![]() |
Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )
![]() |
![]()
Message
#1
|
|
Expert ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Érudit Messages : 2 108 Inscrit : 12/02/2007 Lieu : ESQUELBECQ Membre no 3 062 Aide possible: Esquelbecq - Wormhout..... Logiciel: Aucun de précis ![]() |
Bonjour à tous, (IMG:style_emoticons/default/smile.gif)
Au hasard de nos recherches ou dépouillements généalogiques, il y a parfois des renseignements ayant trait aux épidémies, tremblements de terre, guerres..... Existe-t-il un recensement de ces "faits divers" qui ont marqué la vie de nos ancêtres ? Si non, il pourrait être dressé un tableau que chacun de nous pourrait renseigner. Guy |
|
|
![]()
Message
#2
|
|
Expert ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Bienfaiteur Messages : 1 772 Inscrit : 20/01/2007 Lieu : 45370 CLERY-SAINT-ANDRE Membre no 2 812 Logiciel: GeneWeb ![]() |
Bonjour
Bonjour Régine et Marie F. Comme je suis occupé à (re)lire l'"Histoire de la France rurale" je me permets d'intervenir pour citer ce qui y est dit à propos de la peste dans le tome 2 "L'âge classique des paysans de 1340 à 1789" En résumé ce qui m'a marqué : - la peste n'est pas toujours mortelle, les gens peuvent en réchapper - c'est une maladie contagieuse, mais les déplacements étant moindres que de nos jours, elle ne touche pas le pays instantanément - mis à part l'arrivée de la peste en 1348, en provenance d'Asie, le démarrage des épidémies meurtrières n'a jamais à cette époque une source extérieure à l'Europe Occidentale - mais les épidémies sont toujours liées aux événements qui affectent la résistance physique de la population : guerres et disettes ; le reste du temps la peste subsiste à l'état latent. Dans mon exemplaire, édition de Seuil, le passage suivant se trouve page 203; dans le plan de ce tome, il se situe dans la deuxième partie "Immobilismes et catastrophes 1560-1660" --> 1er chapitre "Le poids des événements" --> "Le déroulement de l'histoire" --> "3. Les malheurs de la Fronde" - pour ceux qui voudraient retrouver le passage complet Citation Ce monstrueux accroissement du prélévement fiscal coïncida, pour le malheur des campagnards, avec une nouvelle série de catastrophes. L'offensive de la peste tout d'abord. On la savait présente, toujours menaçante. Mais la période est marquée par un offensive victorieuse de la mort (...) Les années les plus dures semblent se situer autour de 1625 et 1630. Mais il n'y a pas de province et pas de mois où on ne signale la présence du mal. Voici la Bourgogne : la peste y est présente en 1628, venant du Lyonnais, en 1629 elle ravage les environs de Dijon, en 1632, la voici dans l'Auxerrois. Elle y rencontre la peste venue de Picardie et d'Ile de France. Elle culmine en 1636, après l'invasion du pays par les Impériaux, Les visteurs chargés de l'établissement de la taille nous fournissent des détails atroces : 3500 morts à Auxonne (...), 217 sur 244 habitants à Blagny, 38 ménages sur 40 à Flacey Voici la Normandie, ravagée par la peste entre 1619 et 1639, avec des maxima en 1625-1626, en 1630-1631, en 1635-1636. Voici le Quercy et le Rouergue, atteints en 1628, le Bas Languedoc, l'année suivante (...) Après 1632 le mal recule, ou plutôt se déplace dans d'autres régions Un peu plus loin, après un passage concernant la guerre (à partir de 1635, pendant une vingtaine d'années, entre la France d'une part, l'Espagne et l'Autriche d'autre part) et qui met l'accent sur les pillages et les exodes de population, notamment en Picardie et en Bourgogne. Citation D'épouvantables disettes viennent ajouter leurs malheurs à ceux que nous venont d'évoquer. Tout le royaume est atteint, entre 1630 et 1632, voire 1633, par une série de mauvaises récoltes. Au nord, des étés pourris, noyant les blés et les faisant pourrir sur pied ; au sud, au contraire, des années de sécheresse où les grains sont échaudés avant la moisson. Partout les mêmes résultats : des hausses vertigineuses du prix des grains et du pain, des populations sous-alimentées, affaiblies, des mortalités exceptionnelles, vidant certains villages de 10 à 15 % de leur population. Le fléau diminue d'intensité les années suivantes. Il frappe de nouveau à partir de 1645, et spécialement dans tout le Nord du royaume qui connaît une série d'années humides et froides (...) : récolte médiocre de 1648, désastreuse de 1649, médiocre de nouveau en 1650, plus que désastreuse en 1651 Bon sauf erreur à l'époque le Nord et en particulier Hazebrouck étaient en dehors du royaume de France mais je suppose que les frontières n'étaient étanches ni pour la peste ni les nuages... Cordialement Pierre Ce message a été modifié par pdebreu - 13/09/2008 à 18:17. |
|
|
![]() |
Version bas débit | Nous sommes le : 29 07 2025 à 01:57 |