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Message
#21
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Expert ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bienfaiteur Messages : 1 772 Inscrit : 20/01/2007 Lieu : 45370 CLERY-SAINT-ANDRE Membre no 2 812 Logiciel: GeneWeb ![]() |
Bonjour à toutes et tous, bonjour Eric
Que ce soit le travail qui ait amené des artésiens - ayant des difficultés pour survivre - vers la Flandre, où il y avait des besoins de main d'oeuvre, je le pense également. Mais dans la région de Morbecque (et d'Hazebrouck) je ne crois pas que ce soit lié au textile, c'est à mon avis - pour la majorité des migrants - l'agriculture. J'ai trouvé des arguments allant dans ce sens dans "L'histoire des provinces du Nord (1500-1789)" de Alain Lottin et Philippe Guignet - Au 18ème siècle, le textile se développe surtout dans les campagnes sous la forme de petits ateliers domestiques ; les zones de développement sont celles à forte densité démographique où existe une surpopulation rurale (page 313 et suivantes) - Ce qui est le propre de la Flandre, c'est une agriculture très avancée : à la fois intensive (et forte consommatrice de main d'oeuvre) et sophistiquée, notamment en matière de fumage des sols et d'assolement (pages 207 et suivantes) Pour ce qui est de l'impact du rattachement de la Flandre au royaume de France : pour Hazebrouck et la châtellenie de Cassel c'est 1678. De fait on y observe bien vers 1650-1700 l'apparition de patronymes à consonance française. Mais les frontières étaient-elles si "imperméables" à l'époque ? Peut-être est-ce le fait qu'à la suite des différents traités la langue française ait été davantage valorisée, qui a aplani l'obstacle de la langue pour les émigrants artésiens ? Ici c'est pure hypothèse, je n'ai rien qui le confirme Cordialement Pierre |
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Message
#22
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Confirmé ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membre + Messages : 485 Inscrit : 25/02/2008 Lieu : Aix en Provence Membre no 7 063 Aide possible: Morbecque Steenbecque Logiciel: Heredis ![]() |
[Bonjour à tous,
Merci Pierre et Eric de cogiter avec moi.. Gagner sa vie est le plus souvent la principale raison de quitter son village.. Mais pour mon ancêtre , les questions sont plutôt : pourquoi de l'Artois à la Flandre, est il venu seul ? ou a t il rejoint quelqu'un déjà installé ? a t il fait venir des frères, cousins ou autre.. Dans les migrations, se combinent souvent l'aventure individuelle et l'entraide de gens d'une même origine.. Pour l'instant, Philippe LAIGLE me semble être arrivé seul : il n'y a pas trace de frères à son mariage et dans les P&M de ses enfants à Boëseghem puis Morbecque. Il a du trouver de quoi s'employer à Boêsegem, tout comme sa femme qui elle est originaire de Hondeghem : à leur mariage, il est dit "tous deux en service depuis longtemps dans cette paroisse". Les témoins sont un frère de la mariée, Jean François Berteloot boucher à Boëseghem et Jean François Milleville (?). à son décès, il est dit journalier tout comme ses fils.. et son père était peigneur de sayette à Magnicourt en Comté.. Ses fils vivants seront journaliers agricoles. Une trajectoire certainement classique de migration rurale, pour ceux qui n'avaient que leurs bras pour gagner leur vie. Bonnes recherches à tous Annick |
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