Bonjour à toutes et tous
Régine, j'ai bien lu tes deux interventions du 18 sur ce fil, celle de 12h32 et celle de 19h57.
Je dirai franchement que pour moi qui me forme à la généalogie en étant à 500 km, la première ne m'apporte pas grand chose
Citation (rvantorre @ 18/08/2009 à 12:32)
j'ai dit et je fais : je règle mes problèmes moi même ;
Régine
Personnellement je voudrais bien pouvoir t'imiter, mais je n'en suis pas là.
Je suis toutefois d'accord avec le reste de cette intervention-là, à savoir que tout le monde peut se tromper et qu'il ne faut accorder une confiance absolue à aucune affirmation, y compris de soi-même - mais la critique des sources c'est un enseignement que j'ai appliqué longtemps avant d'avoir commencé à m'intéresser à la généalogieA l'inverse j'ai retenu et apprécié ton intervention du soir, je m'intéresse en effet comme toi aux spécificités de la Flandre
Citation (rvantorre @ 18/08/2009 à 19:57)
eh bien, nous y voilà
il était de tradition en Flandres autrefois
1)de donner plus d'importance au prénom que au NOM
2)on appelait une personne comme ceci
-c'est Henri de chez Marie MOÏSE ou c'est Jean de chez Françoise DUSEIGNE le NOM est celui de la famille de la mère ;
3)de faire un classement alphabétique des familles de pascalisants en les classant par ordre alpha des prénoms
Je suis en train de déchiffrer patiemment les "Pascalisants de Steenbecque" (
une occasion de me familiariser avec les expressions flamandes pour "l'enfant aux deux", "son enfant à lui", "son enfant à elle" ), je vais pouvoir vérifier si ta troisième affirmation s'y applique aussi : j'ai repéré que le classement prioritaire est sur le nom de la rue, mais je n'avais pas trouvé le critère utilisé ensuite comme trier.
Bonne façon d'appliquer le principe vu plus haut C'est ce que tu dis sur le fait de
se référer à l'épouse pour distinguer des homonymes : cela m'a rappelé l'étonnement de mon épouse, originaire de la région Parisienne. D'après elle il n'y a apparemment que dans (le Nord ? la Flandre ?) qu'on rédige(ait) les adresses postales en accolant les patronymes de l'époux et celui de l'épouse. Au contraire dans le bourg du Loiret où je me suis installé (1500 habitants à mon arrivée vers 1975) il y avait trois patronymes qui s'appliquaient à 80 ou 90 % des natifs du cru, mais,
avant l'arrivée massive de nouveaux habitants,
c'était des surnoms - du mari - qui étaient utilisés pour faire la distinction. J'ai vérifié ce matin sur les avis d'obsèques : je ne sais pas si dans le 59 on continue à les utiliser mais dans le journal local d'ici je n'ai pas encore trouvé un seul cas de patronymes accolés (il faut toutefois que j'élargisse la taille de mon échantillon)
Je sais qu'en Espagne on utilise aussi cette juxtaposition des deux noms, mais je ne pense pas que l'occupation espagnole en Flandre ait été assez longue pour en être la cause. Je me demande s'il ne faut pas chercher quelque chose du côté des travaux d'Hervé LE BRAS : c'est un géographe-démographe qu'on interroge(ait) régulièrement dans les journaux nationaux pour commenter les résultats des élections, en réalité son champ d'études est bien plus large que les sciences politiques. Il cherche en effet à mettre en évidence des caractéristiques locales qui se perpétuent et qui exercent un effet sur le long terme. Un des critères qu'il utilise et dont je me souviens est la cellule familiale : dans certaines régions le couple qui se forme quitte le domicile de l'une et l'autre famille ; dans d'autres au contraire les nouveaux couples s'installent chez l'un des parents et couramment une habitation rassemble trois générations. Le recours à l'identité de l'épouse pour distinguer des homonymes a sûrement à voir avec ce type d'organisation
Si tu veux consulter des ouvrages d'Hervé Le Bras, je pense que tu en trouveras à la Médiathèque près de chez toi, il me semble qu'il a publié un ou deux ouvrages de "vulgarisation"
Pour terminer
Citation (avinot @ 18/08/2009 à 15:07)
De tels exemples (rares cependant) où une personne est nommée à tort dans un acte par le patronyme de sa mère au lieu du patronyme de son père existent dans les registres.J'en ai déjà rencontré.C'est peut-être parce que le curé,dans son esprit,associait la personne plutôt à la famille de sa mère qu'à celle de son père.
J'ai aussi rencontré un cas de ce genre, dans la généalogie de mon épouse. L'acte de décès portait le nom de la femme, mais l'annotation dans la marge portait le nom de sa mère à elle. Rien à voir avec la Flandre, c'était en Lozère
Bonne journée. Cordialement
Pierre