LEQUIEN X1 DUPONT X2 FAYOLLE, Ecques? Options

[jbrismalin]

Bonjour,

Je recherche le mariage entre Adrien LEQUIEN et Marie Anne FAYOLLE entre 1710 et 1727… peut être du coté d’Ecques d’où doit être originaire la mariante… Mais je n’ai pas cherché dans les registres en ligne.

C’est en réponse au sujet LEQUIEN ouvert par Damien… j’ai ouvert celui-ci pour essayer de satisfaire aux règles.

Mon espoir serait qu’on retrouve plus de traces d’Adrien LEQUIEN junior époux DUPONT, qui a bien dû avoir d’autres enfants en dix ans de mariage ; ou encore, qu’on retrouve des contrats de mariage dans le Gros de St-Omer, dans ces années 1690-1720, qui permettraient de retrouver des membres de toutes ces branches, avec des liens de parenté avérés.

J’ai bien trouvé des renseignements sur Adrien LEQUIEN et ses sœurs, mais pas de parenté plus éloignée... Mais mes quelques relevés sont une petite partie de l’iceberg GROS DE ST OMER.

Je considère que c’est le même Adrien LEQUIEN qui se marie deux fois, à cause de sa marque, un « 6 », mais ça demanderait à être consolidé, entre autres avec le mariage LEQUIEN X FAYOLLE.

Voilà les actes, chronologiquement :

Gros de St Omer, contrat de mariage 63 du 05/08/1702
Adrien LEQUIEN (marque : un cercle) jeune homme à marier laboureur demt au village de Roquetoire suffisamment âgé fils de feus Pierre et Jeanne MANTEL d’une part (apport : en meubles mouvant par ménage, grains battus et à battre, avesties, bestiaux, ustensiles de labour et autres la somme de 600 livres, et il lui compète à l’encontre de ses sœurs sa part d’immeubles délaissés par le trépas de sa mère, encore communes).
Marie Jeanne DUPONT fille à marier de Pierre laboureur demt à Wisques et de feue Jeanne DUPONT assistée de son dit père et de Pierre DUPONT (signe) son frère d’autre part.

Gros de St Omer, contrat de mariage 230 du 31/01/1711
Pierre SCOTTE tanneur demt en cette ville veuf de Marie Anne DUHIET d’une part… assisté de Martin SCOTTE son père.
Marguerite LEQUIEN (croix) jeune fille à marier de feus Pierre et Jeanne MANTEL demt en cette ville d’autre part.
Aucune déclaration d’apport…

Gros de St Omer, convention 63 du 02/11/1713
Adrien LEQUIEN (marque : 6) demt à Roquetoire a en bail deux mesures et demi quartier de terres situées à Roquetoire qui appartenaient à Jean DUBOIS Me boulanger en cette ville. Il déclare « résilir » dudit bail une mesure faisant celle qui est en « quarré » et consent que Marie LEQUIEN (signe) sa sœur puisse la louer à qui bon lui semblera, moyennant ce qu’elle a promis de lui diminuer le rendage de 7 livres 10 sols.

Gros de St Omer, vente 532 du 01/02/1714
Jean DUBOIS (signe) Me boulanger en cette ville, Adrien LEQUIEN (marque 6) laboureur demt à Roquetoire et Marie LEQUIEN (signe) fille majeure demt en cette ville… Vendent à Pierre SCOTTE (signe) tanneur demt en cette ville et Marguerite LEQUIEN (croix) sa femme, la part qui leur appartient dans un tiers d’un jardin à labour contenant six quartiers et demi situé à Ghistedde… en sorte qu’au moyen des présentes et avec la part des acheteurs dans ledit jardin, ils auront droit d’un tiers... Suivre la cotte et ligne de ladite Marguerite LEQUIEN comme parente du chef dont ledit jardin procède et remploi des deniers qu’elle a porté à mariage... Moyennant 93 livres.

Marguerite LEQUIEN apprend à signer entre 1714 et 1720… mais refera une marque en 1726…

Gros de St Omer, Partage 11 du 17 juillet 1720 (relevé Catherine DUBREUCQ)
Furent présents Marie LEQUIEN (signe QUIEN) jeune fille à marier et majeure demeurant en cette ville, Pierre SCOTTE (signe SCHOTTE) tanneur demeurant en cette ville et Marguerite LEQUIEN (signe QUIEN) sa femme, les dites LEQUIEN sœurs, enfants et héritières de Jeanne MANTEL icelle sœur et héritière de Marguerite MANTEL, partage : terres à Quiestède, Ecques, rente due par Mathieu CHRESTIEN à cause de Marie Catherine CHRISTOPHE sa femme, les seconds comparants s’engagent à acquitter tous les obits fondés tant par maître Antoine MANTEL vivant curé de Quiestède que par Marguerite MANTEL.

Gros de St Omer, transaction 19 du 03/06/1726
Marie LEQUIEN (signe) ancienne fille demt en cette ville, Pierre SCOTTE ouvrier tanneur aussi demt en cette ville et Marguerite LEQUIEN (marque w) sa femme, lesdites LEQUIEN nièces et héritières de Marguerite MANTEL qui fut sœur et héritière de Me Antoine MANTEL prêtre curé de Ghistede d’une part. Nicolas MARCOTTE laboureur demt à Zudausques, Jacques Philippe WARINGHEM demt à Blaringhem mari de Marie Marguerite MARCOTTE, lesdits MARCOTTE neveu et nièce de feu Me Jean MARCOTTE vivant prêtre curé d’Ecques, lequel a été exécuteur testamentaire dudit feu Antoine MANTEL d’autre part. Procès au sujet d’un compte que les premiers ont prétendu leur devoir être rendu par les seconds… ledit feu MANTEL décédé il y a près de vingt ans… compte dudit MARCOTTE pris pendant le siège d’Aire par l’ennemi…

Adrien LEQUIEN ne participe pas à ces 2 actes… Pourquoi ?

Gros de St Omer, vente 438 du 25/11/1727
Adrien LEQUIEN (marque 6) laboureur demt à Quiestède et Marie Jeanne FAYOLLE (signe Marie Anne FAIOLLE) sa femme. Moyennant 750 livres dont reçu 500 d’Antoine GRISSELIN journalier demt à Ecques et de Marie Jeanne MAY sa femme et le reste dans un an, vente de six quartiers quinze verges de terre à labour enclos séant au terroir dudit Ecques hameau de blan mare, procédant à la venderesse de la succession de Cornille FAYOLLE son père.

Gros de St Omer, vente 138 du 17/06/1730
Adrien LEQUIEN (marque 6) laboureur demt à Quiestède et Marie Anne FAYOLLE (signe) sa femme, icelle cousine et héritière à concurrence de ses droits de Marie Jeanne Joseph CHRESTIEN d’une part. Marie Jeanne HOLQUIN veuve d’Antoine CHRESTIEN demt à Ecques mère de ladite CHRESTIEN d’autre part…. … Moyennant 40 livres reçus de ladite HOLQUIN, les premiers comparants lui cèdent 40 verges de terre à labour séantes au camp blamelart terroir d’Ecques…

Bonnes recherches.

[brvasseur]

Bonjour Joël,

Ça ne répondra pas à votre demande mais,juste pour info,Adrien LEQUIEN et Marie Anne FAYOLLE ont un fils,Pierre Joseph,âgé de 27 ans,qui se marie le 09.07.1744 à Campagne-lès-Wardrecques avec Marie Angélique CAINNE (?) :
5 MIR 205/1 vue 43/1464 >>> http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...fe71678e9181375

Bon après-midi.

[jbrismalin]

Bonjour Bruno,
Merci, beaucoup, ça donne une idée où et quand chercher les décès des parents.
Je suis allé voir les CM, et on a :

Gros de St Omer, contrat de mariage 76 du 04/07/1744
Pierre Joseph LEQUIEN jeune homme à marier demt au village de Baudringhem fils de feu Adrien et d’encore vivante Marie Anne FAYOLLE, assisté de sa dite mère, de Marie LEQUIEN sa sœur ? germaine ? tante ? paternelle ? (surcharge… mais signature de Marie QUIEN, et qui correspond à la signature de sa tante) d’une part….
Marie Angélique CANNE/CAINNE jeune fille à marie demt au même lieu de Baudringhem des feus Antoine et Catherine SERGEANT, assistée de Jean Charles CANNE son frère germain, de Georges HERMAN laboureur à Wardrecques et Marie Jeanne CANNE sa femme et de Jacques Joseph BOUGE son neveu d’autre part.

Gros de St Omer, contrat de mariage 48 du 26/04/1749
Mathieu LEQUIEN jeune homme majeur manouvrier demt à Wardrecques fils d’Adrien et de Marianne FAYOLLE, vivants ses père et mère d’une part.
Marie Antoinette AUBERT jeune fille à marier de feu Philippe et d’encore vivante Marianne DELEMAIRE demt à Racquinghem, assistée de sa dite mère demt audit lieu et de Jean Baptiste AUBERT son frère germain d’autre part.
(Mariage religieux à Racquinghem le 29/04/1749 : il est journalier à Wardrecques, âgé de 31 ans)

Et j’en profite pour affiner la date du mariage LEQUIEN FAYOLLE : entre 1710 et 1715.

Gros de St Omer, vente 207 du 29/11/1715
Adrien LEQUIEN (marque : 6 couché) laboureur à Roquetoire et Marie Anne FAYOLLE sa femme… Vendent à Antoine CHRESTIEN laboureur demt sous la paroisse d’Ecques… et Marie Jeanne HOLQUIN sa femme… des terres à Ecques…

[brvasseur]

fils de feu Adrien et d’encore vivante Marie Anne FAYOLLE,

fils d’Adrien et de Marianne FAYOLLE, vivants ses père et mère d’une part.

Re bonjour Joël,

Y a comme un os sur les CM ! Adrien est " feu" en 1744 et "vivant" en 1749...... (IMG:style_emoticons/default/blink.gif)

[jbrismalin]

non Bruno, si c'est écrit vivant, c'est qu'il est décédé... la logique des formules de l’époque (IMG:style_emoticons/default/rolleyes.gif)


à la place de "vivant", lisez "en leur vivant". Donc en 1749 ils sont tous les deux décédés.

[brvasseur]

non Bruno, si c'est écrit vivant, c'est qu'il est décédé... la logique des formules de l’époque (IMG:style_emoticons/default/rolleyes.gif)

Bon sang mais c'est bien sûr ! sot que je suis! (IMG:style_emoticons/default/biggrin.gif)