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> tireur de blanc, profession
rguenot
posté 03/04/2013 à 17:40
Message #1


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Bonjour
Je retrouve chez un ancêtre la profession de cultivateur et de "tireur de blanc"
Que signifie cette expression de tireur de blanc
Cordialement
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paaubertin
posté 03/04/2013 à 18:08
Message #2


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Bonjour,

si vous avez trouvé cette profession à Bouvigny-Boyeffles, cela n'est pas étonnant ! Le tireur de blanc est en fait un extracteur de calcaire pour en faire des pièces pour le bâtiment.

En regardant les maisons d'Artois dans cette région, la plupart de leurs muras sont construits avec une alternance de pierres blanches et de quelques rangs de briques rouges.

Votre question n'étant pas spécifique à ce secteur et pouvant intéresser d'autres lecteurs, je la déplace vers le sous-forum Tout le Monde en parle, après avoir corrigé votre titre aussi...
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rguenot
posté 05/04/2013 à 18:47
Message #3


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Bonjour
Merci beaucoup pour cette info
Cordialement


Citation (paaubertin @ 03/04/2013 à 18:08) *
Bonjour,

si vous avez trouvé cette profession à Bouvigny-Boyeffles, cela n'est pas étonnant ! Le tireur de blanc est en fait un extracteur de calcaire pour en faire des pièces pour le bâtiment.

En regardant les maisons d'Artois dans cette région, la plupart de leurs muras sont construits avec une alternance de pierres blanches et de quelques rangs de briques rouges.

Votre question n'étant pas spécifique à ce secteur et pouvant intéresser d'autres lecteurs, je la déplace vers le sous-forum Tout le Monde en parle, après avoir corrigé votre titre aussi...

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plampin
posté 06/04/2013 à 11:24
Message #4


Confirmé
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Bonjour à tous,
Comme le dit Pierre-André cette pierre blanche est de nature calcaire, c' est en fait de la craie, tout simplement.
Cette craie est très fissurée en surface, mais plus en profondeur on trouve des bancs plus compacts, aptes à la construction après taille à l' herminette ( on voit très bien les traces de l' outils sur les murs (*).
Il fallait donc "tirer du sous-sol" ce matériau de construction, d' où l' expression ci-dessus.
Cette craie est cependant "gélive", c' est-à-dire qu' après avoir été humectée par la pluie ou la neige elle peut éclater sous l' effet du gel. Il est donc nécessaire de protéger les blocs de la partie supérieure des pignons ( les autres murs étant protégés par les débords de toits). La solution était habituellement de terminer ces murs par quelques rangées de briques. (**)
Pour joindre l' agréable à l' utile les artisans s' efforçaient de donner un caractère artistique à ces protections de briques en utilisant des formes basées sur des motfs variés de "dents de scie", de "grecques", d' accolades ...
On en trouve de très belles dans la plupart des villages qui ont été épargnés par la Grande Guerre ( à l' ouest d' une ligne Arras, Souchez, Béthune)
Pierre
(*) Croyant bien faire, certains propriétaires font disparaître ces traces d' herminette par ponçage: le mur perd alors malheureusement tout caractère.
(**) Les briques, faites d' argile cuite au bois, étaient sans doute plus chères que les "pierres blanches".

Ce message a été modifié par plampin - 06/04/2013 à 11:25.
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