Message d'archives n° 3629
HISTOIRE DU NORD
adressé par : françoise laridan transcription d'un petit Joanne

Date : Jeu 26 oct 2000 2:55pm
Objet : <b>Histoire tirée d'un livre de geographie du Nord datant de 1909</b>


chapitre V page 13 - Histoire

Les pays qui forment aujourd'hui ( 1909) le département du Nord furent habités dès l'époque préhistorique par des populations qui y ont laissé des traces de leur passage dans le domen de HAMEL, dans les PIERRES-JUMELLES de CAMBRAI et les menhirs de l'ECLUSE, de SARS-POTERIES et de SOLRE le CHATEAU.

Suivant une opinion autrefois générale, naguère abandonnée, aujourd'hui reprise par un grand nombre de savants, ces populations ne seraient autres que les GAULOIS eux-mêmes. A l'arrivée de César, le territoire était occupé par deux puissantes nations appartenant à la race belge, plus belliqueuse et moins civilisée que les autres races celtiques aussi fit-elle l'opposition la plus acharnée aux armées romaines. Ces deux nations étaient les MORINS, au nord-ouest, et les NERVIENS, au sud-est.
Les premiers s'étendaient sur le département actuel du Pas de Calais, où ils avaient leur capitale TARVANNA ou TEROUANNE, et leur ville de commerce BONONIA ou GESSORIACUM, le principal port de la GAULE sur la Manche.; dans le département qui nous occupe, ils ne possédaient guère que DURONUN (ETROENGT), DUACUM ( DOUAI et VIRIVIACUM ( WERVICK), simples bourgades, dont les deux dernières sont même posterieures à l'occupation romaine.
Les Nerviens, plus nomades, ne paraissent pas avoir eu de centre fixe avant le temps d'Auguste; tout ou moins BAGACUM ou BAVAI, leuir capitale et CAMERACUM ou CAMBRAI, n'apparaissent pas avant le premier siècle de notre ère. FANUM MARTIS ou FAMARS est certainement d'origine romaine, comme l'indique son nom, formé de deux mots latins signifiant "Temple de Mars".

N'ayant point de villes à défendre, les Nerviens tinrent la campagne en l'an 57 avant Jesus Christ, dès qu'ils se
virent menacés par les premiers succès des Romains. Avec les Morins et quelques autres peuples, ils accoururent au secours des Suessins attaqués, mais la soumission de ceux-ci entraîna celle de la plupart de leurs alliés; seuls avec les Atrébates et les Veromanduens, les Nerviens se replièrent vers leurs foyers pour y organiser la résistance. Sous la conduite de Bodu!ognat, à qui de nos jours ANVERS a élevé une statue, ils attendirent l'envahisseur au bord de la Sambre. La rencontre eut lieu en l'absence du proconsul; la charge des barbares fut si imprévue et si vive que les légionnaires, d'abord culbutés, eussent été mis en pièces sans l'habitude qu'ils avaient de leurs manoeuvres; le combat fut bientôt rétabli, les Nerviens écrasés, et leur general fut trouvé parmi les morts. Leur courage arracha un cri d'admiration à leur vainqueur qui se montra humain envers les femmes, les enfants et les vieillards qu'il trouva dans leur camp, mais ne put réussir à les dompter. Ils lui causèrent encore des embarras sérieux lors du second soulèvement de la Belgique en l'an 54, et plus tard
envoyèrent 5000 hommes à Vercingétorix, assiégé dans Alésia.Ce furent leur dernier effort : lorsque les
Bellovaques se soulevèrent trop épuisés pour leur venir en aide.



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Date : Sam 18 nov 2000 7:29am
Objet : suite de l'histoire du Nord-


Retranscription du Livre de Paul Joanne édition 1909 Hachette

Dans la région qui environne CASSEL était établi un petit peuple, les Menapiens, qui se renforça, au temps même des campagnes de César, par l'immigration d'une de ses tribus qui habitait les bouches du Rhin et que les invasions des Germains, provoquées elles-mêmes par les incursions des Suées, peuple puissant et tracassier, avaient forcée d'avancer à l'ouest.
Les Menines virent s'agrandir en même temps leur territoire aux dépens des Morions, et pour se mieux protéger désormais, ils bâtirent le MONT-CASSEL la forteresse de CASTELLUM MENAPIORUM, dont la ville actuelle a retenu le nom, et qui fut dans les derniers temps de la dominations romaine le siège d'un commandement militaire. Cambrai, alors, avait la prépondérance politique et religieuse, que Bavai en décadence ne pouvait lui disputer ni Cassel partager avec lui, les Menapiens n'existant plus a l'état de cité.
Aussi CAMBRAI fut il vivement disputé entre les Romains et les Francs. Clodion, qui s'en était emparé en 445, en fut chassé deux ans après par Aetius ; en 508,il appartenait , par droit de conquête sans doute, a un roitelet nomme Ragnacaire, parent de Clovis, qui le fit mettre à mort pour arrondir ses domaines.

Au commencement de la féodalité, l'antique pays des Menapiens formait un comté appelé la Flandre (Flandrien), et Nervie le comte de Hainaut (Hannonia), dont une partie garda une existence distincte sous le nom de........(???)
Dès le temps de Charles le Chauve, la Flandre et le Hainaut sont deux fiefs puissants que les fortunes des mariages firent par deux fois passer aux mêmes mains.
Les comtes de Flandre possédèrent le Hainaut de 1171 a 1280, le laissèrent de 1280 a 1433 aux comtes de Hollande, et le reprirent en 1433 alors qu'ils étaient en même temps ducs de Bourgogne.
Les capitales des deux comtés étaient hors de France : Mons pour le Hainaut, Bruges pour la Flandre.
Néanmoins Bruges eut plus tard une rivale dans l'Ile ou Lille, qui, de simple château comtal, devint dès le 14e siècle, sous la domination bourguignonne, le second centre administratif de la province ; Cambrai, où les évêques avaient exercé le pouvoir temporel dès le temps des fils de Clovis, resta un fief ecclésiastique mais fut le premier, après une lutte énergique et parfois sauvage, à conquérir ses libertés communales. Elles lui furent octroyées, quoique à regret, par l'évêque Godefroi, en 1227 ; Lille, huit ans plus tard, obtint à son tour des comtes de Flandre une charte de privilèges qui contribua au développement de son commerce et de son industrie.
D'autres villes qui commençaient à prendre le rang qu'elles occupent aujourd'hui : Valenciennes, Douai, Orchies, Maubeuge, furent également dotées au 13e siècle, de franchises très étendues.

C'est depuis ce même 13e siècle, que la Flandre et le Hainaut commencent à être vivement disputés entre les Français et les peuples voisins.

On voit d'abord un Ferrand comte de Flandre, refuser l'hommage à son suzerain et faire cause commune avec le roi d'Angleterre et l'empereur d'Allemagne contre Philippe Auguste. Il ne s'agissait de rien moins que de démembrer ; cent mille hommes s'avançaient pour nous accabler. Philippe Auguste était numériquement plus faible de moitié, mais il y avait parmi les siens une force que les guerres intestines de la féodalite avaient assouplie et que le péril national reveillait: le patriotisme, sentiment nouveau qui éclatait surtout parmi les milices communales incorporées pour la première fois dans les armées françaises.

La Victoire de Bouvines, remportée près du village de ce nom, le 27 juillet 1214, excita dans la France une allégresse générale.
Malheureusement les guerres soutenues contre les Flamands un siècle plus tard eurent une cause moins honorable. Les Flamands, dont le commerce et l'industrie avaient besoin pour se développer de larges franchises se révoltèrent contre leur souverain. Le roi de France, en qualité de suzerain se crut obligé de soutenir son vassal jusque dans ses injustices ; Philippe le Bel vient d'abord tailler en pièces les insurgés à Mons en Pevele, en 1304, et 24 ans après, Philippe de Valois se présente avec une nouvelle armée pour les assiéger dans Cassel, leur place la plus forte et qu'ils croyaient imprenable. Ils avaient peint sur une des portes, en témoignage de leur confiance, un coq avec cette inscription :
"Quand ce coq chante auraLe roi Cassel conquetera"
Malgré le silence du coq, Cassel fut "conquété" , et ses défenseurs punis de leur insolente bravade par le pillage de la ville. En 1382, nouvelle révolte, que le jeune Charles VI écrase à Roosbecque, village aujourd'hui belge,ou il fait brillamment ses premières armes. Vainqueurs, mais épuisés eux mêmes par leurs victoires, les comtes de Flandre finirent par comprendre que de la tranquille prospérité de leurs sujets dépendait leur propre richesse, et ils se montrèrent moins durs aux bourgeois des villes et au peuple des campagnes.



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Date : Sam 18 nov 2000 10:07am
Objet : <b> 3e episode Histoire du Nord-</b>

Le 15e siècle fut une période florissante pour la Flandre et le Hainaut, qui formèrent alors le plus beau fleuron du sceptre ducal de Bourgogne. Les ducs de Bourgogne, non contents de fermer les yeux sur le luxe qui s'étalait partout dans les villes flamandes, introduisirent dans leur propre cour l'usage des meubles et des vêtements somptueux avec le goût des beaux-arts.

Cette cour fut une des plus brillantes de l'Europe à la fin du moyen âge ; plusieurs fois elle se transporta à Bruges et à Lille, où fut construit pour Philippe le Bon le palais du Ribour. La mort du dernier duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, en 1477, ouvrit entre la France et l'étranger une nouvelle ère de compétitions qui ne se termina que sous Louis XIV, et jusqu'à la Révolution, menaçant continuellement de se rouvrir.

Louis XI méprisant la faiblesse de princesse Marie, héritière de Charles, mit la main sur la Bourgogne, mais ilne put conserver le Hainaut, la Flandre et le Cambresis, qui, grâce aux mariages de Marie de Bourgogne et de sa fille Marguerite, passèrent , par la Maison d'Autriche, aux rois d'Espagne. Objet désormais des convoitises de la France et situées dans la partie de nos frontières la plus exposée aux invasions, ces provinces devinrent plus que jamais le théâtre de nos luttes avec les nations voisines, et la possession en devint d'autant plus importante pour nous que les Espagnols les avaient rapidement couvertes de places fortes de premier ordre.

Au 16e siècle, le pays fut défendu avec succès par Charles Quint et Philippe II contre François 1er et Henri II.
Pour le mieux maintenir dans l'unité de religion avec l'Espagne en le préservant des influences protestantes, Charles Quint fonda trois diocèses nouveaux sur lesquels Cambrai, érigé en archevêché, eut la suprématie.
Deux traités avaient été signés à Cambrai durant la première moitié du 16e siècle : le premier en 1508, entre Louis XII, le pape Jules II, l'empereur Maximilien et Ferdinand le Catholique contre la république de Venise ; le second, en 1559, entre Charles Quint représente par sa tante, et François 1° représente par sa mère (d'ou le nom de "Paix des Dames", donné à ce traité), pour règler définitivement les conditions du traité de Madrid.

Deux traités de paix plus importants furent signés au Cateau en 1559 : le premier, avec l'Angleterre stipulait la restitution ultérieure de Calais, clause demeurée sans execution ; le second traité, avec l'Espagne, plus onéreux encore, nous imposait la restitution de toutes nos en Savoie et en Italie, et l'abandon de toute prétention sur la Flandre.

La France respecta, jusqu'au ministère de Richelieu, le traité du Cateau, et si Lille faillit être surprise, en 1559,ce fut par les Hurlus, bande d'aventuriers qui, sous le prétexte de défendre les libertés locales, pillait les campagnes et rançonnait les villes. Une cabaretière, Jeanne Maillotte, courut sus aux assaillants, entrainant toutes les commères de son quartier, et donnant ainsi à la garnison le temps d'organiser une résistance efficace.
En 1635, à l'instigation de Richelieu, Louis XIII conclut avec la Hollande un traité pour le partage des Pays Bas Espagnols. L'invasion, dirigée principalement par Turenne, n'aboutit qu'a l'occupation momentanée de Dunkerque, à la victoire des Dunes ( 1658), à la prise de quelques villes telles que Maubeuge et Condé, et à la possession d'Avesnes, du Quesnoy et de Landrecies, garantie en 1659 par le traite des Pyrenees.

Entâmée d'un côté, la Flandre le fut de l'autre, en 1662, par l'achat de Dunkerque. La conquête en fut achevée de 1667 a 1677 par la prise de Lille, dont Louis XIV en personne s'empara en dix jours, par la prise de Valenciennes et de Cambrai, et par la victoire de Cassel, gagnee par Philippe d'Orleans, succès dont le roi se montra si jaloux qu'il rappela son frère a Versailles et ne lui donna plus jamais aucun commandement.

La guerre de la Succession d' Espagne compromit gravement les résultats acquis en Flandre. En 1708, Lille, héroiquement défendue par le maréchal de Boufflers, dut, réduite à la dernière extrémité, se rendre au prince Eugène et au duc de Marlborough. ces deux derniers généraux furent tout aussi heureux contre Villars et Boufflers, à la sanglante bataille de Malplaquet (commune de Taisnieres-sur-Hon), le 11 septembre 1709. Ce fut une des journées les plus funestes de notre histoire ; elle entraîna la perte de Douai, de Bouchain, du Quesnoy, et laissa la France ouverte aux ennemis. le congrès d'Utrecht, ouvert le 29 janvier 1712, imposait à la France les conditions les plus humiliantes. Louis XIV, plutôt que de les accepter, songeait à s'ensevelir, s'il le fallait, dans les ruines de la monarchie ;il confia à Villars sa dernière armée et ses dernières espérances.
Landrecies, étroitement pressé, allait se rendre au prince Eugene, lorsque Villars marcha à son secours. Les deux armées en vinrent aux mains, le 24 juillet sous les murs de Denain. La victoire des Francais changea la face des choses. Les envahisseurs reculèrent, abandonnant successivement Marchiennes, Mortagne, St Amand, Douai, le Quesnoy, Bouchain, et se retirant jusque sous les canons de Bruxelles ; l'année suivante, la paix d'Utrecht nous rendit le reste, mais en nous imposant le démantèlement de Dunkerque et l'ensablement de son port, qui portait ombrage aux Anglais. Un instant, Louis XIV essaya de remplacer Dunkerque par Mardyck; il dut céder aux susceptibilités de nos voisins ; mais peu à peu Dunkerque se releva et le traité de Versailles, en 1785, reconnu le fait accompli.

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SUITE
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Date : Sam 18 nov 2000 5:41pm
Objet : <b>4e episode Histoire du Nord </b>

Sous la domination francaise, la Flandre, jointe au Hainaut et au Cambresis, forma un des 33 gouvernements ou provinces, avec Lille pour capitale. Douai possédait une université depuis 1652 et un parlement depuis 1709; c'est pour cela que cette ville a été jusqu'en 1887 le siège d'une académie universitaire et garde encore sa cour d'appel. Cambrai a toujours été la seule ville épiscopale du département, qui possédait des abbayes importantes a Anchin, Bergues, Flines, Marchiennes, Maubeuge, Saint Amand les Eaux et Vaucelles (commune de Crevecoeur). Outre ses trois divisions principales, la Flandre comprenait quelques petits pays dont les noms sont encore ajoutés comme surnoms pour désigner certaines localités. C'était autour de Lille, le Ferrain qui comprenait Roubaix, Tourcoing, Comines et renfermait le Baroeul, le ou la Pevele avec Orchies pour capitale,le Melantois qui renfermait Lille, et la Wepes ou Weppes dont les villes principales etaient Quesnoy sur Deule et Armentieres ; autour de Douai et comprenant cette ville, L'Erscrebieu; l'Ostrevant autour de Bouchain.

Le Département du Nord forme en 1790 , eût Douai pour capitale jusqu'en 1804, Lille eût à conquérir la suprématie administrative ; en 1792, elle attira sur elle l'attention de la France entière par le siège qu'elle soutint, avec un héroisme que couronna le succès le plus complet, contre les Autrichiens. C'était de bon augure pour l'issue de la campagne entreprise dans le Nord par les armées de la Convention. Toutefois l'année 1793 commence par des revers : Valenciennes, bombardé pendant quarante jours, capitule ; le Quesnoy est pris, Cambrai assiègé, et Dunkerque menacé. Le général Houchard, pour délivrer cette dernière ville, s'avance à la rencontre des Alliés commandés par le duc d'York, le marechal Freytag et le prince d'Orange; il les rencontre sous les murs de Hondschoote et, après trois jours de combat (6-8 septembre 1793) les met en pleine déroute.
Le meme mois, les Hollandais sont battus à Tourcoing. Le 15 et le 16 Octobre suivants, Jourdan, pour dégager Maubeuge, ne craint pas, avec ses 20.000 hommes, d'attaquer 65.000 Autrichiens, et nos annales comptent une victoire de plus : Wattignies.
Le 18 mai 1794, Tourcoing est de nouveau le théâtre d'un important combat. Cette fois ce sont les Alliés qui sont en présence de Moreau et de Souham: la Republique a les honneurs de la journée. Bientot apres, les places prises par l'ennemi furent rendues, le pays evacué , et le departement du Nord ne revit l'etranger qu'en 1814-et 1815, mais celui-ci ne fit alors que passer.

En 1870, l'attitude énergique du general Faidherbe, qui réussit à maintenir les Allemands dans les départements de l'Aisne et de la Somme, préserva les places fortes du département du Nord, dont quelques unes avaient été récemment déclassées.


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Date : Dim 19 nov 2000 11:26am
Objet : <b>5e episode -Personnages Celebres/ NORD </b>


Personnages célèbres du Nord : Classement par siècle :

<b>12e siècle</b> :
ALAIN de LILLE :(1114-1203) théologien alchimiste, né a Lille.
GAUTIER de LILLE : ou de CHATILLON, poete, auteur de l'ALEXANDREIDE, né a Lille
BAUDOIN IX, comte de Flandre, empereur de Constantinople, détroné et mis a mort en 1205 par Joannice, roi des Bulgares

<b>13e siècle</b> :
HENRI VII (1282-1313) empereur d'Allemagne.
VILARD de HONNECOURT, habile architecte, célèbre par ses voyages et par les précieuses notes qu'il nous a laissées
BAPTISTE CANTAING, ouvrier des environs de Cambrai, inventeur des toiles dites batistes.
JACQUEMART GIELEE, un des auteurs du ROMAN DU RENARD, né a Lille

<b>14e siècle</b> :
JEANNE de MONTFORT, l'illustre héroïne de la guerre des DEUX JEANNES ou guerre de la succession de Bretagne.
JEAN FROISSART (1337-1410), le plus célèbre chroniqueur du moyen âge, né a Valenciennes

<b>15e siecle</b> :
ENGUERRAND de MONSTRELET (1390-1453) chroniqueur
PHILIPPE de COMINES (1445-1509) chroniqueur et homme politique, né a Comines, ou, selon quelques auteurs, a Argenton-Chateau(Deux Sevres), où il mourut.

<b>16e siecle</b> :
JEAN BELLEGAMBE, né a Douai, mort vers 1540, un des plus grand peintres de son temps, de même que
JEAN GOSSAERT, dit MABUSE, du nom de Maubeuge ou il est né, mort aussi vers 1540
JEAN de BOLOGNE (1524-1602), célèbre sculpteur, né à Douai, travailla et mourut en Italie
GEORGES MONNOYER, sculpteur, né à Lille

<b>17e siecle</b> :
Le Père TRIGAULT (1557-1628), missionnaire, auteur de la première relation sur la Chine, né à Douai.
L'Amiral JACOBSEN, né à Dunkerque, mort en 1633; il se mit au service de l'Espagne et eut la gloire d'avoir pour petit-fils:
JEAN BART (1651-1702), le plus grand homme de mer produit par la France , né également à Dunkerque
JEAN de REYN (1610-1678), peintre, élève de Van Dyck né à Dunkerque
J.B.MONNOYER, peintre de fleurs (1634-1699) né à Lille

<b>18e siecle </b>:
JOSEPH DUPLEIX (1690-#1763), gouverneur des etablissements français dans les Indes, où il aurait conquis un immense empire colonial s'il avait été soutenu par le gouvernement
Le Ministre de CALONNE ( 1734-1802), né à Douai
Le General DUMOURIEZ (1739-1824), né à Cambrai, Ministre girondin des Affaires étrangères en 1792- il decida Louis XVI a declarer la guerre.Vainqueur a Valmy puis a Jemmapes, il conquit la Belgique. Battu a Neerwindern et rappele a Paris, il passa dans les rangs autrichiens.
LES PEINTRES WATTEAU (1684-1721) et J.B.PATER (1696-1736) nés à Valenciennes,
et J.B. DESCAMPS (1711-1791) né à Dunkerque
L'Editeur CHARLES-JOSEPH PANCKOUCKE (1736-1798) fondateur du MONITEUR UNIVERSEL
MELLE CLARON, actrice(1723-1803) née à Condé

<b>19e siecle</b> :
MERLIN de DOUAI (1754-1838) jurisconsulte et homme politique né à Arleux
MARTIN du NORD (1790-1847) ministre sous Louis-Philippe, né à Douai
Le GENERAL VANDAMME (1770-1830) né à Cassel
Le MARCHAL MORTIER, duc de TREVISE (1768-1835) né au Cateau-Cambrésis, atteint mortellement par la machine infernale de Fieschi, dirigée contre Louis-Philippe.
Mme DESBORDES-VALMORE (1785-1859), poête gracieux née à Douai
LE GLAY, archéologue et littérateur ( 1785-1859), né à Arleux
Le Père GRATRY (1805-1872), orateur et écrivain catholique, né àLille
CAIGNART de SAULCY (1807-1880), archéologue né à Lille
JULES GAILHABAUD (1807-1888) archélologue né à Lille
DEFREMERY (1822-1883), orientaliste, né à Cambrai
HENRI WALLON, érudit né à Valenciennes en 1812
<b>LES PEINTRES</b> :
WICAR (1762-1834) né a Lille -
DUCORNET (1805-1856) né à Lille, et qui, né sans bras, peignait avec ses pieds,
ABEL de PUJOL (1785-1861), né à Valenciennes-
MOTTEZ né à Lille en 1809 et
CAROLUS DURAN né à Lille en 1857.
Les SCULPTEURS :
ELSHOECHT (1791-1856)- né à Bergues-
BRA (1797-1863) né à Douai-
CARPEAUX (1827-1875) né à Valenciennes-
LEMAIRE (1798-1880) né à Valenciennes-
CRAUK né à Valenciennes en 1827

Le GENERAL FAIDHERBE (1818-1889) né a Lille
GUSTAVE NADAUD, musicien et chansonnier, né a Roubaix ( 1820-1893)