DESBIENS, Gondecourt Options

[vbeghin]

Bonjour à tous !

Voici une branche de mon arbre généalogique, sur laquelle je bloque depuis longtemps. (IMG:style_emoticons/default/sad.gif) Quelqu'un aurait-l des infos ?? Merci beaucoup ! (IMG:style_emoticons/default/wink.gif)

DESBIENS Marc, de Gondecourt, a au moins 1 enfant :
1- DESBIENS Marie Monique, née en 1692 environ, décédée le 20/10/1744 à Gondecourt, mariée le 10/05/1710 à Gondecourt avec CUVELIER Michel Maximilien (laboureur et tonnelier, né le 08/06/1691 à Annoeullin, décédé le 23/06/1735 à Gondecourt).

Merci et bonne journée !

Vincent BEGHIN

[rwaymel]

Bonjour à tous.
Voici une petite synthèse concernant les CUVELIER.
On sait, d'après le Contrat de mariage ci-dessous que Siméon François CUVELIER et Philibert Séraphin DUPRETZ sont cousins. L'idée est de faire la généalogie sur quelques générations de ces deux personnes. Automatiquement, il y aura un point commun.

Tab 7086/129 - 24 avril 1751 - Contrat de mariage à Gondecourt
CUVELIER Simon François , fils de feu Michel Maximilien et de feue Marie Monique DESBIENS , tonnelier, dmt Gondecourt, assisté de Michel Maximilien CUVELIER, son frère ,tonnelier et de Joachim CUVELIER son oncle ,tonnelier dmt à Annoeullin et de Philippert Séraphin DUPRET , son cousin ,censier , dmt à Wachemy
x DURIEZ Anne Catherine , dmt Gondecourt assistée de Jeanne ( sic )Charles DURIEZ son père , laboureur , de Charles Antoine LABE son oncle maternel et de J Bapt LABE son cousin , de Louis DELEFOSSE son oncle par alliance, tous laboureurs , dmt au dit lieu

1° : En ce qui concerne Siméon François CUVELIER:

En ce qui concerne la famille CUVELIER, je ne connais que les parents de CUVELIER Michel Maximilien :
CUVELIER Maximilien, maître tonnelier, né en 1670 environ, décédé le 18/08/1729 à Annoeullin, marié le 15/05/1691 à Annoeullin avec MALLET Marie Anne (née en 1668 environ, décédée le 27/01/1748 à Annoeullin).
Au niveau des preuves, on peut être certain que CUVELIER Michel Maximilien est bien le fils de ce couple parce que :
1- dans son acte de mariage, CUVELIER Michel Maximilien est dit originaire d'Annoeullin,
2- le couple CUVELIER-MALLET est le seul à avoir un enfant de ce nom à Annoeullin dans la période qui nous intéresse,
3- Ils ont un autre enfant appelé Joachim (né le 28/07/1695 à Annoeullin, décédé le 09/06/1759 à Annoeullin) et on trouve effectivement cité un CUVELIER Joachim comme frère de CUVELIER Michel Maximilien dans plusieurs actes notairés (cf. message de Christiane).
Je pense qu'il y a de fortes chances que CUVELIER Maximilien x MALLET Marie Anne soit fils de CUVELIER Maximilien et ROMON Chrétienne, mais je n'ai pas de preuves formelles. Quelqu'un aurait-il des compléments sur cette famille ?

En partant des conclusions de Vincent, on arrive à la généalogie de Siméon François CUVELIER :

1ère génération
1 CUVELIER Siméon François , Tonnelier, ° 1723, + a1786, x 1751 avec DURIEZ Marie Catherine

2ème génération

2 CUVELIER Michel Maximilien, tonnelier, ° 08/06/1691 Annoeullin, + Gondecourt, x10/05/1718 Gondecourt
3 DESBIENS Monique, ° 16/03/1691 Chemy, + 20/10/1744 Gondecourt

3ème génération

4 CUVELIER Maximilien, ° v1660, +18/08/1729 Annoeullin x 15/05/1691 Annoeullin
5 MALLET Marie Anne, ° v1668, + 27/01/1748 Annoeullin
6 DESBIENS Jean Noël, ° v1666 Chemy Nor, + a1695, x
7 BURETTE Monique, ° 10/04/1665, xx avec DELEFOSSE Jean

4ème génération

10 MALLET Guillaume, ° en 1644 Annoeullin, +p1706
11 DELOBEL Marie Madeleine, °v1640, +05/04/1720 à Annoeullin
12 DESBIENS Jean Jacques, ° v1630 Chemy, + a1691
14 BURETTE Antoine, ° v1630, + 28/02/1709 Chemy, x
15 MORTREUX Catherine, °v1630, + 13/10/1710 Chemy

2- Généalogie de Philibert Séraphin DUPRET.

Dans Tab 7086/129, Philibert Séraphin DUPRET est censier à Wachemy. A l'époque, il n'y a qu'un seul Philibert Séraphin DUPRET à Wachemy. On trouve sa naissance à Chemy le 4 novembre 1700.

2BXI 47B/19 - 5/12/1663
Jean DUROZ fils de feu Toussaint et Jeanne CUVELIER sa femme, Antoine DUROZ frère dudit Jean, Jacques LEDRU fils de feu Philippe laboureur dt WACHEMY paroisse de CHEMY et Gérard SACQUELEU fils de feu Gérard sergeant de la Gouvernance de LILLE.
Simon DURETZ Sr du Courouble dt LILLE.
18 florins 15 patars de rente héritière au rachat de 300 florins.

CM du 16/6/1682 - Béthencourt
Maximilien CUVELLIER tonnelier à Annoeullin et Martin CUVELLIER son fils à marier qu'il a retenu de Chrétienne ROMON sa femme assisté de Nicolas DORCHY censier à Gondecourt son oncle à cause d'Anne CUVELLIER sa femme, Jean CUVELLIER pasteur d'Annay aussi son oncle, Jean DUROT censier à Wachemy aussi son oncle à cause de Jeanne CUVELLIER sa femme, Amand BERNARD laboureur à ... aussi son oncle à cause d'Anne ROMON sa femme,
Ferdinand ROHART censier de Clérieux de la principauté d'Epinoy, Anne BOUTRY sa femme et Françoise ROHART leur fille à marier assistée de Gilles et François ROHART ses frères, Martin DE CARNIN son beau-frère à cause de Marie ROHART sa femme, Simon ROHART censier de Willerval son parrain à cause de Jeanne LHOSTE sa femme tous demeurant à Epinoy.

Relevé du notaire de Santes, effectué par Jean Marie BOURREZ:
Tab 8443/42 - 19 mai 1681 -
Maximilien CUVELIER, fils de feu Arnould, tonnelier, et Chrétienne ROMON, sa femme, demeurant à Enneullin,...

Avec ces quelques actes et d'autres cités dans divers messages précédents, cela donne la généalogie de Philibert Séraphin DUPRETZ suivante:

1 DUPRETZ Philibert Séraphin, ° 04/11/1700 Chemy

2ème génération

2 DUPRETZ Pierre, ° 07/09/1652 Gondecourt, x , (cm 18/04/1688 - Tab 9035/57)
3 DUROT Jeanne, ° v1660

3ème génération

4 DUPRETZ François, ° v1600, + a1663 Gondecourt, x 28/07/1625 Gondecourt avec DESBIENS Anne, xx v1642
5 DUJARDIN Marie, + p1671
6 DUROT Jean, ° v1625, x a1663
7 CUVELIER Jeanne, ° v1630

4ème génération

8 DUPRETZ Venant, ° v1570, + a1665
12 DUROT Toussaint, censier des anneaux à Avelin, ° v1595, + a1663, x
13 MARCHAND Adrienne, ° v1600
14 CUVELIER Arnould, ° v1600, + a1681


3 - cousinages entre les deux

Le seul point commun possible entre les deux généalogies est le patronyme CUVELIER. Ces deux personnes doivent donc descendre de Arnould CUVELIER.


1 CUVELIER Arnould , ° v1600, + a1681
...11 CUVELIER Maximilien , tonnelier, ° v1630, + p1681 Annoeullin x RAMON Chrestienne, ° v1630, + p1701
......111 CUVELIER Martin , ° 25/09/1656 Annoeullin x ROHART Françoise (cm 16/06/1682 - Bethencourt)
......112 CUVELIER Catherine , ° 14/11/1659 Annoeullin
......113 CUVELIER André , ° 27/10/1675 Annoeullin
......114 CUVELIER Marie Catherine , ° 07/04/1678 Annoeullin
...12 CUVELIER Anne , ° v1630 x DORCHIES Nicolas
...13 CUVELIER Jean , curé d'Annay, ° v1630
...14 CUVELIER Jeanne , ° v1630 x a1663 DUROT Jean, ° v1625
......141 DUROT Antoinette , ° v1650, x DE CAIGNY Jean, ° v1650, + p1682a1689 CHEMY
..............xx avec LEBORGNE Jean, ° v1650, (cm 06/07/1691 - Tab 9038/82)
......142 DUROT Jacques , ° v1655 x MORTREUX Marie Madeleine, ° v1655, (cm 09/07/1682 - Tab 9029/54)
......143 DUROT Jeanne , °v1660 x DUPRETZ Pierre,°07/09/1652 Gondecourt, (cm 18/04/1688 - Tab 9035/57)
......144 DUROT Antoine , ° v1650

Maximilien (II) CUVELIER (x MALLET Marie Anne) est né vers 1660, ce qui veut dire qu'il est le petit fils de Arnould CUVELIER. Il est donc fils de Maximilien(I) CUVELIER Maximilien et ROMON Chrétienne, ou alors d'un autre fils d'Arnould.

4 - Arguments qui indiquent que Maximilien II est fils de Maximilien I.

J325/27 - compte des pauvres d'Annoeullin (1704)
art 5 : Nicolas MONTAGNE à cause de Michelle MALLET, sa femme, fille de feu Pierre pour 4 cents; Noël POTTEAU pour deux cents et Chrétienne ROMON, veuve de Maximilien CUVELIER pour deux cents, faisant demi-bonnier de terre tant à manoir que laboeur, séant à la ruelle du Gaulghier venant de Pierre MALLET au lieu et paravant de Thomas DESPRETZ..
Art 9 :Jean LELONG à cause de Marie Aldegonde MALLET, sa femme pour deux parts de cinq; les hoirs Gilles MALLET pour la troisième part; et les hoirs Michel HERRENG et Françoise MALLET pour les deux autres parts de cinq ;

J325/28 - compte des pauvres d'Annoeullin ( (1766)
Art 4 : Jacques PARSY et Antoine Joseph WATTRELOT, fils d'Antoine, chacun pour moitié pour quatre cents de terre au lieu et par achat de Sébastien BRUNEL d'Allennes; les hoirs Mathieu CANONNE pour deux cents; et Joachim CUVELIER pour deux cents faisant demi-bonnier de terre séant à la ruelle du Gaulghier.
art 9: Joachim CUVELIER pour deux parts de cinq; Michel HERENG pour trois parts de cinq de deux cents de manoir ou environ séant et tenant au marais venant de Michel MALLET à cause de sa femme qui furent à Jean PATTIN

Il n'y a malheureusement pas de comptes entre ces deux dates.
Les articles entre 1704 et 1766 correspondent exactement et montrent que les terres de Maximilien (I) CUVELIER (x Anne ROMON) passe dans les mains de Joachim CUVELIER. Or Maximilien II a un fils qui s'appelle Joachim.

Dans les registres d'Annoeullin, on trouve plusieurs enfants de Maximilien I et Chrétienne ROMON entre 1659 et 1678. Une lacune existant entre 1660 et 1674 environ, cela explique pourquoi on ne trouve pas trace d'un baptême de Maximilien, surtout qu'une estimation le fait naître vers 1660.
Voila pourquoi on peut dire que Michel Maximilien CUVELIER (X Marie Anne MALLET) est bien le fils de Maximilien CUVELIER et de Chrétienne ROMON

Amicalement
Raphaël WAYMEL

[ncanonne]

J325/28 - compte des pauvres d'Annoeullin ( (1766)
Art 4 : Jacques PARSY et Antoine Joseph WATTRELOT, fils d'Antoine, chacun pour moitié pour quatre cents de terre au lieu et par achat de Sébastien BRUNEL d'Allennes; les hoirs Mathieu CANONNE pour deux cents; et Joachim CUVELIER pour deux cents faisant demi-bonnier de terre séant à la ruelle du Gaulghier.
art 9: Joachim CUVELIER pour deux parts de cinq; Michel HERENG pour trois parts de cinq de deux cents de manoir ou environ séant et tenant au marais venant de Michel MALLET à cause de sa femme qui furent à Jean PATTIN

Bonsoir
Excusez mon ignorance, mais qu'est-ce que ce compte des pauvres ? Il s'agit de partage de terres apparemment ? Sont-elle données ou louées à ces familles pauvres ?
Cordialement
Noëlle

Ce message a été modifié par jmdubreucq - 05/11/2006 à 23:06.

[rwaymel]

Bonsoir Noëlle

Bonsoir
Excusez mon ignorance, mais qu'est-ce que ce compte des pauvres ? Il s'agit de partage de terres apparemment ? Sont-elle données ou louées à ces familles pauvres ?
Cordialement
Noëlle

La table des pauvres, appelée aussi charités des pauvres, pauvreté occupa toujours en Flandres le premier rang parmi les institutions charitables avant la révolution. Organisée dans les villes les plus importantes comme dans les plus humbles paroisses, elle apparaît successivement dans chacune d'elles presque toujours dès la fondation même de la communauté. Autour d'elle, bien des institutions et des usages disparaissent, elle demeure. La Révolution même ne peut la détruire entièrement. Les bureaux de bienfaisance ont reçu son héritage, ou plutôt les épaves arrachées au naufrage.

Les administrateurs de cette table des pauvres étaient appelés ministres de la carité, charitables des pauvres, ministres des communs pauvres, et le plus souvent pauvriseurs ou pauvrieurs. Ils étaient nommés par la loi de la commune, quelquefois par le seigneur engagiste lui-même. Quand un pauvriseur avait été désigné par le magistrat, il prêtait, entre ses mains, le serment de s'acquitter et de décharger bien et fidèlement de son administration.
Le nombres de pauvriseurs variait suivant la commune, mais ordinairement ils étaient au nombre de deux. A Seclin, ils servaient pour deux ans, le première année comme aide ou conseil, et la seconde comme maître ou comptable. A ces pauvriseurs, on adjoignait un valet pour les services les plus pénibles de l'administration.
En principe, l'office des pauvriseurs était gratuit. On leur remboursait toutefois, sans parler de leurs avances, les menus frais qu'entraînaient les obligations de leur charge. Souvent aussi, ils avaient droit à une légère rétribution pour leur peines de recevoir des obits et à recevoir un certain casuel stipulé par les fondateurs d'offices religieux. Cette charge était obligatoire. Le magistrat dressait une liste des habitants capables de s'en acquitter et les y appelait à tour de rôle. On pouvait cependant se redîmer de cette obligation en versant au profit des pauvres une taxe de rachat, en exemption.
Parfois, le magistrat offrait aux pauvriseurs sortant d'exercice et envers lesquels la table était redevable de somme parfois considérables d'accepter un nouveau mandat, afin de recouvrer plus facilement leur dû par une bonne gestion du revenu des pauvres.

in "Histoire de Seclin" de LEURIDAN

Sous l'ancien régime, il était possible de faire une donation de terre à la "table des pauves", moyennant la célébration d'on ou plusieurs obits par an à perpétuité. Ces terres étaient gérées par les pauvrisseurs. La partie "recette" était constitué par les rentes de ces terres. La partie "dépense" comporte le paiement des obits (au curé, au diacre, au chantre,..), le paiement de ce qui était distribué aux pauvres lors de ces obits (les pains), et les diverses aides accordées aux pauvres (chaussures, éductation,...).
Ces comptes, quand ils existent encore, fourmillent d'informations généalogiques.
Amicalement
Raphaël WAYMEL