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> LENFANT x ROBBE, Réty ?
† rdecreton
posté 29/06/2018 à 19:32
Message #21


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Citation (vlecuyer @ 31/03/2013 à 08:24) *
Là où ça se complique, c'est justement dans le désormais accessible registre de Quesques (5MIR678-1, page 510) qui dit, sauf erreur :
• page 510 : le 15/05/1689 : "ont esté fiancés en cette eglise de quesques louis l'enfant et marie robe de cette paroisse en presence de gabriel sergeant et de nicolas humer (il signe “nicolas humber”) tesmoins par moÿ curé dudit quesques apres la publication de troins bans aux prosnes des messes paroissialles auxquel il ny a eü aucun empeschement" (NB : après lecture d'autres actes de mariage chronologiquement proches à Quesques, le curé semble toujours utiliser le participe fiancé au lieu de marié)
mais également
• page 471 : le 14/01/1686, "un enfant masle naÿ le treiesmes du mariage de louis lenfant et marie robe [b]se disanct de la paroisse de vuierd[/b] (= Wierre ?) proche marquise d[e]m[euran]t a present en cette paroisse de quesques depuis environ deux mois"
• page 501 : le 18/03/1688, "un enfant males naÿ hier au matin du légitime mariage de louis lenfant et marie robe de cette paroisse"


Bonjour Vincent, bonjour à tous,

Quelques précisions utiles.

Pour mémoire, le mariage religieux comprend 3 phases :
(la promesse de mariage prise en compte en cas le litige, d'enfant naturel,...)
- les fiançailles
- la bénédiction nuptiale (la cérémonie du mariage)
- la consommation du mariage.
Après cela, le mariage est "parfait" (parallèle avec une vente "parfaite" après accord, paiement et livraison)

Jusqu'à découverte d'un empêchement entachant un mariage, il était considéré comme légitime d'où la mention "légitime" dans les actes de baptême. Il devient illégitime... quand l'empêchement est découvert et déclaré alors comme tel avec toutes les conséquences que cela implique comme expliqué plus haut. La réhabilitation de mariage a justement pour but de redonner à ce mariage (dont l'existence n'est pas mise en doute) toute sa valeur et rendre leurs droits au couple et à leurs enfants. C'est une régularisation ! Dans ce cas, je ne me souviens pas avoir rencontré le terme "fiancé(e)" ou "fiançailles faites". Logique...
Quant au motif invoqué, il s'agit le plus souvent d'une consanguinité ou d'une affinité dont la découverte peut aller de quelques jours à plusieurs années après le mariage initial. Il faudrait donc rechercher l'existence de cet acte dans l'officialité de Boulogne. Il faut savoir que des dispenses ont disparu mais qu'un répertoire ancien les mentionnait (Dispense LIGNY x GUINET à Guînes par exemple). Mais d'autres causes peuvent exister (j'en ai vu une d'adultère à Condé-sur-l'Escaut !). Dans la région de Réty, je soupçonnerais aussi des doutes sur des mariés plus ou moins bons catholiques, sur une absence d'abjuration,... Tous les empêchements ne présentaient peut-être pas la même gravité aux yeux de l'Église. Il y a une différence entre un mariage entaché d'illégitimité ou de nullité (vu le cas d'un impuissant dont le mariage a été annulé pour non consommation mais qui, connaissant son handicap, a eu la témérité de récidiver. Les juges ecclésiastiques se sont montrés sévères).
Quant aux d'enfant(s) dont les parents se marient après leur naissance, dans le Calaisis-Boulonnais, on le(s) faisait "passer sous le voile" (s'ils étaient encore en vie, évidemment) à l'issue du mariage pour le(s) légitimer, ce que le curé précise en général. Cette disposition a été reprise par la République qui autorise la "reconnaissance" d'enfant naturel sans même devoir prouver sa paternité. La seule restriction a longtemps été que l'enfant soit adultérin, c'est à dire né ou conçu lors d'un précédent mariage du père candidat.

Cordialement,
Roselyne
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cdekoun
posté 01/07/2018 à 22:10
Message #22


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Citation (ldchivet @ 28/07/2015 à 16:34) *
Bonsoir à tous,
Bonsoir Myriam,

Dans l'acte du mariage de Louis LENFANT x Marie ROBBE, est cité : "en présence de sa mère : Catherine DALLONGEVILLE " .

Le père de Marie certainement + ,n'est pas cité.

Amicalement, Louis Denis



Bonjour,

il y a bien une Marie ROBBE ° le 07/10/1657 à Réty, fille de François ROBBE et Catherine VILLE ou DALLONGEVILLE. Parrain : Jacques LEDUC, marraine : Marie BIGOT.

Cordialement

Corinne

Ce message a été modifié par cdekoun - 01/07/2018 à 22:15.
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† rdecreton
posté 01/07/2018 à 23:14
Message #23


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Citation (vlecuyer @ 29/06/2018 à 11:50) *
Bonjour,

Citation (gutellier @ 29/06/2018 à 10:20) *
Je recherche donc toutes informations complémentaires sur ce couple Jean CATEL x Antoinette ROBBE (x 08.03.1707 Réty) dont l'ignore la descendance.
merci d'ouvrir un nouveau sujet.


Bonjour à tous et à Vincent,

J'ai tous les renseignements souhaitables sur ce couple et plus mais comme le sujet n'a pas été ouvert... Quoi qu'il en soit, on peut les trouver sur l'arbre de Vincent.

Cordialement,
Roselyne

Ce message a été modifié par rdecreton - 02/07/2018 à 00:01.
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