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Expert + ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membre + Messages : 11 658 Inscrit : 18/09/2005 Lieu : Avignon (Vaucluse) Membre no 2 Aide possible: sur le fond et la forme Logiciel: Heredis ![]() |
AD de Lille
[Gennpdc] [59] AD Nord - Réouverture Paul POVOAS Lun 4 Oct 23:13:27 CEST 2004 Quelqu'un aurait-il été aujourd'hui aux Archives départementales du Nord et, si possible nous brosser un "petit rapport" sur la nouvelle salle des microfilms ? [Gennpdc] [div] article sur AD de Lille f.rohart Dim 3 Oct 13:45:43 CEST 2004 Extrait du mensuel "Le Nord" publié par le Conseil Général , Département du Nord N° 176 -Octobre 2004 édition Métropole .... Pour cela, les documents les plus consultés sont transférés sur deux types de support : les microfilms et les supports numériques (CD). En usage depuis une quarantaine d'années déjà, les microfilms peuvent être lus sur des lecteurs adaptés (les archives en possèdent une trentaine ainsi qu'une trentaine d'ordinateurs réservé à la consultation de CD-Room). La plupart des registres paroissiaux et d'état civil ainsi que les minutes de notaires du tabellion de Lille ont été microfilmés. Les Archives les possèdent en double ou triple exemplaires afin de pouvoir les envoyer sur demande dans d'autres archives ou dans des bibliothèques. Les Archives départementales se sont lancées dans la numérisation à partir des originaux ou des microfilms. Grâce au praticiel "Clara" qui permet déjà de gérer la salle de lecture(enregistrement des lecteurs, suivi des communications de documents, statistiques...), les archives se constituent une base de données qui pourra , à termes, être consultable sur Internet. Par la suite, il pourra même être possible d'accéder directement aux documents numérisés. Fin de l'article. Donc pas de précipitation, (hypothétique achat de CD et autres) il faut simplement être patient. Paul POVOAS Jeu 7 Oct 11:27:54 CEST 2004 J'y suis alléet le constat est : Les AD du Nord peuvent accueillir deux fois plus de personnes, de 80 places à 164. Une salle est dédiée aux lecteurs de microfilms (nouvelle extension) et une autre pour la consultation des documents (originaux, papiers, copies...). Cette dernière n'est autre que la plus ancienne mais totalement rénovée. Un large comptoir se dresse entre ses deux salles où il y a la gauche de ce même comptoir l'espace "Retour de documents" et à la droite, "Réception des documents". Je précise que le personnel est toujours le même, par contre, un léger mieux quant à la vitesse de remise des microfilms (le stockage se trouve au même étage, contrairement à la situation d'avant, provoquant des retards dans les communications). Je rappelle que les microfilms font l'objet de demande via les nouveaux postes informatiques, et ensuite ceux ci sont transmis par les agents des archives aux lecteurs (contrairement aux AD Pas de Calais, où ils optent pour le "self service"). La salle de lecture (documents) est relativement clair, espacée, et chaque table est équipé de prises et spots halogènes. Par contre, les tables "vibrent" à la moindre manipulation de documents, au risque de géner ses voisins... La numérisation y est admise sans utilisation de flash. Les vestiaires, situées entre les deux salles de lecture, offrent une capacité non négligeable pour manteaux, vestes, sacoches, serviettes et effets personnelles. D'ailleurs un casier est mis à la disposition pour UN EURO (rendu). Attention, la jolie blonde chargée de l'accueil est vigilente et sait se montrer autoritaire !!! Pour info, puisqu'il faut le dire : le système informatique mis en place est en cours d'élaboration et tout n'est pas opérationnel : soyez indulgent.... Par contre, je l'ai signalé notamment à quelques cadres et employés des AD : la commande des documents, la consultation des listing, la recherche, sur les postes informatiques, risquent de poser pas mal de problèmes à ceux qui ont été jusqu'à présent frileux de l'informatique et des claviers. J'ai testé moi même le système et j'avoue que ce n'est pas très évident, notamment la frappe de la côte demandée (chaque caractère doit bien être tapé, minuscules, majuscules, espace, pas d'espace....enfin un casse tête supplémentaire). Le personnel est là pour aider ... Par contre, je n'ai pas testé les appareils reproducteurs-photocopieurs pour microfilms. Une salle existe aussi pour ceux qui aiment faire des photos (sans flash) avec au dessus de leur tête un velux.... Les tables décennales ne sont pas revenues à la consultation libre comme dans l'ancien temps, et devront être sous peu consultables sur poste informatique (si ce n'est déjà fait pour qq communes). La consultation des originaux est permise que si ces mêmes documents ne sont pas microfilmés. Cela concerne principalement les registres d'état civil et paroissiaux. Il est possible de les consulter en "vrai"que si la personne prévoit un travail de relevés systématiques. Un constat : Beaucoup d'espace, un personnel disponible, et toujours un vrai plaisir d'y être. Les places de parking restent toujours le gros problème des AD Nord, puisqu'ils n'en disposent pas. Le quartier n'est pas franchement celui qui inspire la plus grande confiance : il ne faut rien laisser dans vos voitures. Il existe un parking sur le boulevard de Metz (à 150 m des AD Nord), il y a toujours de la place et surtout, il est à découvert !!! Et il y a aussi les rues avoisinantes. Paul POVOAS Ven 8 Oct 08:28:30 CEST 2004 A la question posée par Vincent :"Pourquoi les tables décennales ne sont plus à la consultation libre ? Quel dommage, c'est vraiment très regrettable ..." Les AD Nord ont émis le projet de vouloir numériser leurs archives : notamment les documents qui nécessitent une consultation répétée. Quand je parle de "numériser", c'est d'obtenir une image numérique du papier, afin de pouvoir le consulter depuis un poste informatisé, voire même pouvoir envoyer un document par internet, et peut être un jour les consulter sur le net Les tables décennales ont toujours été consultables sur la mezzanine, au grand bonheur des chercheurs généalogistes gourmand d'informations. Or, un projet a été lancé depuis plusieurs mois visant à retirer de la consultation ces registres qui ne sont que les tables décennales, en grande majorité de 1803 à 1892, dont l'ensemle couvre les quelques 600 communes du département du Nord. Une société basée à Strasbourg a commencé cette mission il y a plus d'un an, consistant à reproduire numériquement les tables décennales des naissances, mariages et décès. Il y a quelques mois, un poste était disponible en essai : quelques communes étaient consultables au moyen d'une interface en cours de réglage. La possibilité de chercher les ancêtres depuis un poste informatisée était donc devenu une réalité. Alors, en attendant que tout ceci soit vraiment opérationnel, les microfilms sont de rigueur, et de surcroît, les demandes doivent être faites comme les autres microfilms : un à la fois, retirer à l'accueil après en avoir émis la demande. Paul POVOAS Ven 8 Oct 18:05:13 CEST 2004 Le nombre de documents est toujours limité à 6 par demi journée. En fait, rien n'a changé dans le mode de communication des documents : consultables uniquement sur microfilms les archives microfilmées, les originaux sont alors devenues incommunicables, sauf dérogation du président de salle (en principe lorsque le lecteur souhaite faire un relevé systématique). Par contre, les demandes se font par l'intermédiaire d'un poste informatique : les côtes doivent être rigoureusement, et à la lettre, inscrites sans omettre espace, minuscules, majuscules....en fait un casse tête, même moi qui suit habitué à l'informatique. Pour en revenir aux communications de documents même, seuls les registres d'état civil référencés sous EC SUPP sont communicables en original. Le reste, y compris les registres paroissiaux, et l'état-civil existant sous la côte 5 Mi, est à consulter dans la salle appropriée, en salle des microfilms.D'ailleurs, pour répondre à une question posée antérieurement, j'ai donc pu constaté que les copies d'actes sont excellentes. Elles doivent être au prix de 0,25 € si j'ai bien compté, soit une carte de 10€ pour 40 copies (tirés depuis l'imprimante). Pour achever ma présentation : une salle "photo" est prévu pour les photographes. Elle dispose d'une table avec lampe néon, et au dessus de cette même table, un velux à la lumière de jour. J'avoue que la salle de lecture est presque mieux éclairée que cette pièce, un peu étroite si deux photographes y travaillent. Quelques statistiques glanées : Pour 2003, 2400 lecteurs inscrits 87 760 documents communiqués dans l'année 60 km de rayonnages dont 52 occupés 10 000 plans cadastraux ...etc Cela fait des AD Nord le plus grand dépôt provincial de France Louis Vanblaere Ven 8 Oct 19:08:31 CEST 2004 Perso., je ne comprends pas bien ces complications inutiles et ces limitations. Si je vais aux Archives à Beveren- Waas, près d'Anvers, j'y trouve tous les microfilms (Mormons) des provinces flamandes de Belgique, classés par province et suivant la numérotation de ces même Mormons. Il suffit de prendre soi-même le film recherché et d'y déposer à la place une boîte rouge correspondant au n° de la visionneuse qu'on utilise (il doit y en avoir une cinquantaine). On peut ainsi , à l'avance, repérer les films à examiner sur le site Search Place des Mormons. Si on dévie, il suffit d'utiliser l'ordinateur web prévu pour aller y rechercher les n°s manquants. Il n'y a pas de limitation du nombre de films consultés, et on peut prendre des photos numériques. Dans ces conditions, à deux par exemple, ça va très vite, l'un consulte les registres , l'autre les actes, qu'il photographie. En une petite journée on peut ainsi en relever tout un paquet. Grosse ombre au tableau là , rien de prévu pour prendre un café , un rafraichissement, ou une bière, encore moins pour y casser la croûte. Par contre parking est sûr et sans problème dans la rue. On devrait suivre l'exemple de la Hollande, où là presque tout y est prévu pour le confort de chercheurs. |
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