Bonjour à tous,
Ma genealogie du cote paternel remonte sur 400 ans dans 4 villages, et on retrouve toujours les memes noms de famille , des ancetres communs pour des epoux et epouses, pour des belles mères et leur belles filles et cela toutes les 2 ou 3 generations. Ainsi nous nous sommes apperçu que mon grand père, ses freres et soeurs avaient un taux de consanguinité de 1,20°/°, et que leurs gds parents aussi. Je tiens à preciser qu'ils étaient non nobles et n'avaient surement pas les moyens d'acheter une dispense auprès d'un dyocèse.
Alors mes questions sont les suivantes:
-pourquoi et comment, des unions comme celles ci étaient elles autorisées ?
-combien de generations peuvent elles etre touchées par l'hemophilie B et les cardiophaties congenitales?
-y a t il d'autres personnes dans le meme cas que moi qui peuvent me repondre ?
Merci à l'avance,
Amicalement,
Sylvie.
Bonjour
En ce qui concerne l'Ancien Régime, tout mariage est nul s'il concerne des cousins jusqu'au 4e degré (réforme du Concile de Trente si mes souvenirs sont bons). Lors de la publication des bans (le curé annonce lors de la messe les unions concernant ses paroissiens prévues), toute personne connaissant un lien de parenté (ou tout autre empêchement : parenté spirituelle, ...) devait le déclarer.
Seul une dispense de l'évêque ou de la Papauté pouvait lever cette interdiction. Normalement, le curé notait la dispense au début de l'acte de mariage.
Et les dispenses concernent aussi les gens pauvres, et pas uniquement les riches. Une simple consultation de la série 5G des ADN suffit à convaincre.
Pour un exemple de demande de dispense, voyez mon blog, j'ai mis la première page : http://www.gennpdc.net/lesforums/index.php?autocom=blogs&code=read_blog&id=9&cat=30
Bonsoir,
Merci de me repondre. Je ne sais que penser de tout cela, car on m' a egalement dit que dans mon cas c'etait une consanguinite matrilinéaire ( qui se fait à travers la lignée féminine), sauf un cas ou ily avait eu un mariage "symétrique" ou "bilateral" des cousins croisés avec une dispense. je ne sais si une consanguinité matrilinéaire est normale ou pas, légale ou pas, mais apres tous ces mariages, comment autoriser en plus, une dispense entre cousins croisés (2è degré).
Cela me semble incroyable, et dois avouer que je suis tres deçue de mes trouvailles genealogiques, c'est à en pleurer!
Je vous remerçie tout de meme pour votre réponse et l'exemple de dispense de votre blog.
Cordialement,
Sylvie.
Bonjour Sylvie
Je vous sens inquiète après vos trouvailles.
Pour vous rassurer, parlez-en à votre médecin. Il sera plus à même de vous informer que le risque, s'il y a, est vraiment minime... si même il existe.
Nos ancêtres ont le plus souvent évolué dans des milieux où il leur fallait se marier "entre eux" et globalement le résultat à notre époque n'est pas si catastrophique que celà
Le problème serait qu'une maladie récessive existe, c'est à dire si s'exprimaient des gènes entraînant maladie génétique présents dans le matériel chromosomique d'ancêtres consanguins.
A titre d'information l'enfant issu de deux parents trisomiques 21 a 1 chance sur 4 d'être absolument normal - vous pourriez dire que c'est peu mais ça me semble extraordinaire quand on sait ce que représente ce syndrome...
Pour ma part j'ai pu, grâce aux lois de l'hérédité, préciser que certains de mes ancêtres n'étaient pas chauves : un homme n'est pas chauve si son grand-père maternel ne l'est pas - ouf, mon GP maternel ne l'était pas
Enfin, sachez que parfois peuvent subvenir des maladies génétiques qui n'apparaissent que par mutation de gènes - ce à quoi nous sommes tous exposés. La reine Victoria est une mutante : alors que l'hémophilie n'existait pas dans ses ancêtres elle est apparue dans sa descendance, c'est donc que la mutation est apparue à son niveau - et là ses ancêtres n'y sont pour rien...
Enfin les dispenses,bien qu'il faille les acheter - il n'y avait pas de petit profit pour l'Eglise - n'empêchaient pas éventuellement des problèmes dûs à la génétique. Certains curés ont eu beau jeu, quand ils se sont rendu compte que les recherches généalogiques pouvaient renflouer leurs caisses, d'appeler certains de leurs paroissiens mariés et de leur signaler que faute de payer la dispense il lui faudrait annuler leur union.
Autre exemple personnel : un de mes ancêtres a pour père son propre grand-père, sa mère ayant fait commerce de chair avec son beau-père... Là aussi je me sens bien dans mes pompes. Bertrand, Catherine Marie, Cécile, Raphaël et d'autres pourront vous confirmer, qu'en effet, cela ne se ressent pas trop quand on me voit -allez, soyez sympa vous autres, ne me cassez pas !
Ne vous tourmentez donc pas de vos découvertes (habituellement je termine mes messages par "Bonnes recherches"...)
Jean-Marie
Bonjour, voilà des réflexions très intéressantes qui nous sortent un peu de la recherche de tel ou telle ancêtre...
Bonsoir à vous tous,
Merci de me rassurer, c'est symphat à vous! mais j'avoue que j'ai ete contrarié. C'est pour cette raison que dès le debut de mon insciption je demandais combien d'habitants vivaient à Houdain, Ligny st flochel et Bruay vers 1700, car j'etais etonnée de voir les memes noms.
Je tiens à dire à PBAUBERTIN, que moi aussi j'ai des cheveux frisés que je dois regulierement défriser ( tache qui revient à ma fille et qui l'enerve), et il me semble que nous avons des cousinages ensemble, dont DUHEZ x GOL.
Pour en revenir, à la formule de calcul, c'est avec Geneanet et Personal ancestral, que j'ai eu les taux de consanguinité.
Amicalement, bonne soirée
Sylvie
Bonjour
Les dispenses fournies ou réclamées lors de certaines unions font elles l'objet d'archivage ? ou ?
Amicalement
Jean Claude
Bonjour Jean Claude,
Je peux vous donner juste une indication pour les archives de l'évêché de Boulogne sur Mer, comportant, entre autres, les dispenses de bans, de consanguinité, de compaternité et d'affinités délivrées par les autorités diocésaines : celles-ci sont conservées aux Archives Départementales sous la sous-série 1G
Je suppose qu'il en est de même pour les autres diocèses
Bonne journée,
Amicalement,
Bonjour Marie Paule
Merci pour votre réponse , qui entraine une autre question
ces dispenses ne sont elles qu'un document ou figure "apte au mariage" (j'éxagere un peu ) ou alors comportent elles un "mini arbre généalogique" pour attester de l'autorisation ?
Amicalement
Jean Claude
Re-bonjour Jean Claude,
Personnellement, je n'ai pas fait de recherche aux AD concernant les dispenses de consanguinité, par contre, j'ai relevé dans les mélanges généalogiques et documents 12ème-18ème s. de Michel CHAMPAGNE, pour la région de Lumbres et St Omer (au Comité d'Histoire du Haut Pays) un document concernant mon ascendance. Je vous le cite en exemple :
Comparution du 10 juillet 1765 pour une dispense de mariage, les futurs mariés étant respectivement des paroisses de Bayenghem les Seninghem et Nielles les Bléquin (A.D.62, IG871) entre Jean Liévin FROPOT, 25 ans 4 mois, de la paroisse de Bayenghem les Seninghem et Liévine THOMAS 21 ans de Nielles les Bléquin. Jean Liévin FROPOT est fils de Pierre François FROPOT 50 ans, garde-bois de Mr le Comte de la Tour, fils de Jacques FROPOT, fils de Jacques FROPOT qui fut père d'Adrien FROPOT, père de Marie Antoinette FROPOT épouse de Liévin THOMAS, laboureur à Nielles âgé de 42 ans, dont Marie Liévine THOMAS. Jean Liévin FROPOT est assisté par son oncle Jean FROPOT, 56 ans, cordonnier.
Ceci répond, je pense, à votre question
Amicalement
si celles du diocèse de Boulogne existent encore, celle du diocèse d'arras ont brulé en 1915 !
celles du diocèse de Boulogne qui sont présentes aux Archives du PAs de calais, font l'objet d'un répertoire alphabétique d'où la facilité pour les retrouver.
francis
Bonsoir
Merci Marie Paule pour votre réponse tres explicite(jusqu'au choix du patronyme THOMAS pour votre exemple)
Finalement ces dispenses peuvent être une source d'infos intéressantes
Amicalement
Jean Claude
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