint une période de trouble et de misère : la commune de Béthune en dette vend une partie de ses
biens, on change le nom de certaines rues : la rue du cloître devient la rue « des sans culotte », la rue Saint
Pry devient la rue de la liberté .Les arrestations, perquisitions, exécutions se font en masse, les prisonniers
sont entassés dans de multiples prisons. La Société des Charitables est supprimée, mais en fait continue sa
mission sans changer ses coutumes. Le calendrier républicain est adopté en 1793.Les années 1794 et 95
furent très pénibles. Béthune avait faim, le savon manquait, les pauvres n'étaient plus secourus.

25016 - Ville de Béthune – 1800- 1830
de Jean DUTERAGE

En 1800, le département du PdC est divisé en 6 arrondissements, Béthune est chef lieu d'arrondissement
et chef lieu du canton de Béthune qui compte 17 communes.
Le service de l'octroi est établi à Béthune en 1801.
Le 14.08.1802, le canon annonce aux Béthunois que Bonaparte est nommé Consul.
En 1802, l'ancien couvent des conceptionnistes devint l'Hopital-Hospice de la Ville;la chapelle de
l'Hospice fut bénie le 26.12.1804.
Le 13.04.1806, le Conseil Municipal adopte de nouveau le calendrier grégorien.
A la fin de 1813,l'Empire est en décadence.
A Béthune et ailleurs un mouvement royaliste se produit.
Le 07.04.1814, l'Empereur déchu abdique.
Le 20.05.1814 , le Conseil Municipal vote une adresse au Roi Louis XVIII. Il renouvelle cette adresse au
Roi le 11.03.1815, disant "combien les bons français désapprouvent la tentative de Napoléon Bonaparte".
Le 22.03.1815, Louis XVIII , à 4h du matin, s'arrête à Béthune. Il attend dans sa voiture, qui stationne sur
la Grande Place ,des chevaux de relais et accepte un bol de chocolat qu'une habitante lui apporte. Le bruit
de l'arrivée du Roi se répand avec rapidité, le Maire de la Ville accourt, criant "Vive le Roi". Le
même jour, Louis XVIII traversait Lille pour se rendre en Belgique.
Le 28.03.1815, la municipalité de Béthune envoie à l'Empereur une adresse disant:"Votre Majesté
retrouve partout des sujets animés des mêmes sentiments d'amour et d'admiration qu'ils avaient toujours
éprouvés et qui resteront éternels"...
Le 20.04.1815, le Maire et le Conseil Municipal jurent obéissance aux Constitutions et fidélité à l'Empire.
Le 19.06.1815 arrive la nouvelle du désastre de Waterloo. Les réfractaires arborent le drapeau
blanc, se réunissent dans la cour de l'Hôtel de Ville de Merville ; conduits par Fruchart, ils marchent sur
Béthune ou un coup de canon les accueille, puis sur Arras. La misère atteint la classe ouvrière.
Le 09.07.1815, on apprend que le Roi Louis XVIII est rentré à Paris..
Le 12.07.1815,Béthune reconnaît l'autorité du Roi ainsi que toutes les places du PdC sauf Saint-Venant.
En 1816, et pendant 2 ans la région de Béthune fut occupée par les troupes écossaises et anglaises. Mais
l'entrée de Béthune était interdite à ces troupes(sauf isolément et avec autorisation). Lorqu'un
détachement se rendait aux manoeuvres de camp à Helfaut,il contournait la place de Béthune en suivant le
"Chemin du Détour" (rue Berthelot).
Le 27.04.1816, a lieu la nomination du premier principal laïque du Collège ou l'enseignement jusqu'alors
était donné par des prêtres.
Le 15.04.1825, les travaux pour l'établissement d'un canal allant d'Aire à La Bassée et passant sous les
murs de Béthune sont commencés. A la fin de la même année l'ancien quai est comblé et devient la place
du Rivage.
Le 16.09.1827, le Roi Charles X passe à Béthune au milieu des ovations.
Depuis 1827, la foire a lieu sur la Grande Place.
En 07.1830, à la nouvelle de la Révolution le drapeau tricolore est hissé au sommet du beffroi.
Le 29.08.1830,le Conseil Municipal adresse ses félicitations au Duc d'Orléans,Roi des Français.

25050 - Béthune de 1834 à 1870

De: "jean duterage"
[div]Béthune de 1834 à 1870
Date: dimanche 8 décembre 2002 19:39


En 1834,par ordonnance royale,une Caisse d'épargne et de prévoyance est
fondée à Béthune. En 1837,la Société d'Harmonie de Béthune est formée (elle
aété réunie en 1853 avec une société plus ancienne sous le nom de "Musique
municipale de Béthune"). En 1840,a lieu la bénédiction du nouveau Cimetière.
Le 30 novembre 1843,la Compagnie de Vicoigne devient Concessionnaire des
Mines de Noeux. En 1845,le calvaire d'Essars est établi à proximité de
l'endroit ou il se trouvait avant la rectification de la route de Béthune à
Estaires. le 14 novembre 1847,un "Banquet Réformiste"est donné au Chateau
d'Annezin(il occupait l'emplacement du Jardin des Sports).Ce banquet faisait
prévoir une révolution proche. Le 29 février 1848,les Béthunois sont invités
"au respect des personnes et des propriétés". En 1851,dans la Ville de
Béthune,l'éclairage au gaz remplace l'éclairage à l'huile et une nouvelle
horloge est installée au beffroi. Le 22 septembre 1853,les conseillers
municipaux vont à Arras complimenter Napoléon III. le 5 septembre 1861,une
section de chemin de fer entre Béthune et Hazebroucq est livrée à la
circulation. Le 4 janvier 1862,la ligne Arras - Hazebroucq est terminée. le
8novembre 1861,le bureau télégraphique fonctionne de Paris à Béthune. le
mardi de la Pentecote 1862 un premier ballon part de la Grande- Place de
Béthune. En 1867,le démantélement de la place de Béthune est
décrété.L'aspect de la ville va completement changer. le 4 septembre 1870, la
République est proclamé.

25017 - Béthune – bâtiments en 1740
From: "jean duterage"
Sent: Tuesday, September 17, 2002 10:03 AM
[div]Batiments de BETHUNE en 1740.

Voici succinctement les différents bâtiments de Béthune en 1740 :
Echevinage donnant sur le Marché aux grains,
Magasin à poudre de l'abalestre derrière la rue Poterne,
Salle aux armes non loin de la rue St Pry,
Magasin à poudre et le Château vers le Fb st Pry,
Caserne de St Vaast rue des grands becqueraux construite en 1692,
Caserne d'Anis rue des Annonciades,
Gouvernement derrière la caserne d'Anis,
Pavillon d'Officiers à coté caserne d'Anis,
Caserne de St Prix rue St Pry,
Magasin à poudre dans le bastion dit de St Ignace,
Salle aux armes au bout de la rue des Fers,
Corps de caserne de St Yor derrière St Barthélemy construite en 1722,
chapitre St Barthélemy Collégiale derrière rue du château,
paroisse de St Vaast derrière rue du Carnier,
église de St Eloy au bout de la rue St Pry,
Les Jésuites près du marché aux grains,
Les Récollets derrière la rue st Pry,
Les Capucins rue des marais,
les Dames de la Paix de St Benoît à coté du petit marché,
Les Annonciades de St François rue des annonciades,
Chapelle de St Yor rue du château,
Les Soeurs Grises ou Hospitalières de St François derrière rue de la Treille,
Les Conceptionnistes de St François Fb St Pry,
Hôpital St Georges rue du château,
Chapelle Refuge des Dames chartreuses de Gosnay derrière les Jésuites.

25018 - Béthune – confrérie des Charitables de St Eloi

From: "jean duterage" Sent: Wednesday, October 23, 2002 1:16 PM
[div]Confrérie des Charitables de Saint-El oi

voici un condensé de l'Histoire de la Confrérie des Charitables de Saint Eloi :
L'établissement de la Confrérie remonte à l'année 1188. Les incendies successifs qui avaient dévasté la ville en 1137, 1151, et 1176,l es épidémies de peste entre 1146 et 1188 laissaient alors les béthunois découragés. Aucun remède n'existait alors et les malades implorant la pitié divine se traînaient aux églises et mourraient abandonnés dans les rues, personne ne voulait plus enterrer les morts, chacun s'enfermant
dans sa maison.
Alors, dit la légende, Saint Eloi apparut en même temps à Gautier de Béthune et à Germon de Beuvry, tous deux maréchaux ferrants et leur enjoignit de fonder une charité et une chandelle. Les deux amis se
levèrent et allèrent l'un vers l'autre pour se raconter leur vision. Ils se rencontrèrent à mi chemin,en un lieu appelé Quinty ou se trouvait une fontaine. Puis ils allèrent demander conseil à Rogon,prieur de Saint Pry qui les engagea à obéir aux ordres de Saint Eloi et Robert V, seigneur de Béthune les encouragea. Ainsi fut fondé l'association des Karitaules dont les membres s'obligeaient à soigner les malades, à porter les morts et à leur donner une sépulture.
Une chandelle de cire vierge fut confectionnée en l'honneur de Dieu et de Saint Eloi. La Confrérie de Beuvry reçut la partie supérieure de cette chandelle partagée en deux, en signe d'union la Confrérie de Béthune garda la partie inférieure. Cette sainte chandelle était fort vénérée, de même que l'eau de la fontaine de Quinty. La Confrérie des Charitables est formée de 21 membres : 1 prévot, 4 mayeurs, et 16 confrères. Tous sont choisis parmi les plus aisés des Béthunois car les Charitables passent beaucoup de leur temps et ont des frais. Le confrère qui porte la sainte chandelle est appelé cher et bien aimé. Le grand costume des Charitables comprend : habit, gilet et pantalon de drap noir, petit manteau en camelot, rabat bleu céleste, cravate blanche, chapeau français à deux cornes, gants blancs. Le costume ordinaire
peut comprendre la redingote au lieu de l'habit. Saint Eloi était le patron de la ville,on célébrait sa fête le 25 juin et le 1er décembre. Le mercredi précédant le 1er dimanche de juillet les membres délivraient moyennant six liards des plombs, derniers vestiges des anciens méreaux. Chaque plomb était échangé le dimanche suivant contre un pain bénit, marqué du marteau et des initiales de Saint Eloi. Le produit de la vente soulageait la misére. Chaque année, le dimanche suivant la Saint Mathieu a lieu la procession à
naviaux (plat de navets qui se servait après la cérémonie).Cette procession réunit les deux Confréries pour la célébration de l'anniversaire de la fondation. La Confrérie des Charitables de religieuse devint civile. Le 13 fructidor an V, suppression de la Confrérie; Le 22 floréal an X réorganisation de la confrérie. En 1849, épidémie de choléra .Les béthunois épargnés virent en Saint Eloi le protecteur de la ville et lui élevèrent une statue inaugurée le 9 décembre 1849.

25019 Béthune – corporations

From: "jean duterage"
Sent: Friday, August 23, 2002 9:24 AM
[div] Corporations de Béthune
En étudiant la liste des corporations qui existaient a Béthune , on peut se faire une idée de l'importance
des industries ,du développement du commerce d'antan.

La "corporation des porteurs au sac" datait sans doute de l'établissement du marché au grain vers 1372.
Les intérêts de la corporation étaient confiés à 4 syndics appelés les 4 hommes.
En 1871, elle comprenait 128 membres, agréés et révocables par la municipalité.

La municipalité nommait alors un syndic, les portefaix en nommaient trois. En échange de ce privilège
ceux-ci devaient apporter leur aide en cas d'incendie.
Le "Sot des Porteurs au sac" ne disparut qu'en 1865 : le samedi précédant la Chandeleur,un portefaix
accompagné d'un tambour, allait de porte en porte, en sautant en cadence, recevoir l'offrande des habitants
qui s'empressaient de la lui donner pour ne pas recevoir au visage une poignée de son....

D'autres corporations : des pelletiers, échoppiers, grossiers, ciriers, espiciers, merciers, archers,d e Saint
Sebastien, de Saint Jacques, des tanneurs, cordonniers, corroyeurs, basaniers,c hirurgiens, drapiers,
costumiers, pourpointiers ....

25021 Béthune – inondation 1841

From: "jean duterage"
Sent: Monday, August 19, 2002 7:39 PM
Subject: [div] inondation

…à propos d'inondation,
Béthune en subit une en 1841, elle ravagea les faubourgs d'Arras, de Saint-Pryet de la porte Neuve les
14,15 et 16 janvier. L'eau commença à se répandre le 14 vers le soir, dans la partie basse du fb d'Arras et
l'on fut obligé de recueillir les habitants au moyen de barques. Le dégât, évalué a environ 9,300 francs,fut
couvert en partie par une souscription.
Bien que préoccupé par son sort,Bethune vint encore en aide, cette même année,aux inondés du Midi de
la France.

25022 Béthune – maires, conseillers et notables

From: "jean duterage"
Sent: Sunday, August 25, 2002 1:13 PM
Subject : [div]BETHUNE-maires,adjoints,conseillers

Quelques patronymes et dates de l'administration municipale de Béthune:

en décembre 1791,Antoine françois jh de Bailliencourt dit Courcol est maire
avec les citoyens suivants formant le Conseil général de la commune :
jacques jh Martel, auguste Robbe, jean Philippe Hulleu, jean baptiste Darquier, antoine Guislain, jh
Ozenne, fidèle bruno Outrebon, alexis Baland, louisLemaire, charles jh Becourt, eloy Courcol, henri
Brassart, henri Baude, françois Fournier, simeon Mongy, jean philippe Hurbiez, ghislain
Baudrez, bruneau Dissaux, ferdinand Herreng.

en décembre 1792, benoit Broudou est maire,
omer Lecigne, jean baptiste Uzel, françois Riche,jean françois Legay, charles Fardel, jean françois
Vandenbussche, francois Courcol,officiers municipaux ;
jacques jh Martel, jacques Pruvost, ferdinand Herreng, louis et pierre Sauvage, albert et
charlesDelafosse, paul francois Cousin, françois Thomas, eloi de Bailliencourt, pierre Desaulty, michel
Bocquet, andré Carpentier,louis Croisier, francois Ricourt,jean alexis Balland, louis Leclercq, felix
francois Deleplanque, stanislas Delautel,notables.

25023 - Béthune – Maisons du Beffroi

From: "jean duterage"
Sent: Monday, August 26, 2002 6:16 AM
[div]Maisons du Beffroi Bethune
…en 1918, lors de l'avance allemande, les projectiles atteignirent le centre de Béthune en grand nombre.
Le beffroi fut littéralement décapité et les maisons sises au bas devinrent décombres. Ceux-ci ne furent
complètement déblayés, notamment avec l'aide d'une centaine de prisonniers allemands que plusieurs
mois après la guerre.
Les 18 maisons flanquant le beffroi formaient un rectangle à peu près régulier de 45m de long sur 20m
de large. La plus grande partie de ces habitations se trouvait vers la rue du Carillon. De l'autre coté du
beffroi n'existait en effet que l'épaisseur d'une maison. Le centre de ce petit îlot était traversé
longitudinalement par un flégard d'un mètre de large environ servant à l'écoulement des eaux.. Un couloir
dans la maison de M.Paulin était la seule voie d'accès au beffroi.

A l'attention des descendants des derniers habitants du pied du beffroi, en voici les noms:
MM.Delannoy, Lemaitre et Duhamel, Dewynter(3 maisons), Mme VveMorel, M.Dath-Locquet, Mme
Vve Callau, MM.Quiret, Hanquelle, Vichery, Paulin, Mme Vve Macquart (2 maisons), MM.Hubersen,
Hérin,Dufresnoy et Gislain

25024 Béthune – noms de ses habitants

From: "jean duterage"
Sent: Thursday, August 15, 2002 4:40 PM
Subject: [gennpdc] [div] les noms des habitants de BETHUNE

… dans les années 20, M. R. Duquesnoy - Favrod dans son étude d'histoire locale nous livre ceci: Les
habitants de Béthune ne portaient autrefois qu'un prénom chrétien ou profane. Au XII ième ,les bourgeois
ou manants ajoutèrent à leur nom celui de la localité dont ils étaient originaires et qu'avaient habité leurs
ancêtres. Mais ce n'était encore qu'un remède insuffisant contre la confusion. Vers la fin du règne de
Philippe Auguste s'introduit l'usage du surnom qui devient un nom fixe(Bernard,Grégoire,Guillaume)et
on constate l'apparition des noms propres nouveaux et expressifs:
1° empruntés à une qualité ou à un défaut physique : Lelong, Lefort, Lebrun, Rose, Baux...;
2° à une indication de nationalité : Flamand...;
3° ou de localité : Richebourg, Hersin, Noulette, Deguines, Darras...;
4° dérivant de désignations topographiques ou de mots ayant des affinités avec l'agriculture ou le
règne végétal : Décamps, Dujardin, Dupuis, Dupuich, Dubuisson, Fontaine, Petitprez, Desmaretz,
Pontfort, Delplace, ou voies de communication : Duchemin, Delrue, ou bois et forêts, arbres : Dubois,
Delehaye, Duchesne, Chesnoy, Duquesne, Duquesnoy, Dutilleul, Dufresne, Dufresnoy, Rosiaux;
5° empruntés au caractère : Sauvage, Boudart, Outrebon, Legay, Lesage, Lebon, Lheureux, Vaillant,
Galand, Clément;
6° à une profession : Boulanger, Carpentier, Cordier, Bouchez, Cuvelier, Magniez, Potiez;
7°rappelant les titres et fonctions, dignités ou métiers : Sénéchal, Fiévet, Chevalier, Bourgeois, Mayeur,
Doyen, Prévost, Lepretre, Lemoine, Lecomte, Leveque, Leroy, Mercier ;
8° à des allusions à des animaux : Lecat, Lequien, Quéva, Baudet, Singer, Faucon, Pinchon, Leloup,
Leleu, Laigle, Cailléret, Henneton.
Le nom devint pour les membres d'une même famille un signe de reconnaissance et un élément de
patriotisme communal.
Parmi les noms de béthunois célèbres, citons :
Quènes ou Conon de Béthune,trouvère du XIIè s.
Everard, grammairien du XIIè s.
Salvage(Sauvage)poète du XIIIè s.
Buridan, recteur de l'université de Paris(v.1298-1358).
Lepetit,historien(1546,ap.1615).
Jamot, docteur en médecine et poète XVIè s.
Bail,écrivain(1777-1847).

25025 Béthune – Rue du carnier vers 1725
From: "jean duterage"
Sent: Friday, August 23, 2002 3:47 PM
[div]Bethune-Rue du Carnier.vers1725.

…en réponse à Pierre qui recherche un ascendant qui habitait la Rue Saint André du Carnier (plus tard
rue St Vaast 1867, puis rue Saadi Carnot).
Elle partait de la Grand Place (Marché aux grains 1725) pour aboutir vers le nord au Bastion de la
vieille Porte et Poterne. Elle passait derrière la paroisse St Vaast et avait de riches maisons ou logeaient
le marquis de Longaste, le sieur du Hautoy, le baron d'Hinges, le comte de Marles, le comte du Hays de
la Pleisse, madame de Verquigneul (et Jacques Rimet bien entouré!).

25020 - Béthune - Le vieux Béthune
From: "jean duterage
Sent: Sunday, September 08, 2002 7:54 AM
Subject [div]Le vieux BETHUNE

Autrefois, les rues étroites, tortueuses et boueuses où l'on rencontrait porcs, poules et chiens nous
sembleraient aujourdh'ui difficiles à vivre ! les trottoirs étaient si étroits que l'on ne pouvait y passer à
deux de front, lest toits des maisons avançaient, les étages se surplombaient ; les becquereaux
déversaient les eaux de pluie sur les passants. Certaines façades étaient en bois ouvragé, d'autres en
pierres sculptées. Il existait de nombreuses auberges ce qui prouve l'importance de la ville d'alors. Dans la
rue de l'Engannerie(tromperie), (rue Grosse Tête),on voyait l'auberge de la Grosse Teste et celle de la
Rose. Sur la Grand Place: Auberges du Lion d'Or, de la Gloriette, des Trois Serpents,d u Cygne, du Cerf.
La rue de la Vigne(rue du Rivage canal proche des glacis, rue Albert 1er) avait l'auberge du Singe d'Or
et celle des 3 faucilles. La rue du Four entre Deux Pierres (rue du Carillon) avait la maison du Rouge
Chevalier et celle des 3 Rois. La rue du Carnier (rue Saadi Carnot);avait de très riches maisons, de même
la rue des Grands Becquereaux (rue Gambetta), plus la maison était importante, plus les becquereaux
(gargouilles) étaient volumineux