jclagrou
07/08/2008 à 13:23
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous adresse un message un peu particulier.
Je "travaille" actuellement, comme je l'ai déjà indiqué dans de précédents courriels, au dépouillement de la matrice cadastrale de la
commune de Téteghem (59 - France) réalisée en 1828 par l'administration des Contributions Directes du département du Nord.
Je m'intéresse aujourd'hui à Théodore Amélie Anguier, veuve de André Jean Vandeper, de son vivant négociant à Dunkerque, et propriétaire, en 1828, dans la section B de Téteghem, de 18 parcelles, réparties dans les lieux-dits Chapeau Rouge, Ferme Rommel, Blaeu Brouck, Téteghem, Jn t’leege, et Ferme Lemaire, à savoir :
13 parcelles de terre de labour représentant au total un peu plus de 14 hectares pour un revenu imposable de 790 francs 34 centimes.
3 parcelles de pâtures représentant au total 57210 m² pour un revenu imposable de 389 francs 03 centimes.
1 parcelle de jardin représentant 3810 m² pour un revenu imposable de 27 francs 81 centimes.
1 parcelle correspondant à une maison, sol de maison, bâtiment et communs représentant 2600 m² pour un revenu imposable de 77 francs 68 centimes.
Au total, le revenu imposable généré par les biens de Théodore Amélie Anguier s’élève donc à 1284 francs 86 centimes
Toutes les parcelles, sans exception, sont alors occupées par Pierre Baes, cultivateur à Téteghem.
L'objet de ce message est de me faire une idée de ce que pouvait représenter cette somme par rapport au coût de la vie de l'époque (1828) dans le dunkerquois.
J'ai adressé ce courriel, généraliste j'en conviens, sur le site Flandre littorale car je pense qu'il peut intéresser des membres de la liste intéressés par le couple Vandeper Anguier et par Pierre Baes époux de Anne Marie Françoise Buttaeye.
D'avance merci.
Cordialement.
Jean-Claude Lagrou
aberteloot
25/08/2008 à 17:16
Bonjour Jean- Claude,
Sur ce sujet, il est trés difficile de se faire une idée même trés vague car l'évolution des paramètres de la société rurale de l'époque
a tellement changé que l'on n' a plus de points de repère , ni de possibilités de comparaison !
La ferme de Pierre Baes ,20 hectares environ lui permettait de vivre et d'élever une famille dans une aisance toute relative ! aujourd'hui
ce serait totalement exclu malgré les formidables progrés réalisés dans la génétique végétale et animale .
Mon grand pére René Baes , dans les années 1930 -1950 était satisfait d'une récolte de blé de quarante quintaux/ hectares, aujourd'hui
on en espère 100 et le paysan ne vit pas mieux tout en ayant accru ses surfaces
On peut supposer que les loyers du temps de Pierre Baes dégageaient un meilleur pouvoir d'achat que ceux d'aujourd'hui mais c'est trés
relatif car les besoins n'étaient pas les mêmes . Il suffit simplement de faire une projection sur le passé même récent pour comprendre.
Cordialement
André
jclagrou
26/08/2008 à 07:38
Citation (aberteloot @ 25 août 2008 à 17:16)
Bonjour Jean- Claude,
Sur ce sujet, il est trés difficile de se faire une idée même trés vague car l'évolution des paramètres de la société rurale de l'époque
a tellement changé que l'on n' a plus de points de repère , ni de possibilités de comparaison !
La ferme de Pierre Baes ,20 hectares environ lui permettait de vivre et d'élever une famille dans une aisance toute relative ! aujourd'hui
ce serait totalement exclu malgré les formidables progrés réalisés dans la génétique végétale et animale .
Mon grand pére René Baes , dans les années 1930 -1950 était satisfait d'une récolte de blé de quarante quintaux/ hectares, aujourd'hui
on en espère 100 et le paysan ne vit pas mieux tout en ayant accru ses surfaces
On peut supposer que les loyers du temps de Pierre Baes dégageaient un meilleur pouvoir d'achat que ceux d'aujourd'hui mais c'est trés
relatif car les besoins n'étaient pas les mêmes . Il suffit simplement de faire une projection sur le passé même récent pour comprendre.
Cordialement
André
Merci André,
Nous aurons sans doute l'occasion d'en parler de vive voix !
Amitiés
Jean-Claude