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Expert + ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membre + Messages : 11 658 Inscrit : 18/09/2005 Lieu : Avignon (Vaucluse) Membre no 2 Aide possible: sur le fond et la forme Logiciel: Heredis ![]() |
QUESTION :
J.Yves VANDAMME 08/07/2001 12:19 il y aurait une légende d'un certain Guillaume ayant vécu à Rubrouck au 12 ou 13 ieme siècle Quelqu'un connaît-il une histoire relative à un Guillaume, ayant vécu à Rubrouck et qui serait parti (d'après ce que j'ai compris) en Chine (???). Quel était le nom de ce Guillaume ? REPONSES : Pierre RIMETZ 08/07/2001 14:29 Référence: TOPO GUIDE PR La Flandre à pied page 62 "Un flamand en Mongolie Moine franciscain originaire de Flandres, Guillaume de RUBROUCK(Willem Van Rubrouck)entreprend au XIIIème siècle une vaste expédition en Mongolie. Emissaire du roi St Louis, sa mission consiste à évangéliser les peuplades d'Asie et à proposer à la Cour du Grand Khan une alliance contre les musulmans.De son périple long de deux ans et de près de 21 000 km, il ramènera de précieux témoignages sur les paysages les climats et les civilisations rencontrés. Avant même Marco Polo, il a été l'un des premiers européens à vister l'Asie et à en livrer une description précise. Dans son village natal de Rubrouck, une maison retrace aujourd'hui son épopée à travers la présentation d'objets d'art et de la vie quotidienne, tout en évoquant les liens noués entre la commune flamande et la ville de BULGAN en Mongolie" Bertrand CREPEL 08/07/2001 16:13 Ci dessous je ne fais que **recopier** la source citée plus bas. " Vers 1120 naissait à Rubrouck, celui qui devait porter le nom de ce village à travers l'Asie et le faire citer par de nombreux livres d'histoire. Ce ne fut d'abord qu'un modeste moine franciscain : frère Guillaume de Rubrouck ou Rubruquis. Au cours d'un pèlerinage en Terre Sainte, il rencontra Saint-Louis (Louis IX) qui s'y trouvait en Croisade. Celui-ci l'ayant sans doute remarqué pour son sang-froid (que l'on discerne dans ses écrits) l'envoya en Ambassade en Mongolie. Le 7 mai 1253 il partit de Constantinople avec deux autres religieux et quelques serviteurs pour débarquer en Crimée. Le 22 juillet il traversa le Don puis franchit l'Oural, les monts de l'Altaï et parvint en Mongolie. Le 27 décembre il y rencontra l'empereur de Mongolie : LE Grand Khan qui régnait de la Chine à l'Asie Mineure. En suivant sa cour nomade, il atteignit en avril 1254, Karakerwa "enceinte noire", capitale de l'empire mongol située au coeur de la Mongolie. Il y demeura jusqu'en juillet, puis ce fut le retour à peu près par le même chemin. Ainsi en 25 mois il parcourut 20 000 km ! C'était une expédition remarquable, comparable à celle de Marco Polo, mais antérieure de plusieurs dizaines d'années. Pour ce voyage en terre inconnue peuplée de barbares la mission était à la hauteur de l'expédition : Rubriquis avait pour tâche la prédiction de l'évangile en Tartarie. On pensait en effet à cette époque, qu'un chef mongol des bords de la Volga était chrétien. Le frère Guillaume devait donc se rendre auprès de ce Prince et obtenir de lui l'autorisation d'évangéliser son peuple. Le missionnaire profita du fait qu'il se trouvait en Mongolie durant les fêtes de Pâques pour entendre les confessions et donner la communion aux nombreux esclaves chrétiens. Il baptisa même soixante d'entre eux. Constatant l'inutilité de ses démarches d'évangélisation, Rubruquis se résigna à revenir en Europe. Une deuxième mission importante du frère était d'ordre diplomatique. Les mongols lançaient des assauts contre les musulmans dans le même temps que les chrétiens se croisaient contre L'Islam. Rubruquis était porteur de lettres destinées à l'Empereur Mongol. Saint Louis désirait se rapprocher de ces peuplades pour lutter contre l'ennemi commun. Si ces lettres n'ont pas eu de suite, la qualité du courrier diplomatique a permis à Guillaume de Rubrouck de voyager en courant moins de dangers." --- Source --- Autres liens sur le net: Bibliographie: JAN Michel, Le réveil des Tartares : en Mongolie sur les traces de Guillaume de Rubrouck , Paris, Payot & Rivages, 1998 Il existe aussi une Association Guillaume de Rubrouck (contacter la mairie de Rubrouck) > Quel était le nom de ce Guillaume ? ???? Quant à savoir si la généalogie de Guillaume de Rubrouck est connue, je ne sais pas. Si d'autres abonnés ont des infos complémentaires, ça peut toujours être intéressant à lire... Valérie DEVULDER 08/07/13:24 J ai survolé votre message ce Guillaume s'appelle Guillaume antoine DEVULDER Je vous recontacterai cette semaine car je dois retrouver la lettre du maire de RUBROUCK qui me l explique et qui fait naturellement parti de la famille de mon mari (MICHEL DEVULDER maire de RUBROUCK) Jean DENNEQUIN 08/07/2001 18:00 Bonjour Jean-Yves et toutes et tous, Je vais également apporter ma petite pierre à l'histoire de Rubrouck: Extrait de Guide de Flandre et Artois "Mystérieux" RUBROUCK Le puits du curé - Le Paepe Put rappelle l'un des épisodes les plus sanglants des massacres des Gueux en Flandre. " le 17 avril 1568, veille de la fête de Pâques, des sectaires arrivèrent dans cette paroisse vers six heures du soir et pénétrèrent dans le presbytère; après s'être fait donner par la servante des chandelles, des haches et divers instruments, ils forcèrent les coffres et les meubles, s'emparèrent de tout ce qui était à leur convenance, et détruisirent ce qu'ils ne pouvaient emporter, ainsi que les livres de la bibliothèque. Le curé, qui venait d'entendre les confessions d'un grand nombre de fidèles, était occupé dans l'église avec son vicaire, qui venait de rapporter les saintes huiles de Cassel, quand tout à coup les bandits se jettent sur lui, lui lient les mains et l'entraînent du côté du presbytère avec le vicaire. Ils leur reprochent d'avoir continué à confesser et à prêcher et les condamnent à mort. Cependant, un grand nombre d'habitants était accouru pour sauver leur curé et leur vicaire; l'obscurité et l'incendie de l'église, à laquelle quelques-uns des Gueux avaient mis le feu, favorisèrent leur fuite. Le lendemain, après de longues recherches, on retrouva les cadavres du curé et du vicaire dans un puits peu éloigné de l'église, qui porte encore aujourd'hui le nom de Paepe Put, puits du curé. L'examen des corps prouva que le curé avait été étranglé et que le vicaire avait eu le crâne fracassé avant d'être jetés dans le puits." (Archives de Houtkerque). ne plaque, dans l'église, rappelle la mémoire des ces deux martyrs, Antoine van der Clytte et Pierre Dolet. Cette bande des Gueux a sévit à Reninghelst (près d'Ypres), à Hondschoote, Bambecque; Oudezeele, Winnezeele, Herzeele et Wormhout. La plupart furent pris et punis de mort. Voilà pour la petite histoire assez éloignée de Guillaume mais qui fait connaître un peu la vie en ce temps là dans nos campagnes. Martine LECHEVIN 10/7/2001 07:55 Quelques éléments sur Guillaume de Rubrouck : (Tiré de "L'épopée des croisades" de René Gousset, le plus grand historien de l'Orient. Ed PERRIN) "Franciscain qui fut envoyé par Saint Louis au prince Sartaq, fils du khan mongol Batou, khan gengiskhanide de la Russie méridionale, la future Horde d'Or. Saint Louis avait entendu parler des dispositions particulièrement favorables au christianisme du Prince Sartaq. Accompagné par un autre franciscain, Barthélémy de Crémone, Guillaume de Rubrouck quitta la Palestine au début de 1253. Il se rendit à Constantinople, s'y embarqua et prit terre en Crimée. En pénétrant dans les immenses plaines de la Russie méridionale, ce vestibule de l'Asie, il eut l'impression de tomber sur une autre planète, tant la vie des grands nomades, restée inchangée depuis les temps préhistoriques , différait de tout ce que pouvaient imaginer les occidentaux". Le récit de cette rencontre avec le prince mongol fait deux pages dans le livre cité, mais il n'y a pas de détails sur la personne de Guillaume de Rubrouck. Peut-être des franciscains auraient-ils un récit de sa vie ? Grégoire Alain 10/07/2001 15:27 Pour les livres concernant son voyage : "Le réveil des Tartares : En mongolie sur les traces de guillaume de rubrouk" de Michel Jan chez Payot voyageurs , raconte une expedition franco-mongole de 1990 suivant l'iterinaire de rubrouk (mais seulement en mongolie), dans l'expedition se trouve rené Kappler qui est sauf erreur l'auteur de la derniere traduction de : Voyage dans l'empire mongol (Imprimerie nationale - Voyages et découvertures ) |
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