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Message
#1
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Confirmé ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Membre + Messages : 873 Inscrit : 26/03/2007 Membre no 3 547 Logiciel: Aucun de précis ![]() |
bonjour à tous
j aimerais savoir à quoi correspond la dénomination"pauvre" sur Merville,fin 17ème. merci Anne |
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Message
#2
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Expert ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Érudit Messages : 2 115 Inscrit : 18/02/2007 Lieu : MERVILLE Membre no 3 146 Logiciel: Aucun de précis ![]() |
Bonsoir,
A la fin du 17 eme siècle et au début du 18eme être mendiant était une profession reconnue que ne pouvaient exercer que certaines personnes et qui était lucrative. De nombreuses villes de Flandre d'une certaine importance avaient leur table des pauvres, comme elles avaient leur bourgeoisie . Les handicapés aussi bien physiques que mentaux, les attardés mentaux, les indigents, les malades, les vieux, les jeunes orphelins etc... étaient pris en compte par la ville . Il y avait une table des pauvres ou on servait le couvert tous les jours et le gîte était prévu. Il fallait pour cela être accepté à la table des pauvres donc être né dans la paroisse . Les pauvres des autres paroisses n'étaient pas admis à moins d'être l'époux ou l'épouse d'une ou d'un Mervillois. Comme chaque ville avait sa bourgeoisie et n'acceptait dans son sein que les bourgeois suivant une règle très stricte, elle avait sa table des pauvres avec souvent les mêmes règles strictes . Cela permettait de porter secours aux personnes en difficultés . C'était un Bureau d'action sociale avant l'heure à une époque ou il n'y avait pas de sécurité sociale . Il y avait un bureau composé de plusieurs édiles qui récoltait les fonds et les répartissait . Les responsables de la table des pauvres étaient des personnes très estimées par l'ensemble de la population, au même titre par exemple que les charitables dans l'Artois voisin. Pour Merville, comme il y avait de nombreuses congrégations religieuses ces pauvres participaient à la vie communales, ils étaient pris en charge, mais en même temps ils contribuaient à la vie de la cité. On pouvait être issu d'une famille aisée et être pauvre au sens indiqué si dessus . Les guerres incessantes pendant presque un siècle et les épidémies avaient beaucoup détérioré l'état physique et financier de nombreux habitants . Quelques années plus tard, la situation redevint un peu meilleure . Elle redevint catastrophique a la fin du 19eme siècle jusqu'à la Guerre 14/18 . L'industrialisation, le besoin d'une main d'oeuvre importante mal rémunérée, les familles nombreuses, amenèrent la constitution de corons et de courrées , réservoir de main- d'oeuvre mais conditions de vie effroyables et mouroirs . Cordialement, Régine Ce message a été modifié par rnugou - 18/10/2008 à 21:10. |
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