IPB

Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

 
  
> DENQUIN x ROBERT, Samer-Doudeauville
dlourme
posté 22/10/2021 à 17:23
Message #1


Expert
******

Groupe : Membre +
Messages : 1 336
Inscrit : 03/04/2011
Membre no 13 493
Logiciel: Aucun de précis



Bonjour à tous,

En complément de mon sujet DENQUIN-DE LA BARRE, je présente les données que j’ai rassemblées sur le fils aîné de ce couple :
Adrien DENQUIN ° ca 1652 sieur de la Folie ; 1X Louise de SAINT-MAXENT Cm 15-1-1641 chez Mes Pierre Lefebvre et Louis de Monsigny ; 2X Samer 18-8-1650 Madeleine ROBERT ; + Doudeauville 2-1-1684

D’où :
1) Jeanne ° du 1er lit, citée en 1663 ; X Doudeauville 5-2-1686 Gilles ROUSSEL

Et du 2e lit :
2) Jean ° ca 1652 ; 1X Fruges 14-9-1676 Marguerite Jenne BUIRETTE (inventaire des biens de celle-ci après son décès, chez Me P. MIELLET, le 26-11-1688) ; 2X Doudeauville 5-12-1688 Jacqueline GRISBOIDART (celle-ci + Licques 13-3-1739) ; + Doudeauville 2-1-1705, 53 ans

3) Antoine : cité dans le testament de ses parents, le 11-1-1678 (Samer, me P. MIELLET) : « Et quant à leurs biens, ils ont ratifié le contract de mariage de Jean DENQUIN leur filz ainé, et en conséquence ils ont donné et légué à Antoine, Madeleine, Michelle et Jeanne DENQUIN, leurs enfans puisnez, le quinct datif de tous et chacuns leurs héritages féodaux » ; je suppose que leur fille Marie n’est pas citée car elle est déjà mariée… Antoine est cité aussi comme témoin au Cm de sa soeur Madeleine en 1682, puis on perd sa trace…

4) Marie ° ca 1654 X Bezinghem 26-2-1669 François DUQUESNOY, laboureur de la paroisse de St-Martin ; + Boulogne (St-Nicolas) 20-9-1699, ca 55 ans

5) Madeleine ° Samer 22-8-1660 ; X Doudeauville 26-10-1682 Louis D’OYER, sieur de la « Ramonerie », de la paroisse de Boursin (Cm Samer, 11-10-1682 chez Me P. MIELLET) ; très probablement + Boursin 11-6-1731 : « Madeleine DOHIER, ca 78 ans »

6) Michelle ° Samer 22-6-1664 ; X Doudeauville 29-6-1682 Jehan GRIGNON ; + Inxent 18-5-1702

7) Jeanne ° ca 1675 (baptême sans doute à Samer, dans les lacunes des registres à la fin de 1676…) ; X Samer 3-1-1704 Jean CAUX ; + Samer 21-12-1725, ca 55 ans


Enfin, une dernière bricole : dans le cadre de ma recherche sur la famille DENQUIN (sujet DENQUIN-DE LA BARRE), j’ai découvert un (et curieusement, un seul) DENQUIN dans les parrainages du couple Gilles ROUSSEL-Jeanne DENQUIN (sœur d’Adrien) à Doudeauville : le 2-10-1695 b Gilles ROUSSEL, avec pour parrain « Nicolas Gille DENQUIN, de Doudeauville », qui signe bien « Nicolas Gilles » ; quelqu’un aurait-il déjà rencontré ce personnage au rare prénom double ? J’aurais pensé à un autre enfant d’Adrien et de Madeleine ROBERT son épouse, car tous n’ont pas leur baptême qui subsiste, mais on en parlerait dans les actes que je cite plus haut…

Merci de votre attention.

Cordialement.

Damien

Ce message a été modifié par dlourme - 22/10/2021 à 17:24.
Go to the top of the page
 
+ 
dlourme
posté 23/10/2021 à 10:29
Message #2


Expert
******

Groupe : Membre +
Messages : 1 336
Inscrit : 03/04/2011
Membre no 13 493
Logiciel: Aucun de précis



Bonjour à tous.

Comme je viens de le dire dans le sujet DENQUIN-DE LA BARRE, je pense enfin à croiser ma recherche avec l’excellent article (dont je dispose pourtant…) « La famille D’Enquin de la Follie », publié dans les Dossiers généalogiques du Comité d’Histoire du haut-Pays (t. 24, 2008) par Michel DELAFORGE.

J'y repère que comme nous, l'auteur a eu du mal avec Jeanne DENQUIN épouse CAUX (p. 190) : il en fait peut-être une fille (ou une nièce par un frère inconnu) du couple DENQUIN-BUIRETTE... C'est vrai que, sans l'ensemble des actes notariés ci-dessus mentionnés, c'est difficile à démêler.
En revanche, il fait bien de Jeanne DENQUIN épouse ROUSSEL une fille du couple DENQUIN-ROBERT (p. 188).

Et puis, il repère un autre enfant au couple DENQUIN-ROBERT : Marguerite, religieuse à l'hôpital de Montreuil le 31-12-1663, avec une référence que je ne connaissais pas, le Cartulaire de St-André (p. 188). Quelqu'un voit-il de quoi il s'agit ?

Cordialement.

Damien
Go to the top of the page
 
+ 
lschuler
posté 25/10/2021 à 09:59
Message #3


Confirmé
*****

Groupe : Membre +
Messages : 899
Inscrit : 13/09/2010
Lieu : Outreau
Membre no 12 696
Aide possible: Bouclet et familles proches
Logiciel: Heredis



Bonjour à toutes et à tous
Bonjour Damien
Je n'en arrive pas à la même conclusion.

Jeanne DENQUIN est citée soeur de Jean DENQUIN Transaction AD62 4E128/24 mis en ligne par Olivier DENQUIN page 10/356 https://www.geneanet.org/archives/registres/view/797743/10 et sa signature sur cet acte est la même que lors de son mariage avec Gilles ROUSSEL et avec Pierre CAUX et pour moi ces trois signatures sont bien identiques. Le remarigae semble bien confirmé par le décès de Gilles ROUSSEL le 26 mars 1699 à Samer

Cordialement
Luc

Ce message a été modifié par lschuler - 25/10/2021 à 10:23.
Go to the top of the page
 
+ 
vlecuyer
posté 25/10/2021 à 16:02
Message #4


Plume d'Argent 2009
*******

Groupe : Animateur
Messages : 23 157
Inscrit : 30/06/2006
Lieu : Nancy
Membre no 1 682
Logiciel: Reunion



Bonsoir Damien et Luc,

Citation (lschuler @ 25/10/2021 à 10:59) *
Je n'en arrive pas à la même conclusion
moi non plus et avec d'autres arguments qui convergent avec ceux de Luc :
Citation (vlecuyer @ 25/10/2021 à 15:11) *
il semble difficile que l'épouse de Gilles ROUSSEL (enfants jusqu'en 1698) et/ou de Jean CAUE (enfants jusqu'en 1706) ait été fille de Louise DE SAINT MAXENT qui était décédée avant 1650.
Et l'existence de 2 sœurs n'exclut pas qu'une seule des 2 se soit mariée 2 fois...
Le 25/02/1678, Adrien DENQUIN fait une donation (chez Me Pierre Miellet : 4E128/21 vue 72 et suivantes) uniquement "à ses trois filles puînées" Madeleine, Michelle et Jeanne ; l'aînée Marie est déjà mariée, mais quid de "l'autre" Jeanne ?


Très bonne soirée,
Go to the top of the page
 
+ 
dlourme
posté 25/10/2021 à 18:14
Message #5


Expert
******

Groupe : Membre +
Messages : 1 336
Inscrit : 03/04/2011
Membre no 13 493
Logiciel: Aucun de précis



Bonsoir Vincent, bonsoir Luc, bonsoir à tous.

Merci de vos remarques constructives.

J'aimerais tirer un bilan de cette recherche.
Il y a une erreur de toute façon quelque part, et j'ai conclu trop vite dans un message précédent.

Récapitulons :
-Adrien DENQUIN a sans doute bien eu 2 filles prénommées Jeanne, l'une du 1er lit (d'après la note de Bavière transcrivant un acte de 1663) ; elle est peut-être morte avant les actes de 1678 où il n’est plus question d’elle ; et une 2e, du 2e lit, qui effectivement, d’après sa signature, s’est mariée deux fois, en 1686 et en 1704, et a eu un dernier enfant en 1705.
-Le plus simple est de penser que l’expression de 1684 soulignée par Vincent, « âgée et jouissant de ses droits », serait fautive ; ou bien, mieux encore, que son âge sur l’acte de sépulture (en 1725) serait notoirement rabaissé : ses « environ 55 ans » seraient en fait 65 ans : née vers 1659, elle serait tout juste majeure en 1684, et aurait son petit dernier vers 46 ans.
Voilà ma dernière version des faits…
Qu’en pensent mes correspondants ?


Cordialement.

Damien

Ce message a été modifié par dlourme - 25/10/2021 à 19:50.
Raison de l'édition : en couleur
Go to the top of the page
 
+ 
dlourme
posté 22/11/2021 à 23:38
Message #6


Expert
******

Groupe : Membre +
Messages : 1 336
Inscrit : 03/04/2011
Membre no 13 493
Logiciel: Aucun de précis



Bonjour à tous,

J’ai du nouveau sur ce sujet !

Dans les actes de l’étude de Me LEVASSEUR à Samer, je trouve en effet souvent cité Adrien DENQUIN.
D’abord, quelque chose d’anecdotique, mais qui permettra de sourire un peu… En 1663, Adrien ne devait pas être dans une forme olympique, puisqu’on trouve cet acte assez pittoresque à la date du 8-1-1663 (vue 19) :
« Le huictiesme jour de janvier mil six cens soixante trois, accord a esté faict entre Estienne ADAM, maistre oppérateur et médecin simicque (=chimique) demeurant au bourcq de Guisnes, estant en ce bourcq de Samer, et Adrien D’ENQUIN, sieur de la Folly, demeurant audit Samer, par lequel accord icelluy ADAM a promis et s’est obligé, moienant la grâce de Dieu, de garir entièrement ledict D’ENQUIN de la maladye du flucq de sancq dont il est destenue, et le remettre entièrement sur pied, à la charge de par ledit D’ENQUIN, trois mois après estre entièrement gary, paier audit ADAM la somme de quatre vingt livres, sauf que s’est oblégé paier audit ADAM, d’avance en dedans trois jours, la somme de vingt livres pour aider et avoir ses drogres, et en cas que, au bout desdictz trois mois, estant gary, sy ledit D’ENQUIN venoit à retomber dans ladite maladye, icelluy ADAM a promis et s’est obligé de le traicter de nouveau et le rendre entièrement gary… ».

Les « drogres » n’ont pas dû être très efficaces, car trois mois plus tard, Adrien fait son testament ! On trouve celui-ci à la date du 28-4-1663 ( vues 181-186), avec des indications intéressantes pour notre recherche ; il s’étend beaucoup sur ses enfants d’alors ; je cite les passages les plus importants pour notre question, avec le n° des vues :

-181 : « Fut présent et comparant en personne Adrien D’ENQUIN, sieur de la Folly, demeurant en ce bourcq de Samer, estant au lict malade… »
-182-183 : « Et quand aux biens temporelz qu’il a pleust à nostre Bon Dieu luy prester en ce mortel monde, il a déclaré qu’il fait don à Jehan D’ENQUIN son filz aisné et héritier apparant d’une maison, chambre, grange, estable, court et jardin, sirconstances et deppendances, en continnence de sept vingtz mesures de terres ou environ, sans aucune choses en réserver, séant audit lieu de la Folly, pour en jouir après son décedz, à la charge qu’icelluy Jehan D’ENQUIN sera tenus et oblegé paier pour une fois seullement à Anthoine, Jehenne, Marye, Anthoinette et Magdelaine DENQUIN ses enffans puisnez, tant de son premier mariage que celluy où il c’est (? sic) de la somme de deux mil cent livres à partager entre eux esgallement, paiable à chacun leurs (sic) part quand ilz prendront alliances de mariage ou aultre estat parfaictz où qu’ils auroient attain (sic) l’âge de dix huict ans (…). Et aussy à la charge que ledit Jehan D’ENQUIN ne pourra jamais rien demander ny prétendre au autres choses aux parties de rentes tant [vue 183 : ] fonsier surcensier que autrement et audit immeubles provenant du chef et héritage dudit testateur son père que du chef de Madeleine ROBERT sa mère (…).
Item icelluy testateur a encore déclaré qu’il faict don à ladite Jehenne D’ENQUIN sa fille aisnée et de deffuncte Louise DE ST MASSIEN pour la remplir de sa part de la succession mobiliaire de sadicte deffuncte mère, de la somme de douze livres dix solz de rentes constituée et ipothecquée, à prendre sur Jacque DHOIER sr de la Ramonerye et Jacqueline DE ST MAXEN sa femme et tante d’icelle Jehenne, à jouir après son décedz… »
-184 : « … et au cas qu’elle vint à mourir sans enffans ou qu’elle n’aie pris autre estat parfaict, en ce cas lesdites donnations dernière déclarés à elle faictes touchant sadite part de ladite succession seront et retourneront à icelle Marye D’ENQUIN sa sœur puisnez et fille d’icelle deffuncte ST MAXEN (…).
Quand aux autres biens meubles tant rentes provenant de ses héritages, acquestz, conquestz, vaches, graines vert et secq, chan…, ustencille [vue 185 : ] de brasserie et générallement toute ce qui se trouvera à luy appartenant après sondit décedz, il a déclaré qu’il en faict don ausdits Anthoine, Marye, Anthoinette et Magdelaine D’ENQUIN sesdits enffans, àppartager esgallement entre eux et aux mesmes substitutions que devant dit à l’exclusion entières desdictz Jehan et Jehenne D’ENQUIN… ».

De tout cela, je crois comprendre :
1) que le terme « puiné » n’est pas très précis, puisqu’on dit que Jehanne et Marie sont sœurs puinées, et ensuite qu’elles sont nées du premier mariage (alors qu’on sait que Jehan, l’héritier, est un fils du second mariage…) ;
2) et que les garçons sont toujours cités en premier, même s’ils ont des sœurs aînées…

Grâce à cet acte, on est donc sûrs que de son premier mariage avec Louise DE ST-MAXENT, Adrien DENQUIN (remarié en 1650, rappelons-le) a eu deux et sans doute même trois filles :
-Jehanne, dont il faut régler le sort… ;
-Marie, dont l’âge au décès (45 ans en 1699) est donc sous-estimé ;
-et j’ajouterai avec assurance : Marguerite, la religieuse à l’hôpital de Montreuil citée en 1663 (étude de M. DELAFORGE, cf. mon message n° 2 ci-dessus) : elle avait sûrement plus de 13 ans en 1663, et comme elle était déjà « casée », on s’explique qu’elle n’apparaisse pas dans le testament en question.

L’autre fille citée dans ce testament, Antoinette, doit être morte par la suite car elle n’apparaîtra plus ; et pour savoir qui est sa mère, je me garderais bien de vouloir le préciser…


Et pour Jeanne, cela reste un casse-tête !

Je donne les autres renseignements que j’ai pu glaner : sur le 2nd testament qu’il passe le 11-1-1678 (conjointement avec son épouse Madeleine ROBERT, chez Me MIELLET à Samer, vues 11-14), on lit ceci :
« quant à leurs biens, ils ont ratifié le contract de mariage de Jean DENQUIN leur filz ainé, et en conséquence ils ont donné et légué à Antoine, Madeleine, Michelle et Jeanne DENQUIN, leurs enfans puisnez, le quinct datif de tous et chacuns leurs héritages féodaux… »

Autre élément : quelques jours après, le 25-2-1678 (vues 72-73), les testateurs font une donation supplémentaire à leurs trois filles (Madeleine, Michelle et Jeanne) ; or Jeanne ne signe que d’une croix. En revanche, dans la transaction du 7 -1-1684 (3 jours après la mort de leur père), les trois mêmes sœurs apparaissent encore (les deux premières étant mariées depuis 1682), et Jeanne signe cette fois (elle a dû apprendre entre-temps), et sa signature est bien reconnaissable lors de ses deux mariages de 1686 et 1704…

Enfin, je reviens au 2nd testament de 1678, car on trouve, dans ses annexes (vues 13-14), deux quittances (16-3-1709 et 23-5-1710), signées par Jeanne DENQUIN (qui signe maintenant, bien sûr) et son mari Jean CAU.


On aurait donc bien cette Jeanne DENQUIN, fille d’Adrien, citée en 1684 comme étant majeure (plus de 25 ans, je crois), laquelle ensuite se marie en 1686 et encore en 1704, et a un dernier enfant en 1708. Il semble que la solution la plus plausible soit, malgré toutes nos réticences, que la Jeanne née du premier lit (avant 1650 donc), soit celle qui meurt en 1725 épouse de Jean CAU (le mari de 1704 ; j’ai des doutes sur la justesse de l’âge qu’on attribue à Jeanne DENQUIN épouse CAU lors de son décès en 1725 : 55 ans…).
Si on regarde le livre des records, on trouve des femmes qui conçoivent jusqu’à 60 ans et plus, à des époques antérieures aux prouesses médicales actuelles… Ma solution est certes improbable, mais pas impossible…

Merci d’avance à ceux qui voudront bien se pencher sur mes élucubrations. En l’absence d’autres indices, je ne vois pas comment conclure autrement que je le fais…
Cordialement.

Damien

Go to the top of the page
 
+ 

  
2 utilisateur(s) sur ce sujet (2 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 membre(s) :

 



RSS Version bas débit Nous sommes le : 19 04 2024 à 04:04