DE DOUAY x DEBERLES, Berles-au-Bois Options

[jvasseur]

Bonjour,


Je cherche à appréhender l'entourage du couple Pierre DE DOUAY x Marguerite DEBERLES demeurant à Berles-au-Bois dans la première moitié du XVIII°..

Mariage le 10 février 1698 à Berles-au-Bois.
Témoins : Jean MUCHEMBLED - Jean DEBERLES

Baptême d'une fille prénommée Marie Madeleine le 10 octobre 1700.
Marie Madeleine DE DOUAY épouse le 03 juillet 1724 à Berles-au-Bois Jean DECAMBRAY.



Nota : Les aieux de Pierre DE DOUAY semblent originaires du secteur de Douai.

Convenances de mariage passées devant les échevins de Douai le 24.05.1533 ref 652.
n°5340 on trouve un certain Ernoul DE DOUAY époux d'Augustine SOLLON, fille de Jean.
Cette dernière apporta des terres à Berles et Pommier. reference: 1337

Avec mes remerciements,
Joël

[pchabot]

Bonjour,


Je cherche à appréhender l'entourage du couple Pierre DE DOUAY x Marguerite DEBERLES demeurant à Berles-au-Bois dans la première moitié du XVIII°..

Mariage le 10 février 1698 à Berles-au-Bois.
Témoins : Jean MUCHEMBLED - Jean DEBERLES

Baptême d'une fille prénommée Marie Madeleine le 10 octobre 1700.
Marie Madeleine DE DOUAY épouse le 03 juillet 1724 à Berles-au-Bois Jean DECAMBRAY.



Nota : Les aieux de Pierre DE DOUAY semblent originaires du secteur de Douai.

Convenances de mariage passées devant les échevins de Douai le 24.05.1533 ref 652.
n°5340 on trouve un certain Ernoul DE DOUAY époux d'Augustine SOLLON, fille de Jean.
Cette dernière apporta des terres à Berles et Pommier. reference: 1337

Avec mes remerciements,
Joël

Bonjour ,

Si cela peut aider.
Le 09/07/1726 à Berles au bois , mariage de Jean Philippe Douay avec Madeleine Cresson, témoin Jean Decambray et Jean Charles Muchembled.
Cordialement

Philippe

[alleroy]

Bonsoir à tous,

je n'ai pas de réponse sur l'ascendance de Pierre de DOUAY x Marguerite DEBERLES mariés à Berles le 10 février 1698, mais quelques indices

pour commencer, les témoins :

1 - Jean MUCHEMBLED
sergent (à Berles-Au-Bois, 1742 - 29 octobre 1750), garde des bois (à Berles-Au-Bois, 1740 - 29 octobre 1750)

Né en 1675
Décédé le 29 octobre 1750 (jeudi) à BERLES-AU-BOIS 62123, à l'âge de 75 ans
Inhumé le 30 octobre 1750 (vendredi) à BERLES-AU-BOIS 62123

Marié le 20 novembre 1715 (mercredi) à BERLES-AU-BOIS 62123, avec :

Marie Jeanne COQUEL, née le 22 mai 1686 (mercredi) à BERLES-AU-BOIS 62123,
baptisée le 22 mai 1686 (mercredi) à BERLES-AU-BOIS 62123,
décédée le 25 décembre 1742 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 56 ans ,
inhumée le 26 décembre 1742 (mercredi) à BERLES-AU-BOIS 62123
(Parents : Martin COQUEL 1659-1710 & Marie Agnès DUPONT 1665-1710)

Jean MUCHEMBLED est le fils de Martin MUCHEMBLED,
né en 1639, décédé le 10 mai 1694 (lundi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 55 ans ,
inhumé le 10 mai 1694 (lundi) à BERLES-AU-BOIS 62123
Marié avec :
Jeanne de DOUAY,
née en 1654,
décédée le 11 novembre 1710 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 56 ans

donc Pierre de DOUAY et Jean MUCHEMBLED sont certainement cousins ( à trouver )

le 2ème témoin au mariage : Pierre DEBERLES (et non Jean DEBERLES comme tu as écrit Joël )

2 - Pierre DEBERLES
Né en 1662 à BERLES-AU-BOIS 62123
Décédé le 16 juillet 1722 (jeudi) à BERLES-AU-BOIS 62123, à l'âge de 60 ans
Inhumé le 16 juillet 1722 (jeudi) à BERLES-AU-BOIS 62123
Marié le 1er décembre 1708 (samedi) à BAILLEULMONT 62123, avec :
Jeanne SIBILLE, née en 1671 à BAILLEULMONT 62123,
décédée le 16 janvier 1731 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 60 ans ,
inhumée le 16 janvier 1731 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123
( je n'ai pas de filiation pour eux )

Pierre DEBERLES est peut-être le frère ou un cousin de Marguerite DEBERLES ( à trouver également )

Philippe donne : " Le 09/07/1726 à Berles au bois , mariage de Jean Philippe Douay avec Madeleine Cresson, témoin Jean Decambray et Jean Charles Muchembled "

là aussi pour les témoins :

1 - Jean DECAMBRAY
Né le 18 janvier 1699 (dimanche) à BERLES-AU-BOIS 62123
Baptisé le 18 janvier 1699 (dimanche) à BERLES-AU-BOIS 62123
Décédé le 24 septembre 1726 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123, à l'âge de 27 ans
Inhumé le 24 septembre 1726 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123
Parents :
Adrien Albert DECAMBRAY, né en 1678,
décédé le 26 octobre 1706 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 28 ans ,
inhumé le 26 octobre 1706 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123
Marié le 29 janvier 1697 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123, avec :
Marie Madelaine MONCOMBLE, née vers 1678 - BERLES-AU-BOIS 62123

Jean DECAMBRAY
Marié le 3 juillet 1724 (lundi) à BERLES-AU-BOIS 62123, avec :
Marie Magdeleine de DOUAY,
née le 10 octobre 1700 (dimanche) à BERLES-AU-BOIS 62123,
baptisée le 10 octobre 1700 (dimanche) à BERLES-AU-BOIS 62123
(Parents : Pierre de DOUAY ca 1670 & Marguerite DEBERLES ca 1670)

2 - Jean Charles MUCHEMBLED
Né le 19 novembre 1695 (samedi) à BERLES-AU-BOIS 62123
Baptisé le 19 novembre 1695 (samedi) à BERLES-AU-BOIS 62123
fils de Guislain MUCHEMBLED,
né en 1651,
décédé le 28 octobre 1696 (dimanche) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 45 ans ,
inhumé le 28 octobre 1696 (dimanche) à BERLES-AU-BOIS 62123
Marié avec :
Marie de DOUAY, née en 1655,
décédée le 14 novembre 1740 (lundi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 85 ans ,
inhumée le 14 novembre 1740 (lundi) à BERLES-AU-BOIS 62123

bonne nuit

[jvasseur]

Bonjour Alain,
Bonjour Philippe,


Merci pour ces éléments qui permettent de débroussailler le terrain et de consolider le cercle familial.

Pierre de DOUAY et Jean MUCHEMBLED sont a priori effectivement cousins.
Pierre DEBERLES est vraisemblablement celui né ca 1662 qui épouse le 28 avril 1699 (Berles-au-Bois) Marguerite MONCOMBLE...
Avant de convoler en secondes noces avec Marie Jeanne SIBILLE le 01/12/1708 à Bailleulmont.


Cordialement,
Joël

[alleroy]

bonjour à tous,

effectivement, Joël tu a raison

Pierre DEBERLES a épousé Marguerite MONCOMBLE le 28 avril 1699 à Berles-au-Bois
les témoins au mariage ( non filiatif ) sont :
Adrien GOUDEMETZ 1659-1731 , Alexandre DECAMBRAY, clerc ca 1660 , Jean MORGUET ca 1674-1727/

Marguerite MONCOMBLE
Née vers 1672
Décédée le 3 avril 1704 (jeudi) à BERLES-AU-BOIS 62123, à l'âge d'environ 32 ans
Inhumée le 3 avril 1704 (jeudi) à BERLES-AU-BOIS 62123
Dans l'acte, il est juste écrit : " L'an mil sept cent et quatre, le 3e d'avril, au village de Berlles-Vitasse est décédée Marguerite MONCOMBLE , femme à Pierre de BERLLES après avoir étté administré des sacrements de l'église et les cérémonies ordinaires . " ( pas d'âge, pas de témoins ) .

Avant de convoler en secondes noces avec Marie Jeanne SIBILLE le 01/12/1708 à Bailleulmont

ce que je connais des témoins au mariage à Berles :

1 - Adrien GOUDEMETZ / GOUDEMET / GOUDMET)
Né en 1659
Décédé le 8 mars 1731 (jeudi) à BERLES-AU-BOIS 62123, à l'âge de 72 ans
Inhumé le 8 mars 1731 (jeudi) à BERLES-AU-BOIS 62123
Décédé en célibat ( le même jour que Marguerite CAUWET, sa belle-soeur, l'épouse de Jean GOUDEMETZ, mais je ne connais pas les parents de Jean et Adrien )
--- : AD62 - Cote 5 MIR 112/1 - BMS de Berles-au-Bois 1684-1810 , Page 170 / 963 sur http://archivesenligne.pasdecalais.fr/ark:...a54b3aaa917d1eb

2 - Alexandre DECAMBRAY clerc (à Berles-Au-Bois, 1685-1708)
Marié avec :
Marguerite LEVRARD, née vers 1665,
décédée le 28 avril 1699 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge d'environ 34 ans ,
inhumée le 28 avril 1699 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123

3 - Jean MORGUET
Né vers 1674 à BERLES-AU-BOIS 62123
Décédé après novembre 1727 à BERLES-AU-BOIS 62123
( Parents : Louis MORGUET, né vers 1625, décédé avant janvier 1694 à BERLES-AU-BOIS 62123, marié avec
Magdelaine BASSEUX, née en 1627, décédée le 15 septembre 1699 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123 à l'âge de 72 ans , inhumée le 15 septembre 1699 (mardi) à BERLES-AU-BOIS 62123 )

Jean MORGUET, marié le 4 juillet 1699 (samedi) à HÉBUTERNE 62111, avec Marie Anne DEGARDIN, née vers 1675 à HÉBUTERNE 62111 (Parents : Éloy DEGARDIN ca 1650-1710/ & Françoise DEMAILLY ca 1650)

je ne sais pas si dans le cm qui suit, si les de DOUAY et les GOUDEMETZ de Monchy et ceux de Berles ont un lien ???

--- AD62 - Collection Béthencourt - 2J10 / 184R - N° 636 - Contrat de mariage du 8 octobre 1699 --- :

Suzanne CUVILLIER veuve de Gilles de DOUAY et Jacques de DOUAY son fils à marier demeurant à Monchy-Au-Bois, assisté de Jean Philippe DERANCOURT censier demeurant à Monchy, de Jean DERSIGNY greffier dudit lieu son cousin . - Catherine GOUDEMETZ fille à marier de feu Jacques et de Jeanne DECOING demeurant audit Monchy, assistée de Guilain GOUDEMEZ son frère, de Jean LEPOIVRE, Marie Barbe GOUDEMETZ sa femme et Marie Catherine GOUDEMET ses soeurs .

--- Source : 2 J 10 - Analyses de contrats de mariage du Gros d'Arras - Période concernée : 1691-1713 - Page 350 / 813 - sur http://www.archivespasdecalais.fr ---

bon dimanche

[jvasseur]

Bonjour Alain,


Merci pour ces fiches signalétiques d'Adrien GOUDEMETZ & Alexandre DECAMBRAY & Jean MORGUET.


Le contrat de mariage du 8 octobre 1699 est effectivement très intéressant dans la mesure où Berles-au-Bois et Monchy-au-Bois sont limitrophes.

Suzanne CUVILLIER veuve de Gilles de DOUAY et Jacques de DOUAY son fils à marier demeurant à Monchy-Au-Bois, assisté de Jean Philippe DERANCOURT censier demeurant à Monchy, de Jean DERSIGNY greffier dudit lieu son cousin . - Catherine GOUDEMETZ fille à marier de feu Jacques et de Jeanne DECOING demeurant audit Monchy, assistée de Guilain GOUDEMEZ son frère, de Jean LEPOIVRE, Marie Barbe GOUDEMETZ sa femme et Marie Catherine GOUDEMET ses soeurs.

Mais je n'avais pas pu remonter plus loin à l'époque. Voir le fil ---- DE DOUAY x DAILLIET ---- ouvert en Juillet 2016.


Jacques GOUDEMETZ est probablement à rapprocher de Marie GOUDEMETZ (/1596-1632/) épouse Pierre QUIGNON (/1596-/1632).

Je ne sais si on peut connecter Catherine GOUDEMETZ à Marie Jeanne GOUDEMETZ, décédée le 16 décembre 1776 (Monchy-au-Bois) , épouse de Joseph COVIAUX alias COILLEAU. Cette dernière me semble d'une génération postérieure, apparemment née ca 1712.


Cordialement,
Joêl

[alleroy]

Bonjour à tous,

Joël, mon épouse descend des

CAMUS, VASSEUR de DOUAY, GOUDEMETZ, QUIGNON, et des MUCHEMBLED de Berles-Au-Bois,

alors tu pense bien que je cherche toutes les solutions,
surtout que les curés de Berles par moment ont négligés les filiations et les liens de parenté dans les actes,

donc pas toujours simple et pas beaucoup de cm pour faciliter les choses ( on fait avec )

bonne soirée

[pchabot]

Bonjour à tous,

Joël, mon épouse descend des

CAMUS, VASSEUR de DOUAY, GOUDEMETZ, QUIGNON, et des MUCHEMBLED de Berles-Au-Bois,

alors tu pense bien que je cherche toutes les solutions,
surtout que les curés de Berles par moment ont négligés les filiations et les liens de parenté dans les actes,

donc pas toujours simple et pas beaucoup de cm pour faciliter les choses ( on fait avec )

bonne soirée

Bonjour à tous,

J'avoue être un peu perdu et je voudrais savoir si quelqu'un connait le nombre d'habitants sur berles vers 1700 ou 1750.
Pour moi, et c'est un avis personnel ( je peux me tromper ), il n'y a pas eu de négligence chez les curées de berles pour les actes.
En présence d'une population limitée en nombre, avec peu de mobilité géographique, pas de moyen de contraception chez les jeunes, l'église était devant le fait accompli. Elle ne pouvait pas toujours accorder des dispenses, et alors, ils fermaient les yeux et oubliaient les liens de parenté. Il fallait également penser à renouveller le nombre de croyants à l'église. Au final , et selon moi, l'importance du taux de natalité compensait les effets néfastes sur la santé des humains. Si vous utilisez un logiciel de gendarmerie style anacrim ou analyst's notebook pour rechercher un facteur de consanguinité, cela clignoterait.
A l'inverse, si l'église avait était ferme, certains villages auraient disparu et nous ne serions peut être pas présents pour écrire ces quelques lignes
Alors, oui, ce n'est pas tres glamour et retire un peu de charme à ce passionnant hobby, mais cela fait partie de notre histoire.
Cordialement.
Philippe

[alleroy]

bonsoir Philippe,

quand j'ai dit que :
" les curés avaient négligés les filiations et les liens de parenté ",
je ne pensais pas au dispenses de consanguinité ou d'affinité,

mais au fait dans les mariages plus anciens sur Berles le curé indiqué la filiation des mariés, puis plus rien : le nom du marié, de la mariée, des témoins et " basta, dem... vous "

comme par exemple le mariage du couple de départ entre Pierre de DOUAY et Marguerite DEBERLES le 10 février 1698 qui n'est pas filiatif, alors que ceux de 1685, eux sont filiatifs

autres exemples, dans les décès : " décès d'untel " ( sans nom d'époux ou d'épouse et pas de témoins ) donc pas facile d'être sûr à 100 % que l'on soit sur la bonne personne

pour les dispenses de consanguinité dans le secteur, je crois que la palme revient à Bienvillers-Au-Bois

bonne soirée

[jvasseur]

Bonjour Alain,


Petit aparté sur les dispenses matrimoniales.

L'Eglise n'a rien laissé au hasard pour s'assurer de confortables revenus. ---- Tarifs des expéditions ----
Jacques LE PELLETIER, Instruction très-facile et nécessaire pour obtenir de Cour de Rome, & de la légation d'Avignon , toutes sortes d'expéditions de bénéfices, Dispenses de mariage & autres... (1692)


- Page 355 - Tarifs des dispenses de mariage.


Elles étaient accordées moyennant monnaie sonnante et trébuchante. -
Voici le coût dans la seconde moitié du XVIII°.
--- http://www.lisa90.org/lisa1/docs/dispenses..._F%C3%A8che.jpg ----


Il fallait donc que les futurs conjoints soient contraints socialement et juridiquement pour solliciter une dispense matrimoniale.
Il faut dire qu'en cas de trop grande familiarité ou consommation du mariage et de copulation sachant être parents, la somme grimpe à 190 livres !


Cordialement,
Joël

[pchabot]

Bonjour Alain,


Petit aparté sur les dispenses matrimoniales.

L'Eglise n'a rien laissé au hasard pour s'assurer de confortables revenus. ---- Tarifs des expéditions ----
Jacques LE PELLETIER, Instruction très-facile et nécessaire pour obtenir de Cour de Rome, & de la légation d'Avignon , toutes sortes d'expéditions de bénéfices, Dispenses de mariage & autres... (1692)


- Page 355 - Tarifs des dispenses de mariage.


Elles étaient accordées moyennant monnaie sonnante et trébuchante. -
Voici le coût dans la seconde moitié du XVIII°.
--- http://www.lisa90.org/lisa1/docs/dispenses..._F%C3%A8che.jpg ----


Il fallait donc que les futurs conjoints soient contraints socialement et juridiquement pour solliciter une dispense matrimoniale.
Il faut dire qu'en cas de trop grande familiarité ou consommation du mariage et de copulation sachant être parents, la somme grimpe à 190 livres !


Cordialement,
Joël

Bonjour ,
sur le 1er rencensement de 1820 , sur une population de 729 habitats à berles, il y avait 114 hommes mariés et 135 hommes mariés, et 445 enfants. donc on peut estimer qu'une famille faisait en moyenne 4 à 5 enfants. Si l'on garde cette estimation sur les trente années précédentes, on peut considérer qu'il y a environ 20 à 25 familles du même nom vers la fin du 18ème siècle. Donc un jeune homme ou une jeune fille n'avait, in fine, pas forcément un grand choix . Cela reste des estimations, mais cela doit se rapprocher de la vérité.
Au bout d'un moment, le curé ne devait plus forcément s'y retrouver non plus.
Cordialement

philippe.

[jvasseur]

Bonjour Philippe,


Les stratégies familiales et le contrôle de la communauté villageoise permettaient d'avoir l'oeil sur les unions matrimoniales.
Le réservoir était constitué en fait par les villages aux alentours... A condition de préserver le patrimoine foncier !

Voir à cet égard le rôle et l'utilité sociale des ducasses, des bals de village.

"La fréquence de ces mariages diminue constamment depuis des siècles sous l'influence des facteurs inhérents au développement de notre civilisation."
Jean SUTTER, Léon TABAH, Fréquence et répartition des mariages consanguins en France - Population Année 1948 3-4 pp. 607-630

Ceci dit, les mariages consanguins ont été toujours plus importants en Bretagne et dans la région des Hauts-de-France.
On a constaté par ailleurs dans ces départements une recrudescence durant la période quinquennale comprenant la deuxième guerre mondiale.


Dans sa problématique du pouvoir au village, Jean-Pierre JESSENNE montre que la matrice seigneuriale de la fermocratie (pouvoir des fermiers) repose sur une endogamie sociale dans les mariages qui est forte.
Jean-Pierre JESSENNE, Le pouvoir des fermiers dans les villages d'Artois (1770-1848) [article] Annales Année 1983 38-3 pp. 702-734


Le choix matrimonial repose avant tout pour un homme sur sa capacité financière à se marier et entretenir un ménage ou pour un père de famille à pouvoir doter ses filles.
Le mariage consanguin permet en fait de préserver le patrimoine familial, d'éviter sa dispersion et de réparer bien souvent les méfaits d'une cohabitation entre les membres d'une même famille au sens large.
Nombre de mariage sont célébrés dans l'urgence, dans l'objectif d'éviter le scandale et de ne pas se voir interdire ultérieurement l'accès au Royaume des cieux. !


On ne peut malheureusement pas explorer plus en avant ce sujet.. Les dispenses matrimoniales du diocèse d'Arras s'étant en fait consumées dans l'incendie du palais Saint-Vaast de Février 1915.


Cordialement,
Joël

[pchabot]

Bonjour Philippe,


Les stratégies familiales et le contrôle de la communauté villageoise permettaient d'avoir l'oeil sur les unions matrimoniales.
Le réservoir était constitué en fait par les villages aux alentours... A condition de préserver le patrimoine foncier !

Voir à cet égard le rôle et l'utilité sociale des ducasses, des bals de village.

"La fréquence de ces mariages diminue constamment depuis des siècles sous l'influence des facteurs inhérents au développement de notre civilisation."
Jean SUTTER, Léon TABAH, Fréquence et répartition des mariages consanguins en France - Population Année 1948 3-4 pp. 607-630

Ceci dit, les mariages consanguins ont été toujours plus importants en Bretagne et dans la région des Hauts-de-France.
On a constaté par ailleurs dans ces départements une recrudescence durant la période quinquennale comprenant la deuxième guerre mondiale.


Dans sa problématique du pouvoir au village, Jean-Pierre JESSENNE montre que la matrice seigneuriale de la fermocratie (pouvoir des fermiers) repose sur une endogamie sociale dans les mariages qui est forte.
Jean-Pierre JESSENNE, Le pouvoir des fermiers dans les villages d'Artois (1770-1848) [article] Annales Année 1983 38-3 pp. 702-734


Le choix matrimonial repose avant tout pour un homme sur sa capacité financière à se marier et entretenir un ménage ou pour un père de famille à pouvoir doter ses filles.
Le mariage consanguin permet en fait de préserver le patrimoine familial, d'éviter sa dispersion et de réparer bien souvent les méfaits d'une cohabitation entre les membres d'une même famille au sens large.
Nombre de mariage sont célébrés dans l'urgence, dans l'objectif d'éviter le scandale et de ne pas se voir interdire ultérieurement l'accès au Royaume des cieux. !


On ne peut malheureusement pas explorer plus en avant ce sujet.. Les dispenses matrimoniales du diocèse d'Arras s'étant en fait consumées dans l'incendie du palais Saint-Vaast de Février 1915.


Cordialement,
Joël

Bonjour ,

Merci pour ces informations, c'est vraiment intéressant.
Cordialement
Philippe