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#1
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Expert ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membre + Messages : 1 287 Inscrit : 21/07/2014 Membre no 17 334 Logiciel: Aucun de précis ![]() |
Bonjour à toutes et à tous,
Marie Anne GOUDENHOOFT x Jacques VERSTAEVEL (VAN STAEVEL) vers 1724. Leur premier enfant Pierre Joseph VERSTAEVEL est né le 26 décembre 1724 à Godewaersvelde x Marie Jeanne Thérèse DESWARTE. Dans la base Généalo, M.Moulin, il est indiqué que les parents de Marie Anne GOUDENHOOFT seraient François GOUDENHOOFT x Georgine TAEP. Dans la base de CVantours, il est spécifié qu'elle serait la fille de François GOUDENHOOFT x Georgine VAN DYCK. J'ai feuilleuté les registres des naissances et des mariages de Godewaersvelde, sans succès. J'ai trouvé des naissances au nom de GOUDENHOOFT mais pas avec ces patronymes. Il se pourrait donc que Marie Anne GOUDENHOODT et son père François (aucun renseignement à son sujet) ne soient pas de Godewaersvelde. Pourriez-vous S.V.P. me donner des informations sur Marie Anne GOUDENHOOT et/ou des pistes pour démêler cet imbroglio. D'avance, je vous en remercie. Cordialement Patricia PS : Toujours dans cette recherche, certain arbre donne François GOUDENHOOFT x Jeanne BECUWE xx Judoca TRAPPE Ce message a été modifié par pcolbaut - 24/10/2016 à 09:18. |
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#2
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Expert ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membre + Messages : 3 039 Inscrit : 05/06/2009 Membre no 10 590 Logiciel: Aucun de précis ![]() |
Bonsoir,
A Godewaersvelde, l'Abbaye du Mont des Cats est une abbaye cistertienne construite en 1826 sur les ruines d'un ancien monastère. Sur le site de l'Abbaye on trouve l'historique de ce monastère avant la révolution: Vers 1650, des frères Antonins, dits « Ermites de Saint Antoine », vinrent s’installer au sommet du Mont des Cats. Leur premier lieu d’implantation se trouvait sur le territoire de Berthen, dans le bois derrière l’actuelle « Chapelle de la Passion ». Ce terrain, depuis, garde le nom de « terrain de l’ermitage ». Les religieux s’occupaient de l’éducation de la jeunesse : ils enseignaient le flamand, le français, l’arithmétique et les premiers éléments du latin. D’après la tradition, le pensionnat eut une grande vogue : on y compta plus de 200 élèves recrutés dans la classe moyenne de la société. La région du Mont des Cats, à cette époque et jusqu’à la révolution, dépendait de l’évêque d’Ypres. En 1689, les frères demandèrent de pouvoir être rattachés à la communauté des frères de saint Antoine qui vivait sur le Mont Kemmel. Dès lors, les deux communautés n’en firent plus qu’une et mirent tout en commun. Mgr Martin de Ratabon, évêque d’Ypres de 1693 à 1713, donna aux Frères de nouvelles règles et une nouvelle constitution. Vu le développement, les Frères demandèrent la présence d’un ecclésiastique à demeure, pour la direction de la maison et pour le service de leur chapelle. Leur projet trouva malheureusement de l’opposition dans la paroisse de Berthen, ce qui décida les frères à se déplacer, pour changer de paroisse, tout en restant sur le Mont des Cats. Ils reçurent l’autorisation de changer de lieu en juin 1688. Le second couvent fut construit vers 1690. Il était situé quelques centaines de mètres plus à l’Ouest par rapport au premier lieu, toujours sur le plateau du Mont mais sur la paroisse voisine. De celui-ci non plus, nous n’avons pas trace. Vers 1720, l’insuffisance des bâtiments et leur vétusté grandissante, obligea les Frères à reconstruire leur ermitage. Comme c’était une affaire de grande importance, qui dépassait notablement leurs ressources, ils obtinrent, en 1725, l’autorisation de vendre une partie de leurs biens et d’avoir recours à la générosité du clergé et des fidèles. Ils furent, malgré cette générosité, dans la gêne pendant de longues années. En 1792, il y avait encore des Ermites sur le Mont des Cats. Les Frères n’ont pas prêté le Serment, et le couvent fut supprimé comme beaucoup d’autres. La chapelle fut spoliée, et l’argenterie fut envoyée à la Monnaie de Lille. Les autres biens que les frères possédaient « furent vendus nationalement an V et VI » : au total 52 mesures 2 quintaux. Les bâtiments furent en grande partie démolis. Ces Frères Antonins avaient donc une chapelle sur la paroisse de Berthen puis vers 1690 sur la paroisse voisine de Gode.Ils pouvaient donc faire des mariages voire des baptêmes et "être en concurrence" avec les curés de ces paroisses. Cela explique peut-être ces couples de paroissiens de Gode ayant des enfants à Gode mais dont on ne trouve pas le mariage. Les baptêmes d'enfants illégitimes et les mariages que l'on souhaitait rapides étaient peut-être plus faciles chez les moines..... Ces documents écrits ont probablement disparu à la révolution. Cordialement Claudine |
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