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> FRANçOIS X GRAU(X), Festubert
lmeresse
posté 16/04/2020 à 17:52
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Bonjour à tous

Je recherche le mariage et les dates de naissance de FRANCOIS Antoine Philippe décédé 26/12/1740 à Festubert 5 MIR 330 / 2 FESTUBERT 1715 - 1773 p 263 , 264 / 1453
marié à GRAU(X) Marie Magdeleine
décédée le 18/11/1739 Festubert p 212,213/1453 5 MIR 330/2 Festubert 1715-1773

Je vous remercie de l'aide

Lysiane
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paaubertin
posté 17/04/2020 à 23:28
Message #2


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Bonjour Lysiane,

par les âges aux décès, on peut donner comme dates approximatives de naissances
pour Antoine Philippe FRANCOIS : 1670
pour Marie Madeleine GRAU : 1679

La première naissance connue pour ce couple qui a au moins 4 enfants est en 1705.

Le mariage a donc sans doute lieu entre 1699 et 1705.

Je crains qu'on puisse difficilement progresser car les FRANCOIS sont nombreux à Festubert avec des homonymes. Quand à Marie Madeleine GRAU, on peut présumer qu'elle ne serait pas de Festubert et c'est sans doute dans sa paroisse que le mariage a été célébré, car on trouve d'autres mariages à la période indiquée mais pas le leur.

(IMG:style_emoticons/default/sad.gif)
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lmeresse
posté 19/04/2020 à 06:54
Message #3


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Bonjour à tous Bonjour Pierre-André

Je crains d'en rester à ce stade , j'ai consulté les registres de Festubert et je n'ai rien trouvé mais je suis peut-être passée à côté
la lecture est très compliquée

bonne journée à tous
prenez soin de vous

Lysiane
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bcourcel
posté 28/04/2020 à 10:58
Message #4


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Bonjour Lysiane et à tous


Concernant les GRAUX, on peut localiser leur présence, pour les plus GRAUX sur Aubers, Lorgies , Neuve Chapelle, et les moins GRAUX sur Illies, Herlies, Fromelles, (IMG:style_emoticons/default/biggrin.gif) donc de l’autre côté de l’axe La Bassée/ Estaires Problème pour celles-ci situées sur la ligne de front 14/18, plus de BMS avant 1737, il faut donc se palucher entre autres, les relevés notariés, (rien vu de probant dans les index Béthencourt et Notaires d’Artois) terriers et dénombrements, pour espérer retrouver, faute à ce jour d’un X, au moins un lien déterminant la filiation des 2 sœurs Marie Magdeleine X à Antoine Philippe FRANCOIS et Marie Jeanne, marraine en 1705 d’un enfant du couple, (pas de lieu d’origine indiqué pour cette dernière) acte dans lequel elle est dite sœur de la mère du sus-dit. Travail laborieux sur lequel se penche également mon ami Bernard Deleplanque qui a une bonne connaissance des fonds de ce secteur. Mais il n’en est sans doute pas le seul et je pense que vous pourriez tenter d’ouvrir un sujet sur le forum des Weppes. D’autre part il est intéressant de savoir que Festubert avait une singulière particularité : celle de la culture, du rouissage, dans les marais du Bas Cuinchy et Festubert,, de l’exportation massive chez les nombreux tisserands locaux, du lin, qui occupait 80 % de la population. Donc forte probabilité d’un X FRANCOIS/GRAU dans le secteur ci-dessus.

Et pour finir, car il ne faut pas que « collectionner nos ancètes » un brin d’histoire ( j’aime bien ça) et malheureusement d’humour noir en cette actuelle circonstance : c’était pas les pangolins qui mangeaient les sauve-souris et les humains qui mangeaient les pangolins mais ce qui suit y ressemble beaucoup l'histoire est un éternel recommencement (extrait de SALOME Etude de Démographie Historique B.COURCEL)

LA TERRIBLE EPIDEMIE DE DYSENTERIE DE 1750/1751: LES ELEMENTS PERTURBATEURS


En 1750 une effroyable épidémie ravage la région, dont on pense arriver progressivement depuis quelques années à en localiser l’épicentre et également à en définir la cause réelle. Cette épidémie de dysenterie amibienne, transmise par l’eau contaminée survenant généralement à la suite d’un été particulièrement chaud si ce n’est caniculaire (génie génétique et épidémique)

Au-delà de La Bassée (côté Artois) s’étendait une immense zone marécageuse couvrant en partie les terroirs de Festubert, Cuinchy, Annequin, Cambrin, Richebourg St-Vaast, jusqu’aux abords des marais de Beuvry. Dans ces eaux stagnantes et croupies on y pêchait malgré tout, on y abreuvait le bétail mais on y développait surtout une activité florissante et très lucrative qui dans ces villages employait parfois une grande partie de l’année, près de 80 % de la population (à Festubert). Celle de la transformation du lin par rouissage, ébrouissage, et séchage. Cette activité avait la particularité, lors des périodes de rouissage, d’engendrer un gaz méphitique d’une odeur répugnante qui empestait et infectait l’air. La très large commercialisation de ce produit auprès d’une multitude de tisserands qui trouvaient dans cet artisanat quelques revenus substantiels est sans nul doute, l’un des facteurs les plus aggravants de cette épidémie, si ce n’est à lui seul, l’élément déclenchant. Ces eaux infectées de larves, de toutes sortes d’éclosions de moustiques, de miasmes des marais et leurs toxines, propagèrent ainsi l’infection en chaîne, provoquant des fièvres pernicieuses, putrides, pituitaires, des maladies vermineuses, des vomissements glaireux des mucosités nasales, dont les premiers symptômes se manifestaient généralement, par des délires assoupissants, et des apparitions pétéchiales sur la peau. En à peine cinq mois de temps, ce mélange explosif, et à la fois ambulatoire, atteignit et se diffusa sur les axes principaux partant de la Bassée vers Béthune, Lens, Lille, Estaires, et Armentières. La contamination fut immédiate, s’étendant par contacts humains et animaliers sur la place des foires et marchés, chez ces nombreux tisserands qui transformaient ce produit de base en produit semi-fini. Le point de départ de cette épidémie apparaît dès les premiers jours de septembre 1750 et atteint son apogée fin novembre, début décembre 1750, et s’enraille progressivement jusqu’aux premiers jours de janvier 1751. Des familles entières furent ainsi décimées sur une période d’à peine quelques semaines de temps. D’après mes relevés de populations qui ont été effectuées depuis plus de 40 années sur quelques 30 de villages environnants, on estime que certaines paroisses perdirent, ceci étalé sur un peu plus de 4 mois, de 25 à 35 % de leurs habitants pour celles les plus touchées. S’ensuit une période, tout aussi sombre, étroitement liée à la précédente, celle de l’augmentation constante dans les années qui suivirent, et ce jusqu’en dans les années 1772, du prix des céréales essentielles à la survie de l’homme et de son bétail : le blé l’orge et l’avoine.

Ce message a été modifié par bcourcel - 28/04/2020 à 13:39.
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lmeresse
posté 28/04/2020 à 16:49
Message #5


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Bonjour Bernard

Merci pour cette page d'histoire des plus enrichissantes

Bonne fin de journée
Lysiane
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