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> HERENGUELLE ou HERENGUIER, Cohen-Wittes
phessel
posté 19/02/2019 à 10:30
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Bonjour à tous,

Je souhaite obtenir plus d'éléments, voire connaître l'entourage familial de Pierre HERENGUELLE ou HERENGHIER, Bailly de Cohen, hameau de Wittes près d'Aire sur la Lys.

Il est nommé dans une lettre de rémission découverte par Bernard CHOVAUX/

Cité dans une lettre de rémission du 17 février 1619 relevée par B.CHOVAUX dans son blog (A.D.59- B 1807- 1620) Franchois VASSEUR.

Albert et Isabel etc…, savoir faisons à tous présents et à venir que nous, ayant reçu l’humble supplication et requête de Franchois VASSEUR, jeune homme à marier, fils de Jean, lieutenant du village de Mamez, bailliage d’Aire, contenant que le premier dimanche en le Carême échéant le 17ème de février de l’an 1619, après les vêpres, il s’en alla boire un pot de bière à la maison de Jean BLONDEL, hôte au dit Mamez, accompagné de Clément VIDELAINE, serviteur du meunier dudit lieu, et, ce fait, s’en alla vers le soir se promener avec le dit VIDELAINE avec l’intention de passer le temps à la maison de Pierre HERENGUIER, bailli du village de Cohem, distant d’une petite lieue environ dudit Mamez, pour y deviser et faire l’amour à la fille dudit HERENGUIER, et arrivés au village de Roquestoir, qui est à peu près au milieu des dits deux villages, entrèrent en la maison de Jacques POLET, cabaretier au dit Roquestoir en attendant le temps de l’achèvement du souper de la maison dudit bailli de Cohem et, trouvant au dit cabaret Liévin DU QUESNOY, fils d’Adrien et Jacques TOUFFEN, jeunes gens à marier, demeurants au village de Crecques-lès-Mamez, ils se mirent à boire avec eux quelques traits de bière, de là, s’en alla avec le dit Jacques TOUFFEN voir les dits DU QUESNOY et VIDELAINE, d’où étant de retour et rentré au dit cabaret, y trouvant encore quelques camarades buvant du brandewin, pour ce que la bière leur faillait, et, après, ayant contenté l’hôte, sortirent de là avec l’intention d’aller respectivement coucher en leurs maisons en passant au travers des jardins, à cause de la diversité du temps qui était obscur, étant pressé de sa nécessité naturelle, se sépara quelque temps de ses camarades, et, les laissant aller devant lui, et, poursuivant son chemin pour rataindre (rattraper) ses dit camarades, il fut rencontré par certain personnage , que de premier faire, il ne reconnut cause d’icelle obscurité , mais, il a depuis entendu qu’il se nommait Martin DE FRANCE, fils Martin, demeurant à Mamez, près du dit Rosquestoir, lequel, étant garni d’une épée nue en la main, comme il était accoutumé de porter du soir, agressa le dit suppliant, usant de ces termes ‘Qui va morbieu’, et, bien que le dit suppliant ne lui fit aucune réponse, néanmoins s’approcha de plus près et lui présentant la dite épée nue, icelui suppliant dégaina aussitôt la sienne avec plutôt l’intention de se défendre que d’en offenser le dit personnage qui était fort surpris de voir auquel il avait donné un coup d’estoc de sa dite épée pénétrant bien avant , et, lors le quitta, poursuivant son chemin tant qu’il eut rattainct les dits TOUFFEN, VIDELAINE et DU QUESNOY, auxquels il déclara avoir rencontré un personnage auquel il avait donné un coup d’estoc, toutefois, les priait de n’en parler à personne, et, ayant le lendemain matin, eu advertance que le dit Martin DE FRANCE était terminé de vie par mort du dit coup, par crainte de la rigueur de la justice, s’est absenté de notre pays d’Artois et autres de notre obéissance, demeurant cependant son dit père de son secours ordinaire à la conduite et accommodement de son agriculture en très grand ennui avec sa mère et autres, ses frères et sœurs, mais avait été appelé aux droits de l’instance et poursuite des officiers fiscaux de notre dit bailliage d’Aire, et est sur le point de subir la peine de bannissement par coutumace, et, comme il désirait se retirer chez ses dits père et mère, tant pour continuer à les assister en leurs vieux jours que pour trouver par après quelque honnête alliance , il nous a très humblement supplié et requis que prenant égard qu’il n’avait au temps d’icelle agression et conflit et moins auparavant noise, haine et querelles contre le dit feu, il nous plût lui pardonner et remettre la dite mort ainsi advenue en la personne du dit Martin DE FRANCE, et lui faire dépêcher nos lettres patentes en tel cas requises et pertinentes. Pour ce est-il (…) de rémission de 1619.

Il intervient comme parrain de Catherine VIDELAINE fille de Nicolas X Marie WALLART à Mazinghem en 1612, d'Anne VIDELAINE fille de Jean VIDELAINE X Anne WILLERON à Roquetoire en 1613 ainsi qu'au mariage d'Adrien MACHART X Marie FAIOLLE acte n° 57 du 27 juin 1620.

Mais je n'arrive à rien trouver d'autre à son propos.

Votre aide sera la bienvenue (IMG:style_emoticons/default/laugh.gif) à bientôt

Cordialement
Philippe

Ce message a été modifié par phessel - 19/02/2019 à 10:44.
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