de CALONNE, Alembon & Hermelinghen |
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de CALONNE, Alembon & Hermelinghen |
10/01/2018 à 19:00
Message
#1
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Confirmé Groupe : A rejoint ses ancêtres Messages : 664 Inscrit : 21/07/2009 Membre no 10 771 Logiciel: GeneaTique |
le titre de ce message, avant correction conformément aux consignes du forum était : De CALONNE Jean dit Alidore
Bonjour, Je lis grosso modo à peu près partout que Jean de CALONNE dit Alidore était fils de Jean et de Catherine LEFEBVRE de SAINT-RÉMY, qu'il était chevalier, qu'il a racheté (mais à qui ?) le 30 septembre 1572 la baronnie d'Alembon et d'Hermelinghen. Il serait décédé le 19 août 1591 à Tripoli (Lybie ? Liban ?). Il a laissé un fils illégitime : Hannibal, sieur de Monbrun, dont la descendance, elle, est bien établie. Ces données proposées d’après les recherches généalogiques d’Eugène de La GORGUE de ROSNY sur les familles du Ponthieu et du Boulonnais. Je souhaiterais avoir confirmation de tout ceci voire plus si possible. Origine aussi de "Alidore". Merci par avance de votre attention. Roselyne Ce message a été modifié par dlarchet - 10/01/2018 à 19:10.
Raison de l'édition : rectif du titre
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07/11/2019 à 07:30
Message
#2
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Confirmé Groupe : Membre + Messages : 474 Inscrit : 24/01/2010 Membre no 11 772 Aide possible: calaisis,boulonnais Logiciel: Heredis |
Bonjour Roselyne, cette terre de mont bruncq ne partirait elle pas chez Marc de FOUCAULT époux de Suzanne de CALONNE ?? Bonne journée Ludovic
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07/11/2019 à 22:14
Message
#3
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Confirmé Groupe : A rejoint ses ancêtres Messages : 664 Inscrit : 21/07/2009 Membre no 10 771 Logiciel: GeneaTique |
Bonjour Marie-Lise, Ludovic et autres,
J'ai passé plus de dix ans aux AD59 à dépouiller des archives judiciaires d'Ancien Régime (Parlement de Flandre et Officialité de Cambrai essentiellement) soit plus de 260 boîtes (relevés pour les AD et communiqués aux fins de diffusion à la Commission Historique du Nord, actuellement présidée par le professeur Philippe GUIGNET également directeur de la Revue du Nord). Malheureusement des soucis de santé m'ont obligée à surseoir. Cette expérience m'autorise à affirmer que la très grande majorité des procès concernent des affaires de "gros sous" et de terres. Chaque fois que j'en ai eu besoin, j'ai pu bénéficier de l'aide et des conseils de gens hautement qualifiés ou très compétents et toujours bienveillants : personnel des Archives, le professeur Véronique DEMARS-SION qui travaille avec Sabrina MICHEL, Dominique DELGRANGE, héraldiste et pourfendeurs de faussaires, et un très utile proche cadre supérieur en banque entre autres. Précisions pour appliquer le conseil de Catherine DHÉRENT : La traçabilité des terres était autrefois une préoccupation constante largement partagée. L'efficacité de la levée des redevances seigneuriales s'appuyait sur la bonne tenue des terriers (les cueilloirs de rentes sont analogues). Ces documents servaient de preuve devant les tribunaux pour justifier de la propriété ou seulement de la jouissance de terres. Les mayeurs connaissaient très précisément qui occupait et qui possédait chaque terre et comment chacun en était devenu possesseur ou occupeur. Ils gardaient dans un coffre un exemplaire "pour le ferme" de tous les documents relatifs aux terres du village ou de la ville : actes de vente, prise de garantie, partages,... En cas de litige, ils étaient souvent appelés à témoigner. Chaque famille avait les terres à l'oeil en vue de "refaire le pré carré" (regroupement de terres fractionnées par des successions) à la première occasion, de réclamer le "droit de proxime" (droit de reprise, préférence accordée aux plus proches parents du vendeur), de calculer des mariages avantageux (L'historien Guy TASSIN a ainsi établi qu'on épousait plutôt la voisine d'à côté pour réunir les terres, (re)mettre en culture une haie, un chemin) plutôt qu'épouser celle d'en face. De féroces querelles et des inimitiés durables pouvaient survenir entre concurrents pour le bail d'une cense. Nombreux procès entre seigneurs ou communautés religieuses voisins pour la possession ou l'utilisation d'un chemin, d'un fossé, d'une rangée d'arbres, ce qui donnait généralement lieu à un arpentage et à la production de plans si précieux. "Possession vaut titre" : les plus aisés - dont la noblesse - faisaient état de possessions immémoriales ou de biens entrés par mariages (Affaire de MASSIET évoquée plus haut). On ne vendait pas des biens (terres ou maisons) à la légère car chacun était tenu de conserver et si possible d'augmenter son patrimoine pour le transmettre à ses héritiers qui risquaient la prison s'ils dilapidaient le patrimoine, mettant ainsi sa famille en danger. Il fallait donc justifier de la nécessité de vendre et obtenir une autorisation des édiles et de la famille : maladie, misère, formation professionnelle d'un enfant, biens non partageables mais avec remploi des deniers, "cession misérable" (faillite),... et même pour octroyer un titre sacerdotal (pour mieux le garantir). Non exhaustif. Voilà pourquoi j'ai attiré l'attention sur la seigneurie de Maubreucq (orthographe variable). A noter qu'il existait une famille MAUBREUX, MOBREUCQ, MONBRUN, BREUX,... originaire, semble-t-il du Wast ou environs. Probablement une "fin de race" comme le laisse supposer l'acte de décès de Jean MOBREUX, décédé le 24 avril 1732 à Colembert mais inhumé au Wast selon ses volontés, exigence rare, exceptionnelle chez des manants. Si j'avais la possibilité de me rendre aux AD62, je me ferais un plaisir de creuser cette piste. Marie-Lise, les deux Suzanne sont effectivement tante et nièce mais la première est d'ascendance légitime et noble avec tous les droits afférents, ce qui a pu lui permettre de récupérer la seigneurie (justification si possible), tandis que l'autre est fille d'un bâtard sans droits particuliers. Cordialement, Roselyne |
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