Quartier des classes de Dunkerque (liste de noms ) pour l'année 1791, Etat nominatif des citoyens exerçant des professions maritimes Options

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Quartier des classes de Dunkerque
Syndicat de Dunkerque
Etat nominatif des citoyens exerçant des professions maritimes est âgés de 24 ans et au dessus qui sont domiciliés dans l'étendue des paroisses de Dunkerque, Mardick, Grande-Synthe et Petite-Synthe,
Composant le syndicat des classes de Dunkerque. Noms et Surnoms des gens de Mer
Fait le 02 mars 1791 à Dunkerque
Mathieu Thomas CARRUE, 53 ans
Jean Louis BOUCHARD, 52 ans
Pierre BENARD, 46 ans
Jean Nicolas EVRARD, 48 ans
Jean Nicolas BLANCKARD, 47 ans
Pierre BARRA, 47 ans
Pierre N. CARRU, 49 ans
Jean N. LAMOUR, 45 ans
Jean Louis ARSE, 43 ans
Pierre DRUELLE, 45 ans
Louis TURBAU, 44 ans
Nicolas ZONEKING, 45 ans
Antoine ALEXANDRE, 47 ans
Jean Jacques GUISE, 42 ans
Louis M. BLANCKARD, 46 ans
Jacques BENARD, 44 ans
Laurent GOSSART, 45 ans
Adrien ARSE, 42 ans
Fait le 10 mars 1791 à Dunkerque, pour la paroisse de Mardick
Pierre Louis BERMONT, 65 ans
Nicolas DAULIN, 78 ans
Jean Louis BLANCKART, 52 ans
Jacques François DESSINGUE, 48 ans
Antoine ZONEKINGH, 39 ans
Jacques GODDIN, 35 ans
Nicolas SALMON, 58 ans
Jean Jacques ZONEKINGH, 42 ans

Lettre du 27 mars 1780 fait à Mardick

Aujourd'hui, vingt septième jour de mars mil sept cent quatre vingt, nous Commissaires des classes de la Marine au Quartier de Dunkerque nous ferions transportés sur le terrain de l'ancien Fort de Mardick, aux habitations des Pêcheurs, qui y sont établis, et dans la maison du nommé Jacques Louis BLANCKART, faisant fonction de Syndic des Matelots, pour y faire la revue des officiers mariniers et Matelots, qui avaient fait leur retour chez eux par congé limité.

Lequel susdit BLANCKART nous a déclaré avoir l'ordre qui lui en avait été donné, averti tous les Marins de son district, ou leurs parents, de se rendre chez lui ce jour a l'heure indiquée.

Que nous Commissaire des Classes, après avoir appelé et dénommé les vingt marins désignés ci-dessus, leurs parents nous auraient déclarés, que ne pouvant plus résister à toutes les tracasseries, qui leur étaient faites et suscitées par les préposés de M. de la Molière. Ils avaient été obligés de quitter le pays, parce qu'il n'était pas possible aux Pêcheurs de continuer leur résidence au fort, n'y trouvant plus de ressource pour eux, ni de pâturage pour leurs bestiaux, ils avaient été forcés d'aller ailleurs chercher les moyens de pouvoir vivre, et d'élever leurs familles, qu'ils nous requéraient de recevoir leurs représentations, pour les faire parvenir à Monseigneur DESARTINE, Ministre de la Marine, a quoi nous aurions consenti, et les avons joint au procès verbal, que nous avons clos et arrêté à Mardick les dits jours.