LIS, Steenwerck Options

[sgrave]

Bonjour

je suis à la recherche de l'acte de décés de LIS Jean Baptiste
sur l'acte de baptême du 21 septembre 1752 à Steenwerck il est indiqué Pierre Joseph fils illégitime de Marie Cécile DELBAR que cette dernière sous serment elle a déclarée que Pierre Joseph était des oeuvres de Jean Baptiste LIS décédé dans la paroisse.
si quelqu'un peut m'éclairer sur cet acte car pour moi il devrait s'appeler DELBAR et non LIS ??????

Merci de votre aide
Simonne

[pdebreu]

Bonjour à toutes et tous, bonjour Simone

A votre place, pour un acte de cette époque je chercherais... les deux patronymes. La notion de "droit" était à l'époque très pragmatique

- si le père reconnaissait l'enfant et surtout acceptait d'épouser la mère pas de problème, dans tous les actes que j'ai vus l'enfant récupérait le nom du père même s'il était né avant le mariage (pas de déclaration de reconnaissance incluse dans l'acte de mariage comme au 19ème)

- j'ai en tête quelques cas où le père refuse de reconnaitre l'enfant et n'épouse pas la mère : au mariage cet enfant porte le nom de la mère (s'il y a des exceptions je n'en connais pas)

- votre cas où le supposé père était décédé est le plus compliqué. A l'époque le village était un monde clos, si la liaison était connue ou la mère était convaincante, ses "coparoissiens" pouvaient désigner l'enfant sous le nom du père présumé. Pour le prêtre en revanche, c'est le sacrement du mariage qui est essentiel (pour les successions aussi, les enfants naturels n'ont pas le droit des enfants légitimes). Dans un cas de ce genre débattu sur un autre forum, le prêtre mentionne les deux noms

Cordialement

Pierre

PS En 1792, lors du remplacement des registres paroissiaux par les registres d'état-civil, a été donnée la consigne de faire apparaitre dans les registres à la fin de chaque année des tables annuelles, puis en 1803 les premières tables décennales (dans la pratique beaucoup de maires de petites communes qui n'en voyaient pas l'intérêt ont pris en compte la première lettre du nom puis ont gardé l'ordre chronoloqique). La notion de "patronyme" était tellement floue que dans le Loiret les enfants nés hors mariage étaient classés selon les communes :
- parfois en fonction de la première lettre du prénom
- parfois à la lettre "I" : "Illégitime"
- et dans un des villages à la lettre "B" : "Bastard"
Autant dire que pour retrouver un acte dans ces communes il est recommandé de parcourir la totalité des tables décennales !