Version imprimable du sujet

Cliquez ici pour voir ce sujet dans son format original

GenNPdC - Genealogie Nord-Pas-de-Calais _ Montreuillois Cote d'Opale _ WLLART (VULLART) x PELET

Écrit par : jvasseur 12/10/2020 à 13:42

Bonjour,


A noter dans les registres des insinuations du Châtelet de Paris.
Y//119-Y//123. Insinuations (19 septembre 1577 - 15 juin 1582)

Insinuations. Y//123 | Dates des insinuations : 26 juin 1581 - 15 juin 1582
fol. 516 V° - Pierre WLLART, marchand et bourgeois de Paris, demeurant rue au "Feurre" : donation à Antoine WLLART, sieur du Romont, demeurant à montreuil-sur-Mer, son neveu de ses droits sur des rentes.
Notice n° 3391

Antoine WLLART, sgr du Romont épouse Catherine PELET.
On le prétend fils d'Hue WLLART, Mayeur de Montreuil & Marguerite NOËL.
Son fils François WLLART épouse par Cm du 27 avril 1605 Marguerite BLONDEL DE JOIGNY, dame d'Estrées & de Lannoy à Baincthun.

Armes : d'argent à trois anilles de sable
P Louis LAINÉ, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France Volume 2



On peut noter ce livre d'heures à l'usage d'Amiens vendu en 2006 par Sotheby's. (vente du 6 juillet 2006, lot 59)

Heures à l'usage d'Amiens
Représentation du commanditaire au f. 7v

Possesseurs :
- Marguerite CHAMPION "demourante en la rue au foivre a lenseigne de la pomme dor a paris pres les fontainne" (2 juillet 1572, f. 163r)
- autres possesseurs : Pierre LESCUYER le Jeune (mars 1646) - Marie ALIN (+ 1660) veuve d'Etienne TINGAULT - LESCUYER fit refaire la reliure : "1655, le 4 jour d'aout ce present livre fut couvert de rouge maroquin".

Inhumés à Saint-Eustache de Paris : Pierre WLART, march. de draps de soie et bourg, de Paris (15 sept. 1610). Marguerite CHAMPION, sa femme (17 avril 1617). Antoine WLART (31 mai 1641). Jean WLART, leur fils (15 janvier 1639).

Inscriptions au pilier 46 :
"Cy devant gisent les corps de honnorable personne Pierre WLLART, en son vivant marchant de draps de soye et bourgeois de Paris, qui trespassa le XVe septembre M DC X ;
Et Marguerite CHAMPION, sa femme, décédée le XVIIe avril MDC XVII ; Marguerite WLLART, leur fille qui deceda le ...
Et Anthoine WLLART, fils dudict Pierre WLLART et de ladicte Marguerite CHAMPION, decedée le ...
Lequel a laissé par son testament et derniere volonté la somme de ..., une fois payée, a la charge de dire annuellement, a perpetuité, en ceste eglise Sainct Eustache, quatre obiits complets, sçavoir : le premier au jour du deceds dudict Pierre WLLART, le deuxiesme au jour du deceds de ladicte CHAMPION, le troisiesme au jour du deceds de ladicte Marguerite WLLART, le quatriesme au jour du deceds dudict Anthoine WLLART.
Passant, voyant ce que dessus, souviens toi qu'il fault mourir et prie Dieu pour les deffuncts comme tu voudras que l'on prie Dieu pour toy.
Ledict Anthoine WLLART est decedé le vendredy dernier jour de may M DC XLI."
(Source : https://archive.org/stream/pitaphierduvie04raunuoft#page/216/mode/2up/search/Champion)



Nota : le W est d'une création très récente d'invention germanique. Il s'agit d'une ancienne ligature datant du Moyen Âge, réunion de deux V (d'où le nom en français, double v) ou de deux U (en anglais : double u).Il s'agit donc non seulement d’orthographe, mais aussi de phonétique.
Les auteurs ayant édité l'épitaphier du Vieux Paris ont par conséquent retranscrit WLLART par VULLART.

Cordialement,
Joël

Écrit par : jvasseur 14/10/2020 à 11:51

Bonjour,


Ce qui m'intrigue quelque peu dans tout cela, c'est que d'après l'épitaphier du Vieux Paris, les armes sont :

Pierre WLART, bourgeois de Paris décédé en 1610.
Vulart : d'azur au chevron d'or chargé d'un cœur d'où sortent des gouttes de sang de gueules, accompagné de deux colombes volantes d'argent en chef, et d'une autre en pointe, posée sur un bâton du même, à une nuée et un soleil d'argent mouvants des cantons du chef.

Marguerite CHAMPION, son épouse décédée en 1617.
Champion : de gueules à la fasce d'argent accompagnée de trois besants du même. [quote name='jvasseur' date='12/10/2020 à 13:42' post='709152']


Alors qu'Antoine WLART, son neveu, sgr du Romont porte "d'argent à trois anilles de sable".

Cordialement,
Joël


Écrit par : jvasseur 15/10/2020 à 17:59

Bonjour,


Les WLLART se disent de la famille des seigneurs de Hocquinghem, sans toutefois jamais avoir pu prouver cette origine.


Voici ce que dit DE ROSNY concernant cette famille.
Notes généalogiques sur plus de douze cents familles des comtés de Ponthieu et de Montreuil"

WLLART. ULLART. — Originaire d'Étaples.
— Porte : de sable à un chef d'argent chargé d'une croisette de sinople. Arm . gén . de France, 1696.
— Jean de Hocquinghen, dit WUart; ce dernier nom est un sobriquet, qui a passé de père en fils dans cette famille.
— Demoiselle Marguerite WUart, religieuse de l'hôtel-Dieu, 1543. Braquehaye fils Et. Hospit.
— Hugues, échevin de Montreuil, 1558.
— Antoine UUart, sieur de Romont , fils de Huchon, fils de Nicolas et de Catherine Briet, fille de Gabriel, 1 1 mai 1582. de Rosny, Bech, gén.
— Guillaume, conseiller du roi, son bailli d'Étaples, Chocqueel et Bellefontaine, mari de Marie Bouvet , 1698. Minutes not.
— Demoiselle Catherine Pellet, veuve d'Antoine Wllart, sieur de Romont, 1585. Minutes not.
— Nicolas Caieu, mari de Péronne Wllart et Noël Marquot, allié à Gabrielle Wllarl, 1596. Ll.
— M* François, sieur de Romont, enseigne de la compagnie de Mgr de Meigneult à Montreuil, 1613. Id.
— Catherine Le Bon, veuve de Jacques Wllart, ancien mayeur de Montreuil,1637. Id.
— Françoise Wllart, veuve de Jean de la Haye, sieur de Tangry, teste le mai 1077, laissant pour fils unique, Adrien de la Haye.
— Marguerite Moncque, femme de Charles Wllart, écuyer, sieur d'Estrées, 171O.


J'ai extrait ce qui suit de divers sites traitant de l'étymologie de la langue française.

"Le W a eu un sort contradictoire. Il était utilisé au Moyen Âge, après la réforme carolingienne, comme le Y.
On l'utilisait dans les manuscrits picards, wallons, lorrains, + anglo-normands en Grande Bretagne.
Il a été créé par redoublement du V, pour noter la semi-consonne germanique [w].
Pourtant, il est entré difficilement dans l'usage général, et les premières éditions du dictionnaire de l'Académie ne citent aucun mot en W, quoique dans l'usage on trouvât imprimé un double v, souvent graphié Uv au XVIIème.
Les mots en W n'ont été isolés dans le dictionnaire qu'en 1878, la lettre étant encore définie comme étrangère. Le Robert, en 1964, est le premier à déclarer que le W est la 23ème lettre française."

"W avait le son de g dans le latin barbare, et l'on écrivait wanti pour ganti, gants."


Cordialement,
Joël


Écrit par : jbdelattre 16/10/2020 à 18:31

Bonjour Joel

Un bel éclairage documenté sur ce fameux W
Jean Bernard

Écrit par : jvasseur 17/10/2020 à 05:49

Bonjour Jean-Bernard,


Une chose est certaine, le W est resté d'usage dans cette famille.

Dans son ouvrage Recherches généalogiques sur les comtes de Ponthieu, de Boulogne, de Guînes et pays circonvoisins, Vol. 2 édité en 1874, Louis Eugène de LA GORGUE-ROSNY fait état en 1477 de " Jean Wllart qui, je crois, n'était autre que Jean de Hocquinghen, dit Wllart..."

Autrement dit, ce patronyme "remarquable" serait à l'origine un surnom.

Cordialement,
Joël



Écrit par : jbdelattre 17/10/2020 à 10:03

... oui, tout à fait.

Ce qui me semble intéressant dans ce patronyme c'est qu'il se situe ici dans une période de grand bouleversement politique, culturel et cultuel. Nous quittons à peine le Moyen âge, les guerres et conflits religieux sont à leur apogée. Tout ceci se retrouve à longueur d'écrits de l'époque. Le montreuillois ne fait pas exception qui retrace dans ses actes notariés du XVIéme avec même des références du XVéme toutes les problématiques du moment.
Et voilà notre famille Wllart qui réveille inopinément un peu de notre histoire locale. Nous descendons bien des Celtes et des saxons. Les patronymes se sont fixés depuis 2 ou 3 siècles à peine et continuent d'évoluer, entre nom et surnom la confusion est courante. La langue picarde a bien eu sa réalité mais n'a pas pu s'épanouir réellement par l'écrit.
Ces échanges enrichissent, me semble-t-il, la recherche de la généalogie mais peut-être sont-ils "hors sujet" dans le cadre de ce forum ?

Cordialement à toutes et à tous
Jean Bernard

Écrit par : vlecuyer 17/10/2020 à 10:15

Bonjour Joël et Jean-Bernard,

Citation (jvasseur @ 17/10/2020 à 05:49) *
Une chose est certaine, le W est resté d'usage dans cette famille.
le "double-V", ie VV, oui bien sûr (et donc phonétiquement V, VU ou OU), mais, à moins d'un choix arbitraire — reconnaissez-le — et réducteur(*) — raison pour laquelle je pense qu'il ne faudrait pas l'employer —, je ne vois toujours pas ce qui permet de l'appeler W en tant que lettre unique qui a 2 prononciations (V et OU) mais qui retire(*) de fait et donc tout aussi arbitrairement la possibilité VU...

Citation (jbdelattre @ 17/10/2020 à 10:03) *
Ces échanges enrichissent, me semble-t-il, la recherche de la généalogie mais peut-être sont-ils "hors sujet" dans le cadre de ce forum ?
Pour moi ce n'est pas du tout hors cadre puisqu'il s'agit de clarifier des patronymes locaux...

Écrit par : jbdelattre 17/10/2020 à 10:52

Citation (vlecuyer @ 17/10/2020 à 10:15) *
oui bien sûr (et donc phonétiquement V, VU ou OU), mais, à moins d'un choix arbitraire — reconnaissez-le — et réducteur(*) — raison pour laquelle je pense qu'il ne faudrait pas l'employer —, je ne vois toujours pas ce qui permet de l'appeler W en tant que lettre unique qui a 2 prononciations (V et OU) mais qui retire(*) de fait et donc tout aussi arbitrairement la possibilité VU...


Permets moi de te contredire ce qui ne m'enchante pas spécialement, W dans un mot ne se prononce pas arbitrairement V VU ou OU (tout au moins dans le boulonnais au patois picard) mais OUA s'il est suivi d'un A (ex: wagon=ouagon,wassingue= ouassingue, Wallart=ouallart, Watel=ouatel Wacquinghen = ouacquinghen etc) UI s'il est suivi d'I (ex: Wierre=uierre, Wimille=uimille wifi=ouifi etc) Il n'y pas là de choix arbitraire sauf pour lquelques mots d'origine allemande (ex: Wagner).
Je rappelle que le patronyme a perduré jusqu'à nos jours sous la forme WALLART (prononcer ouallart) Je ne retrouve pas de VUALART mais je n'ai pas fait de recherche exhaustive
Bien cordialement

PS le fait qu'un membre de la famille WLLART ai orthographié son nom VUALLART relève probablement de sa propre initiative pour se distinguer ou marquer sa différence par rapport à d'autres membres de sa famille? Faut-il pour autant en faire une règle uniforme pour l'ensemble de la famille?

Écrit par : vlecuyer 17/10/2020 à 11:16

Citation (jbdelattre @ 17/10/2020 à 10:52) *
Citation (vlecuyer @ 17/10/2020 à 10:15) *
oui bien sûr (et donc phonétiquement V, VU ou OU), mais, à moins d'un choix arbitraire — reconnaissez-le — et réducteur(*) — raison pour laquelle je pense qu'il ne faudrait pas l'employer —, je ne vois toujours pas ce qui permet de l'appeler W en tant que lettre unique qui a 2 prononciations (V et OU) mais qui retire(*) de fait et donc tout aussi arbitrairement la possibilité VU...
Permets moi de te contredire ce qui ne m'enchante pas spécialement, W dans un mot ne se prononce pas V VU ou OU (tout au moins dans le boulonnais au patois picard) mais OUA s'il est suivi d'un A (ex: wagon=ouagon, Wallart=ouallart, Wacquinghen = ouacquinghen etc) UI s'il est suivi d'I (ex: Wierre=uierre, Wimille=uimille etc)
...en effet j'ai oublié de mentionner le son U que je connais pourtant. Je corrige : W se prononce V, OU ou U.

Mais toujours pas VU : tu ne me contredis donc pas... wiseman.gif

Citation (jbdelattre @ 17/10/2020 à 10:52) *
PS le fait qu'un membre de la famille WLLART ait orthographié son nom VUALLART relève probablement de sa propre initiative pour se distinguer ou marquer sa différence par rapport à d'autres membres de sa famille? Faut-il pour autant en faire une règle uniforme pour l'ensemble de la famille?
Je pense que tu entendais WALLART, qui n'a rien d'incongru, pas plus que WACOGNE par exemple pour rester dans la région d'Étaples, etc..., et contrairement à VVLLART/WLLART avec ses 4 (ou 3) consonnes initiales.

Écrit par : jbdelattre 17/10/2020 à 13:47

Citation (vlecuyer @ 17/10/2020 à 11:16) *
WALLART, qui n'a rien d'incongru, pas plus que WACOGNE par exemple pour rester dans la région d'Étaples, etc..., et contrairement à VVLLART/WLLART avec ses 4 (ou 3) consonnes initiales.


La version que j'ai déjà tenté de proposer qui n'a rien d'exclusive est la syllabe éludée. Cette particularité se retrouve encore très communément dans le patois parlé aujourd'hui dans la région: chti= celui, vla=voila et le vieil adage exprimant la lassitude:" vivmint 'l guerre' qu'on's tue" ... 'L LEW pour Leleu ...
Et puis pour en remettre (armet' en patois) une louche, le W germanique évoqué par Joël que le picard dialectal a conservé W=G en français, ex: watine=gatine, warenne=garenne, warder=garder ...
Maintenant s'il faut évoquer des hypothèses pour expliquer l'origine du patronyme WLART, soulignons qu'il provient probablement du germanique wahl=étranger et ce avec un sens plutôt péjoratif: louche étrange d'où le fait aussi souligné par Joel que WLART a été au départ un surnom donné à un individu certainement venu venu d'ailleurs. On retrouve ce mot dans de nombreuses expressions en patois cf les noms de famille en boulonnais, calaisis et pays de montreuil par le dr Dickés: "y n'a rin qu'ça l'air walle (il l'air louche) avoir le coeur walle (envie de vomir) un grand walleda (un sale type)", l'expression boulonnaise "c'est qui c'wallon là" =qui est donc cet ahuri ...

Voici que je voulais ajouter mais loin de moi, Vincent, la prétention de te convaincre.

Écrit par : vlecuyer 17/10/2020 à 14:10

Citation (jbdelattre @ 17/10/2020 à 13:47) *
Voici que je voulais ajouter mais loin de moi, Vincent, la prétention de te convaincre.
je voudrais bien que tu me convainques, mais tu prouves toi-même que WLLART est impossible en expliquant que la sonorisation de ce "vv" demande une voyelle : où est-elle dans "vvlart" sauf à y voir "vulart" ?

Citation (jbdelattre @ 17/10/2020 à 13:47) *
"c'est qui c'wallon là" =qui est donc cet ahuri ...
ah...mon père (portelois) disait plutôt "spèce d'inglais" wink.gif

Écrit par : jbdelattre 17/10/2020 à 14:36

0/20 Pas VVLLART --> W(A)LLART

Au fait WALLART actuellement usité ,s'il descend de la famille sur laquelle nous débattons, serait une version corrompue du WLART du XVème . Le 1er se prononce oualar le 2nd vlar

Écrit par : jbdelattre 17/10/2020 à 14:48

Citation (vlecuyer @ 17/10/2020 à 14:10) *
ah...mon père (portelois) disait plutôt "spèce d'inglais" wink.gif

Le bon sens et la clairvoyance de nos anciens biggrin.gif

Écrit par : vlecuyer 18/10/2020 à 08:54

Bonjour,

Citation (jvasseur @ 12/10/2020 à 13:42) *
Les auteurs ayant édité l'épitaphier du Vieux Paris ont par conséquent retranscrit WLLART par VULLART
En toute rigueur, il aurait sans doute fallu écrire "Les auteurs ayant édité l'épitaphier du Vieux Paris ont par conséquent retranscrit VVLLART par VULLART" wiseman.gif .

Citation (jbdelattre @ 17/10/2020 à 14:36) *
0/20 Pas VVLLART --> W(A)LLART
Au fait WALLART actuellement usité ,s'il descend de la famille sur laquelle nous débattons, serait une version corrompue du WLART du XVème . Le 1er se prononce oualar le 2nd vlar
VVLLART -> WALLART ? Je n'ai rien trouvé qui permette ne serait-ce que de l'envisager.

Citation (jbdelattre @ 17/10/2020 à 10:52) *
V VU ou OU (tout au moins dans le boulonnais au patois picard) mais OUA s'il est suivi d'un A (ex: wagon=ouagon,wassingue= ouassingue, Wallart=ouallart, Watel=ouatel Wacquinghen = ouacquinghen etc) UI s'il est suivi d'I (ex: Wierre=uierre, Wimille=uimille wifi=ouifi etc)
Reconnais qu'il manque la voyelle pour appliquer ton raisonnement à VVLLART, et qu'on ne trouve trace d'aucune voyelle entre VV et LLART dans les signatures de la famille.

À défaut de preuve du contraire, "vvllart", invariable graphie utilisée par les membres de ladite famille comme dans http://archivesenligne.pasdecalais.fr/v2/ark:/64297/4ad5306894a14246434b114464d9bb86(*) pris vraiment au hasard (je ne parle pas de ce qu'ont écrit les curés et qui a pu varier), et qui ne peut être transcrit que VVLLART, VULLART ou UULLART (mais qui n'a aucune raison de devenir WLLART), ne laisse pas le choix : ce ne peut être que VULLART, ce que confirme la signature trouvée qui distingue les "u" et les "v".

(*)On pourrait même y lire la signature d'un François VULLART...


Je termine en ajoutant que je n'ai absolument aucun intérêt personnel dans l'une ou l'autre possibilité, et que ma conclusion s'appuie exclusivement sur un raisonnement que je considère comme juste logique et objectif.


Citation (vlecuyer @ 16/10/2020 à 04:45) *
Merci Mr VULLART de Romont, et tant pis pour ceux qui rejettent la solution, pourtant logique voire évidente dès le départ, même lorsqu'ils l'ont sous les yeux !


Écrit par : jvasseur 18/10/2020 à 09:41

Bonjour,


J'en suis toujours avec cette donation de Pierre WLLART demeurant à Paris en faveur d'Antoine WLLART, sieur de Romont, demeurant à Montreuil-sur-Mer, son neveu.
(Registre des insinuations du Châtelet de Paris. Y//119-Y//123. Insinuations (19 septembre 1577 - 15 juin 1582)

Autrement dit, Pierre WLLART est a priori le frère d'Hugues WLLART, le père d'Antoine.

Mais je ne m'explique pas la différence entre les armes qui leur sont attribuées. Elles sont en principe fixées en ce milieu de XVI° siècle.

Cordialement,
Joël

Écrit par : vlecuyer 18/10/2020 à 11:12

Bonjour Joël,

Citation (jvasseur @ 18/10/2020 à 09:41) *
J'en suis toujours avec cette donation de Pierre WLLART demeurant à Paris en faveur d'Antoine WLLART, sieur de Romont, demeurant à Montreuil-sur-Mer, son neveu.

Autrement dit, Pierre WLLART est a priori le frère d'Hugues WLLART, le père d'Antoine.

Mais je ne m'explique pas la différence entre les armes qui leur sont attribuées. Elles sont en principe fixées en cette milieu de XVI° siècle.
ça dépasse mes compétences, mais est-il obligatoire que 2 frères portent les mêmes armoiries ? Cela me paraît même improbable puisque généralement l'aîné reprend celles de son père, mais les puînés portent un autre titre...

Écrit par : jvasseur 18/10/2020 à 12:41

Bonjour Vincent,


La remarque est effectivement judicieuse...
D'autant plus que la moitié des armoiries attribuées par D'HOZIER à la fin du XVII° ont été composées pour la circonstance et imposées d'office. Elles n'ont donc pas de valeur historique.

Il s'agissait en fait de produire une recette fiscale complémentaire évaluée à 7 millions de livres, soit environ 3 millions pour la vente des charges et 4 millions pour les déclarations, le tout dans un délai de deux mois. Mais en réalité, l'édit rencontra une forte opposition, les charges ne trouvèrent pas acquéreur, et l'Armorial rapporta à grand peine 3 millions en l'espace de 14 ans (décembre 1696 - juin 1710).

Cordialement,
Joël


Propulsé par Invision Power Board (http://www.invisionboard.com)
© Invision Power Services (http://www.invisionpower.com)