HERBAUT x BERGOT, orchies Options

[wjaspard]

Bonjour,

Le 23 janvier 1782 est né à Orchies HERBAUT Louis Joseph, voici la transcription de son acte de baptême (AD59 ORCHIES BMS 1757-1791 page 1175/1655 en bas à droite)

"le 23 janvier 1792 fut baptisé sous condition Louis Joseph, né aujourd'hui, fils illégitime de Jeanne Françoise BERGOT qui a déclaré dans les douleurs de l'enfantement à Jeanne GLETEN accoucheuse pour provenir des œuvres de Alexandre Joseph HERBAUT: ont été parrain Jacques HERBAUT et Robertine HERBAUT marraine lesquels et l'accoucheuse ont déclaré ne savoir écrire"

je recherche les infos sur cette personne HERBAUT Louis Joseph (sa date de décès, est-il marié et quand...)

Merci de votre aide

Cordialement

Willy

[brvasseur]

Bonjour Willy

Je n'ai trouvé que le mariage de ses parents,Alexandre Joseph HERBAUT et Jeanne Françoise BERGOT ;ils se sont mariés le 6 mai 1783 à Orchies,il semble qu'il ait reconnu Louis Joseph :

ORCHIES / BMS [1757-1791] > 5 Mi 024 R 028 page 1222/1655 en bas à droite >>>> https://archivesdepartementales.lenord.fr/?...mp;img_num=1222

Bonne journée.

[wjaspard]

Bonjour,

rien dans l'acte ne précise qu'ils reconnaissent l'enfant Louis Joseph. Est-il déjà décédé? Serait-il décédé le jour de sa déclaration de naissance?

Il est mentionné dans l'acte de baptême : baptême sous condition Qu'est ce que cela signifie-t-il?

Bien cordialement

Willy

[brvasseur]

Bonjour Willy,

Je ne sais pas pourquoi j'ai dit qu'il avait du être reconnu car en effet ce n'est pas précisé,mais ils ont officialisé leur relation en tout cas.
C'est vrai qu'il a pu mourir très jeune ; si le curé l'a baptisé sous condition il est possible que la sage-femme l'ait ondoyé à la naissance l'ayant jugé en danger de mort et ensuite le prêtre le baptise à condition qu'il n'ait pas déjà été baptisé avant.
J'avoue mon méconnaissance de cette tradition,mais il valait mieux baptiser un enfant mort ou presque plutôt que de ne pas le faire je crois.


Bonne soirée.

[wjaspard]

Bonjour,

Toujours de cette famille je recherche également les informations concernant le fils HERBAUT Louis Victoire né le 18 septembre 1797 (2éme jour complémentaire an V) à Orchies (AD59 ORCHIES PAGE 346/1049 à cheval sur les deux pages visibles). Pour lui aussi je ne trouve aucune donnée exceptée sa naissance.

Merci de votre aide

Cordialement

Willy

[wjaspard]

Bonsoir,

voici ce que j'ai trouvé pour le baptême sous condition:

"La forme du sacrement de Baptême comporte le prononcé de paroles, ayant un strict contenu énoncé, accompagné de versement d'eau. Le Rituel recommande, en cas d'omission d'un élément de cette forme, de procéder alors à l'administration du sacrement de Baptême sous condition.
Le Baptême sous condition concerne 5 situations dans lesquelles le sacrement s'administre. La première intéresse les enfants abandonnés, dans les cas "d'exposition" dans des lieux publics (marches des églises etc...). La deuxième situation caractérise les enfants nés dans des situations d'accouchement difficiles, et ou encore pour partie dans le ventre de la mère. Troisième cas, celui du sacrement administré par un laïc à l'instruction et honnêteté douteuses. Quatrième cas le sacrement administré par un hérétique. Cinquième cas enfin, doute sur la viabilité de l'enfant et personnes débiles"

Je pense que nous pouvons conclure que l'enfant était peu viable et qu'il a du dcd le jour même

Merci

Cordialement

willy

[† rdecreton]

Je pense que nous pouvons conclure que l'enfant était peu viable et qu'il a du dcd le jour même

Bonjour,

Effectivement, c'est très souvent le cas mais pas toujours. Je compte quelques ancêtres dont on ne donnait pas cher à leur naissance.
Pendant longtemps, les compétences de la matrone ont été d'avoir accouché facilement (on en déduisait abusivement qu'elle savait y faire) et de savoir pratiquer l'ondoiement et donc être de bonne vie et bonnes moeurs et être bonne catholique. Sa prestation de serment était donc conditionnée par l'accord du mayeur et du curé. Les efforts pour donner un minimum de formation médicale aux matrones ont été laborieux.
Par ailleurs, les familles les plus pieuses craignaient davantage que leurs nouveaux-nés ne se perdent éternellement dans les limbes et insistaient peut-être pour que la sage-femme ondoyât les enfants peu vigoureux ou de faible poids surtout en période hivernale.

Souvent, ces naissances périlleuses avec ondoiement ne sont suivies ni de baptême ni d'acte de décès mais vers la fin de l'Ancien Régime, les curés tenaient généralement leurs registres plus rigoureusement mais il y a toujours des exceptions...

Cordialement,
Roselyne