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> ELLEBOODE x BETRAM, Arnèke
pdebreu
posté 12/12/2007 à 14:39
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Bonjour

J'ai récupéré grâce à Jean Louis le cliché d'un acte pour l'interprétation duquel j'ai un doute. Il figure dans un registre paroissial, à la suite d'un acte de mariage pour lequel les époux ont dû demander une dispense pour cause de consanguinité. Je suppose que le prêtre a recopié le document de l'évéché de Saint-Omer accordant cette dispense

Mais :
- n'ayant que des compétences fort anciennes en latin,
- étant peu doué dans le déchiffrage des écritures "pattes de mouches",
- et n'ayant pour l'instant jamais rencontré de documents de ce type,
j'aimerais un résumé de ce qui y est dit (bien sûr les liens de parenté entre les époux s'ils figurent dans l'acte, mais aussi eventuellement le motif invoqué par les époux ou les arguments motivant l'acceptation de l'évêché)

Le mariage est celui de Jacques Jean ELLEBOODE (fs de Jean et Anne Vanstrazeele) avec Anne Marie BERTRAM, il a eu lieu le 10(?) octobre 1722 à Arnèke

L'acte de mariage figure ici
Le document annexe figure ici

Merci d'avance

Pierre

PS L'acte de mariage figure tel que je l'ai reçu, l'annexe résulte d'un traitement d'image visant à rendre les caractères plus visibles
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pgeneau
posté 14/12/2007 à 09:18
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Bonjour Claudine, Régine et Pierre,

Personnellement, je ne trouve pas la mention d'une consanguinite au 3ème degre. L'acte de mariage reprend mot pour mot la dispense de l'évèque: "canonico impedimento consanguinatis in quarto gradu ..", soit empéchement canonique de consanguinité au quatrième degré.

La dispense épiscopale a été accordée le 29 septembre et le mariage célébré le 10 octobre. Comme le courrier de l'époque ne marchait pas plus mal que celui d'aujourd'hui, on peut supposer que les mariés, s'ils l'avaient vraiment voulu, auraient pu gagner quelques jours. Mais cela avait il alors vraiment de l'importance ? J'ai rencontré un cas extrème où le mariage a été célébré le jour de l'accouchement de la mariée.

La dispense se contente en général de donner un accord. C'est le dossier de demande, établi au préalable par le curé des mariants, qui contient les informations les plus complètes, telles que les ascendances respectives traduisant une consanguinité et les motivations qui conduisent pourtant à vouloir célébrer le mariage. Dans le cas présent, l'état "intéressant" de la future mariée constituait une justification imparable.

Cordialement
Pierre
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