VOLPOET, Eecke |
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VOLPOET, Eecke |
17/03/2018 à 14:20
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#1
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Expert Groupe : Membre + Messages : 1 287 Inscrit : 21/07/2014 Membre no 17 334 Logiciel: Aucun de précis |
Bonjour à toutes et tous,
Je recherche la traduction de l'acte de naissance de Symphorine Félix Adrien VOLPOET du 1er avril 1758 à Eecke (Archives BMS 1743/1792 - Page 414/1206 - 1er sur la page de droite.) D'avance, je vous en remercie. Cordialement Patricia |
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17/03/2018 à 18:53
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#2
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Expert Groupe : Membre + Messages : 1 336 Inscrit : 03/04/2011 Membre no 13 493 Logiciel: Aucun de précis |
Bonsoir Patricia,
Voilà un acte bien intéressant, qui mérite d'être lu et traduit en détail ! Je crois avoir tout décodé : Anno Domini millesimo septingentesimo quinquagesimo octavo, die prima aprilis baptizavi Simphorianum Felicem, filium illégitimum Mariæ Annæ Teresiæ VOLPOET ex Eecke, filiæ Joannis ex Vleteren et Jacobæ CORNETTE ex Steenvoorde, et tempore illo quo peperit habitantis in Vleteren, quæ transtulit prolem suam fere mortuam baptizandam in Eecke, quod puto non impedire quominus alimentanda sit casu paupertatis a parochia de Vleteren ; natum heri circa undecimam vesperi, cujus pater prolis declaravit mater, sub juramento coram me præstito, Josephum PRUM juvenem et professione pastor ovium tum temporis in Vleteren oriundum ex Merris. Susceptores Mattheus Felix DE FRANCQ edituus noster et Teresia PANNECOUKE quæ se nescire scribere declaravit, [susceptor] sane mecum signavit in duplo. L’an du Seigneur 1758, le 1er avril, j’ai baptisé Symphorien Félix, fils illégitime de Marie Anne Thérèse VOLPOET d’Eecke, fille de Jean, de Flêtre, et de Jacqueline CORNETTE, de Steenvoorde, et habitant à Flêtre au temps où elle accoucha, laquelle transporta son enfant presque mort pour le faire baptiser à Eecke, ce qui, je pense, n’empêche pas qu’il doive être entretenu pour cause de pauvreté par la paroisse de Flêtre ; né hier vers onze heures du soir, dont le père, comme la mère l’a affirmé sous serment en ma présence, est Joseph PRUM, jeune homme dont la profession était alors berger de mouton à Flêtre, natif de Merris. Furent parrain et marraine Matthieu Félix DE FRANCQ, notre sacristain, et Thérèse PANNECOUKE qui déclara ne savoir écrire. Le parrain, lui, signa bien avec moi en double. L'histoire de cause de pauvreté est certainement une référence aux institutions de bienfaisance d'alors : chaque paroisse avait son bureau des pauvres, son bureau de bienfaisance qui s'occupait d'entretenir les pauvres de la paroisse, mais pas ceux des autres paroisses qui relevaient d'un autre bureau - d'où le propos du curé d'Eecke (ne le critiquons pas trop : je pense qu'aujourd'hui, les administrations ne font pas mieux et doivent bien aussi se renvoyer de bureau en bureau ceux qui viennent solliciter des secours...). Amicalement. Damien |
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18/03/2018 à 10:08
Message
#3
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Expert Groupe : Membre + Messages : 1 287 Inscrit : 21/07/2014 Membre no 17 334 Logiciel: Aucun de précis |
Bonjour Damien,
Effectivement cet acte est très intéressant car il décèle une surprise qui est le nom du père. Reste à savoir si je dois ou non faire la généalogie de Félix PRUM et comment l'insérer dans mon arbre. Un grand merci pour cette traduction et vos explications sur la pauvreté de l'époque. Bon dimanche Cordialement Patricia Ce message a été modifié par pcolbaut - 18/03/2018 à 10:12. |
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28/03/2018 à 17:09
Message
#4
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Expert Groupe : Membre + Messages : 1 336 Inscrit : 03/04/2011 Membre no 13 493 Logiciel: Aucun de précis |
Bonsoir Patricia,
Je réponds à votre interrogation... Pourquoi ne pas insérer le père "dénoncé" dans votre ascendance ? Il est possible et même probable que la mère a donné le nom du vrai père ; a priori donc, autant lui faire confiance (sinon, on pourrait d'ailleurs mettre en cause toutes les filiations masculines !) En France, depuis un édit d'Henri II en 1556, en principe, une mère célibataire devait faire une déclaration en justice et donner le nom du père (le but était de lutter contre les infanticides et la mort d'enfants non baptisés, et d'imposer au père de contribuer à l'entretien de l'enfant). Les actes de baptêmes en général donnent le même renseignement. Théoriquement les pires peines (jusqu'à la peine de mort) étaient prévues pour les contrevenantes, mais je crois bien qu'en pratique on ne les appliquait jamais... Et au XVIIIe siècle, on était moins exigeant aussi pour obtenir le renseignement en question, si précieux pour nous généalogistes ! Cordialement. Damien |
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31/03/2018 à 10:15
Message
#5
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Expert Groupe : Membre + Messages : 1 287 Inscrit : 21/07/2014 Membre no 17 334 Logiciel: Aucun de précis |
Bonjour Damien,
Merci beaucoup pour votre réponse et vos explications. Avec la généalogie, nous apprenons toujours. Je vais donc suivre votre conseil et insérer le père "dénoncé" dans mon arbre. Bonne journée Cordialement Patricia |
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