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15003 Après NOM (dit Le Jeune ou dit l'Ancien)

QUESTION :
"J'ai dans mon arbre un CARIDROIT Jean-Baptiste ° vers 1696 (sosa 512) dit "Le jeune"
Je me demande si ce CARIDROIT J-B a un frère de même prénom, plus âgé que lui?
Et est-ce un manque d'imagination des parents?"


REPONSES :

L. HAFFREINGUE
le 2405 2001 16:19
Coutume plus que manque d'imagination. On donnait pour les premiers nés les prénoms des grands parents, ceux des parents, ensuite les prénoms des oncles, tantes qui sont fréquemment les parrains et marraines des nouveaux-nés. Résultat plusieurs fréres et soeurs peuvent porter les mêmes prénoms mais aussi les cousins germains et cousines germaines, ce qui complique beaucoup les recherches.

Pour Jean-Baptiste dit "le jeune" il y a plusieurs solutions à votre question : le jeune pour le différencier de son père qui porte le même prénom ou bien d'un oncle, un frère ou même un cousin germain un peu plus âgé. Puis pour "simplifier" les choses vous allez peut-être retrouver quelques décennies plus tard votre Jean-Baptiste le jeune devenu Jean-Baptiste l'ancien.


Yves CROAYNE
24052001 18/38
On constate souvent dans les tables de naissances et baptêmes que plusieurs enfants portent le même prénom.
Mais on constate tout aussi souvent dans les tables de décès que le premier enfant est décédé très jeune, ce qui était malheureusement souvent le cas à l'époque.
On donnait alors le même prénom à un frère ou une soeur puinés qui avaient d'ailleurs aussi souvent les mêmes parrain et marraine.
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Jeran BUON
25 mai 2001 11:05

Je signale que trouver le baptême d'un enfant ayant les mêmes parents et portant les mêmes prénoms qu'un précédent est une forte présomption que le précédent est décédé avant en bas-âge. Il faut savoir qu'une petite proportion (en général quelques pourcents) des sépultures d'enfants en bas-âge n'étaient pas portés sur les registres paroissiaux du XVIIIème siècle. Ceci était dû à la négligence des curés qui pensaient que personne ne viendrait réclamer un certificat de décès pour ces enfants morts. Il arrive donc qu'on ne trouve pas l'acte de sépulture du premier enfant. Cette particularité est utilisée par les historiens démographes pour estimer ce sous-enregistrement des décès et corriger les tables de mortalité basées sur les actes de sépulture.