LESAIGE x DES LYONS, Douai |
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LESAIGE x DES LYONS, Douai |
18/11/2006 à 15:17
Message
#1
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Plume d'Argent 2010 & 2008 Groupe : Érudit Messages : 7 780 Inscrit : 22/09/2005 Membre no 23 Logiciel: Aucun de précis |
Bonjour,
Des apports sur une file amène l'ouverture de ce sujet sur une période très ancienne. Des colistiers, nous arrivions au couple Enguerran LESAIGE, décédé vers 1500, échevin de Douai, marié à Ghille DES LYONS, décédée vers août 1517. Christian A. nous apporte les éléments suivants: "Ghille des Lyons est la fille de Jacquemart des Lyons et d'Eude de Warenghien. Elle est aussi la nièce de Monseigneur Regnault des Lyons, qui fut chanoine de Cambrai. Selon certaines sources que je n'ai pas encore réussie à avoir, la famille des Lyons serait d'Avesnes le Comte." Pourrions nous avoir connaissance des sources concernant la génération suivante puis celles amenant éventuellement vers Avesnes? Christophe (IMG:http://www.gennpdc.net/lesforums/style_emoticons/default/smile.gif) |
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06/04/2011 à 07:18
Message
#2
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Confirmé Groupe : Membre + Messages : 280 Inscrit : 18/11/2006 Membre no 2 389 Logiciel: Aucun de précis |
Bonjour à tous,
Voilà ce que je viens de trouver sur le net : Il existe aux AD LE Terrier de la seigneurie de Bailleulval. Fonds de la maison de Béthune-Hesdigneul. Archives départementales du Pas-de-Calais, 66 J 1. Il fait référence à Regnault de WISQUETTE dit de Raisse, chevalier, siegneur de Bailleulval, à cause de son chastel Ce terrier, qui se présente sous la forme d’un registre de parchemin de 184 feuillets, très soigneusement calligraphié, a été réalisé en 1425, comme l’indique cette mention relevée au folio III (trois) recto : Et fu escript ce dit registre le derrain jour de septembre l’an mil quatre cens et vint cinq. () Il contient principalement la transcription des rapports et dénombrements des terres tenues en fiefs ou en censives de Regnault de Wisquette, dit de Raisse, chevalier, qui était à cette époque seigneur de Bailleulval. On connaît ainsi, pour chacune des parcelles de la seigneurie, regroupées au nom du propriétaire, la nature du fonds (manoirs, terres labourables, bois), la superficie, la localisation et le montant des redevances dues au seigneur, ce qui permet de voir, par exemple, que celui-ci possédait alors 233 mencaudées de terre (100 ha (hectares) ) dans le village, soit environ le quart de la superficie communale actuelle. On a donc affaire à une véritable "matrice cadastrale" de la seigneurie, grâce à laquelle on peut étudier, dès la fin du Moyen Âge, le régime de la propriété et les formes d’occupation du sol à l’échelle d’un village tout entier. C’est dire l’intérêt historique exceptionnel de ce terrier, d’autant plus que sa lecture ne présente aucune difficulté majeure, même si certains mots du vocabulaire courant apparaissent encore sous leur forme picarde, surtout dans la toponymie : gardin, camp, quemin, cauchie, planque, fourque, vacque, puch, wez, candelle, pour jardin, champ, chemin, chaussée, planche, fourche, vache, puits, gué, chandelle. Avis aux initiés pour tenter de déchiffrer ce terrier. Christian |
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