Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : LEEMPUTTE x MOULARD
GenNPdC - Genealogie Nord-Pas-de-Calais > Forums dédiés à l'actuel département du NORD > Douaisis

† pcopin
bonjour

le 21 janvier 1694 a lieu à Douai St Jacques le mariage de Jean François GOSSON seigneur du Petit Préel, fils de François, d'Arras Ste Croix avec Catherine Françoise LEEMPUTTE fille d'Adrien Pierre et de Marie MOULARD (MOULLART) nde la paroisse St Jacques à Douai.
Je suis intéressé par l'ascendance LEEMPUTTE x MOULARD, et tous renseignements sur la famille MOULARD.
avec mes remerciements

bien cordialement

Pascal
dbouquet
Bonsoir Pascal,

J'en parle dans mon article sur la famille MOULLART (Généalogie 62 N°45) :

VI-3) Jeanne Thérèse MOULLART, née vers 1639 à Arras, décédée à 55 ans le 7/10/1694 à Douai (Saint Jacques), inhumée le 8 dans l’église des Révérends Pères récollets Wallons; elle avait fait son testament le 20/8/1694 . Elle épousa 1) d’après Saint Allais Jean VAN DEN DAELE Seigneur de Kerkove, capitaine d’une compagnie d’infanterie, puis gouverneur du Fort de Scarpe près de Douai, décédé le 5/8/1660, inhumé dans l’église des récollets de Douai. 2) avant 1667 Adrien Pierre DE LEEMPUTE Seigneur de Waren, né vers 1629, fils des secondes noces de Henry Dominique DE LEEMPUTE originaire de Bois le Duc (actuellement S-Hertogenbosch aux Pays-Bas) avec Catherine LOSECART . Il est décédé le 12/5/1692 à Douai (Saint Jacques), inhumé le 13 dans l’église des Récollets. Dont :

VII-1) Catherine Françoise DE LEEMPUTE, épousa 1) le 27/1/1694 à Douai (Saint Jacques) Jean François GOSSON, écuyer, Seigneur de Petit Preel, bourgeois d’Arras par relief du 12/1/1681, veuf de Catherine Thérèse DE BELVALET, fils de François, échevin de la ville d’Arras (plusieurs fois entre 1650 et 1670) et Marie Agnès FRANEAU (native de Douai), frère de Jacques Noel GOSSON époux d’Anne Thérèse Gertrude LE SERGEANT (voir plus haut). 2) par contrat du 3/12/1703 Barthélémy Antoine LE ROY de Cauchois, fils d’Antoine, Seigneur de Cauchois et d’Henriette DE NOEU. Dont :

VIII-1) Jean Emmanuel François GOSSON, écuyer Seigneur de la Ruelle, du Petit Preel, de Barlin, né le 12/9/1696, bourgeois d’Arras par relief du 5/2/1721, épousa 1) Jeanne Marguerite DE LA RUELLE. 2) le 2/12/1735 à Douai (Saint Albin) Marthe Thérèse DE CHEYERON, née vers 1718 à Nancy, décédée à Arras le 17/2/1754, fille de François et Anne DE LEPINE. Dont dix enfants de sa seconde épouse.

VIII-2) Jean Jacques François Noel GOSSON, écuyer Seigneur du Petit Preel, né le 8/10/1697, décédé le 5/12/1762, épousa 1) le 22/1/1730 Marie Madeleine TESTARD fille de Daniel, Seigneur de Rosinoy et Marguerite Austreberthe WLLARD (sic). 2) le 29/1/1736 Marguerite DU PUICH, fille de Jean François, Seigneur d’Angre et Maria AUFORT. Dont postérité du premier lit seulement.

VII-2) Isabelle Thérèse DE LEEMPUTE, née en octobre 1667 à Douai (Saint Jacques), probablement morte en bas-âge.

VII-3) Marie Jeanne Thérèse DE LEEMPUTE, née le 30/8/1670 à Douai (Saint Jacques), épousa Jacques Emmanuel WLLART (sic), Seigneur d’Oeuf en Ternois. Elle testa le 29/1/1742 laissant tous ses biens à son neveu Jean Emmanuel François GOSSON. Donc probablement sans postérité.

Ce que j'ai sur l'ascendance dans ma base :

1ère génération

1 de LEEMPUTE Catherine Françoise, ° v1670, x 21/1/1694 Douai 59 avec GOSSON Jean François

2ème génération

2 de LEEMPUTE Adrien Pierre, sgr de waren, ° v1629, + 12/05/1692 Douai 59, x
décédé à St Jacques
3 MOULLART Jeanne Thérèse, ° v1639 Arras 62, + 07/10/1694 Douai 59, x avec VAN DEN DAELE Jean
décédée paroisse St Jacques


NOTE :

AM Douai - FF 473 page 192 - testament 20/8/1694

Je, Demoiselle Jeanne Thérèse MOULART veuve d'Adrien Pierre DE LEEMPUTE (écrit partout LIMPUTE) vivant écuyer Seigneur de Warenne, etc..., demeurant en cette ville de Douai, incommodée...
primes : je recommande mon âme à Dieu..., mon corps que je laisse à la terre pour être inhumé dans l'église du Couvent des Révérends Pères Récollets, dans laquelle église aussi bien qu'en
celle de Saint Jacques ma paroisse mes services seront faits... célébrer pour le repos de mon âme et celle de mon feu mari, parents et amis trépassés le nombre de 2000 messes, mes exécuteurs distribueront 100 florins une fois aux pauvres et 10 rasières de blé converties en pain... mes biens temporels : je donne à Demoiselle Catherine Françoise DE LEEMPUTE femme à Monsieur GOSSON demeurant à Arras tous les fiefs et ... (rentes ?) vicomtières de Warenne situés à Ruy (Ruitz) proche de Béthune à charge de droit de quint dû à Demoiselle Marie Jeanne Thérèse DE LEEMPUTE aussi ma fille. item je donne encore à ladite Catherine Françoise DE LEEMPUTE ma fille aînée deux tiers du marché occupé par Jean NORMAND laboureur demeurant à Héninel, Hénin sur Cojeul et à l'environ;
le droit que j'ai en certain marché situé à Meurchin occupé par Nicolas MAHU et à prendre à l'encontre des LOMBART ses cousins. la moitié de tout ce que j'ai hérité de feu Monsieur de BOVES.
à Marie Jeanne Thérèse DE LEEMPUTE ma seconde fille je donne la juste moitié de la cense et marché du Marez occupé par Pierre DORCHIES, laboureur y demeurant à prendre à l'encontre de
Mademoiselle de WINGLE; le marché terres et prairies de la Griviene ? situé sur l'échevinage de cette ville que terroir de Waziers occupés par BRISBOIS, Antoine DUFOREST et autres; les
rentes héritières qui me sont dues tant par la ville de Douai que les états d'Artois, le Comte de Bucquoy et le Baron de Fosseux; le quint de tous les fiefs donnés à ma fille aînée et auquel elle
a droit par les coutumes générales d'Artois; en avant part un (bachir ?) et une esguière d'argent, le surplus de mes biens or argent lettres de rentes meubles dettes actives ... à partager
entre mes deux filles.
Exécuteurs Eustache DE WAVRECHIN avocat en la cour et parlement de Tournai et échevin moderne et Pierre Allart PAYELLE aussi avocat du parlement et naguère échevin de cette ville.
Le 20 août 1694. signé JT MOULART de LIMPUTTE.

L'an 1694 le 20 août pardevant moi Jean DE LE RUYELLE notaire royal de la résidence de Douai est comparu Demoiselle Jeanne Thérèse MOULART fille de Charles et veuve du Sieur Adrien Pierre
DE LIMPUTE vivant écuyer Seigneur de Warenne demeurant en cette ville... laquelle a déclaré ... d'en avoir eu lecture à son apaisement ... en présence d'Arnould CARBONEL et Thomas EGO
brasseurs demeurant en cette ville.
Emprise : ce présent testament a été empris par Messieurs Eustache DE WAVRECHIN et Pierre ALlart PAYELLE avocat en parlement le 16/10/1694.
Autre emprise : ce présent testament a été empris par Demoiselles Catherine Françoise et Marie Jeanne Thérèse DE LIMPUTE ses enfants, ladite Catherine Françoise duement autorisée de Jean
François de GOSSON écuyer Seigneur du Petit Preel son mari présent et comparant le 21/10/1694.

3ème génération

4 de LEEMPUTE Henri Dominique, cornette, ° v1590, x avec VANDENBERGHE Isabeau, xx
5 LOSECART Catherine, ° v1600

6 MOULLART Charles, lieutenant de baye à dourges, ° v1596 Dourges, + v1631, x , (cm 23/03/1626 - AD PDC 2J8)
7 VANLIEUR Marie Madeleine, ° v1600

4ème génération

8 de LEEMPUTE Paul, capitaine d'infanterie en 1579, ° v1550, + v1580 Bois le Duc, x
9 VAN DEN NIEUWENHUYSE Ida, ° v1560

12 MOULLART Nicolas, censier de Baye à Dourges, ° v1570 St Martin sur Cojeul 62, xx avec GARBE Jeanne, x , (cm 05/10/1592 - AD62 2J8/43V)
13 DERETZ Marie, ° v1571, x avec BRETEL Jacques

14 VANLIEUR Maximilien, avocat, ° v1570, x
15 HANOTEL Jeanne, ° v1570, + a1626

5ème génération

16 de LEEMPUTE Hubert, sgr de hamme ?, ° v1520, + Bois le Duc ?, x
17 de STAQUEMBOURG Léonore, ° v1520

24 MOULLART Jean, ° v1550 St Martin/cojeul 62, + a1606 St Martin/cojeul 62, x
25 POULLAIN Adrienne, ° v1550

26 DERETZ Charles, censier à Berneville, ° v1540, x , (cm 01/05/1561 - AD PDC 2J8)
27 CARRÉ Marguerite, ° v1534 Thélus 62, + a1583

30 HANOTEL Valentin, ° v1540, x
31 de BELVALET Jeanne, ° v1540

6ème génération

48 MOULLART Jean, ° v1520 St Martin/cojeul 62, x
bourgeois d'Arras par relief du 22/10/1546
49 PRONNIER Antoinette, ° v1520 Héninel 62

50 POULLAIN Nicolas, ° v1520, + a1556, x
51 DE BROUX Marie, censière Cour des Moines à Oisy, ° v1520, + p1594
alias BROUSSE

NOTE :

AD62 E-DEPOT 427B/FF23 - 1594/N°6 - 14/11/1594 - vente
Demoiselle Marie DE BROUSSE (S) veuve de Nicolas POULLAIN vivant lieutenant d'Oisy de présent résidente à Cambrai (ou Cantin) reconnait que de son acquit et desr… Jean MOULLART son beau-fils censier demeurant au village de Saint Martin sur Cojeul a fourni à honorable homme Ponthus LE MAITRE écuyer Sieur de Mont prêtre chanoine de l'église métropolitaine Notre Dame de Cambrai la somme de 566 florins 3 patars qui représentent le remboursement d'une rente héritière de 43 florins en quoi tous lesdits étaient obligés avec Guillaume POULLAIN son fils homme de fief dudit Oisy le 26/3/1556 et pour fournir audit MOULLART ladite somme du consentement de Michel GODEFROY (S) et Demoiselle Colle POULLAIN (M) sa femme fille de ladite comparante demeurant à présent à Tortequesne et de Nicolas POULLAIN (S) aussi son fils demeurant à Arleux eux faisant fort de Jude POULLAIN demeurant à Cambrai pour ce aussi comparants, elle lui a vendu 3 coupes de terres séant en plusieurs pièces au terroir de Hénin Liétard + 6 coupes de 5 coupes tenues la moitié par Jehan PINCHON. Ledit MOULLART a constitué pour son procureur général Nicolas MOULLART censier de Bay. Passé à Douai devant les notaires d'Artois N BECQUET (S) et J CARPENTIER (S).

52 DERETZ Nicolas, censier, ° v1500, + a1553 Berneville 62, x
53 DESMASURES Jossine, ° v1500, + a1583

54 CARRÉ Charles, censier à Thélus,Monchy le Preux, ° v1500 Thélus 62, + p1575a1580 Monchy le Preux 62, x 27/03/1531, (cm 27/03/1531 - Guesnon 2028)

NOTE :

AC Arras Guesnon 2028 livret 3 - 27/3/1531 - Contrat de mariage
Charles CARRÉ demeurant à Thélus assisté de Monsieur Maître Adrien CARRÉ prêtre chanoine ....et de Cambray demeurant audit lieu et de Théry CARRÉ laboureur à Fontaine Les Cambray frères audit Charles
- Thomas LE GENTIL laboureur et Demoiselle Barbe COCQUE sa femme et Jehanne LE
GENTIL leur fille à marier dmt à Rouvroy.

55 LEGENTIL Jeanne, ° v1500 Rouvroy 62

7ème génération

96 MOULLART Quentin, laboureur à st martin/cojeul, ° v1490 Saint Martin sur Cojeul 62, + a1565
bourgeois d'Arras le 4/5/1520

NOTE :

AD59 B16494 Bapaume - 1629
Nicolas DE HOCQUIERS au nom de Nicolas son fils pour 6 mencaudées de terre en une pièce venue de Barbe PREVOST sa mère appelée le Camp de Bourg(ogne ?) à Héninel
Philippe PREVOST fils de Michelle MOULLART pour 6 boistellées de terre parfait du fief repris en l'article précédent pour son droit de quint.

AD59 B16494 Bapaume - 1574
relief de fief à Héninel
Jean MOULLART pour 7 mencaudée et demie de terre venant de Martin MOULLARD son père.

AD59 B16494 Bapaume - 1565
relief de fief à Héninel
Martin MOULLART pour 7 1/2 mencaudées de terre venue de sire Quentin MOULLART son frère.

AD59 B16494 Bapaume - 1532
relief de fief à Héninel
Sire Quentin MOULART pour 7 1/2 mencaudées de terre
(venant) de Tassart MOLLART son père.

AD59 B16494 Bapaume - 1519
relief de fief à Héninel
Tassart MOULLARD pour 7 1/2 mencaudées de terre venue de Jacquemart MOULLARD son père.

98 PRONNIER Vaast, laboureur à héninel, ° v1490, x
99 de HENNIN Mathieurinne, ° v1500

102 DE BROUX Jacques, censier de dechy, écuyer, ° v1470, + p1521a1535 Dechy 59, x
inhumé dans l'église de Dechy

NOTE :

cf Généalogie DE BROUX par Frédéric DUMOULIN (Douaisis Généalogie N°14 - T2 1995)

103 LE SAIGE Colle, ° v1470, + p1552 Douai 59
enterrée à Douai Saint Amé

NOTE :

entre au couvent de Notre Dame de Beaulieu vers le 10/7/1541
testament passé le 28/8/1556 empris le 15/9.

108 CARRÉ Jean, censier à thélus, ° v1470, + a1554 Thélus ? 62
Généalogie 62 N° 53 p.50

110 LEGENTIL Thomas, laboureur, lieutenant de Rouvroy, ° v1480, + p1523a1554 Rouvroy 62, x avec DE GAVRELLES Ne..., xx

NOTE :

AD62 E DEP 427B/FF2 - 13/5/1532
Thomas LEGENTIL dit Boursyot demeurant à Méricourt
vente à Denis PARIS bourgeois d'Hénin d'une terre prise dans un champ dont le reste appartient à Guérard LEGENTIL frère dudit Thomas séant à Billy.

Ref : Généalogie 62 N° 53 p. 49

- 6 enfants du 1er mariage
- 3 enfants du second


111 COCQUE Barbe, ° v1490, + p1544 Rouvroy 62

8ème génération

192 MOULLART Tassart, ° v1460

196 PRONNIER Jacquemart, laboureur à héninel, ° v1460, x
197 TRUYE Marie, ° v1460

206 LE SAIGE Enguerrand, échevin de douai, ° v1445, + p1495a1506 Douai 59, x
207 DES LYONS Ghuille, ° v1450, + ../08/1517 Douai 59

220 LEGENTIL Jehan ??, dit Boursiot, ° v1460, x
Seigneur de Willerval


NOTE :

Registre commençant à la Toussaint 1490 ( bm Abbaye St. Vaast Arras, ms 1746 ) : Jean Le Gentil dit Boursiot et Demoiselle Perrine DELEPORTE sa femme ont vendu le fief de terres et seigneurie de Willerval avec autres terres et fiefs situez es terroirs et tenez de Liévin, Angres, Lohes, Lohettes, Givenchy à Antoine de HERIGNIES écuyer Sr de Beaumont.

221 DE LE PORTE Perrine, ° v1460

9ème génération

384 MOULLART Jacquemart, ° v1430

392 PRONNIER Antoine, ° v1430, x
393 HYBON Marie, ° v1430

394 TRUYE Jean, laboureur à héninel, ° v1430, x
395 de LOUIZ Péronne, ° v1460

Didier
jziemczak
Bonsoir à tous

Juste pour signaler une naissance à Arras

Ste Croix 1697.10.08 GOSSON Jean Jacques Franþois de Jean Franþois et LIMPUTE Catherine Franþoise

Jh
jziemczak
soir
Je ne sais si intérêt, LAMPUTTE est cité une fois


GENEALOGIE GOSSON : sources : rod/c601 (ad62 )

SENTENCE DES ELUS D'ARTOIS DECLARANT NOBLES ET EXTRAITS DE NOBLE GENERATION ET LIGNEE MESSIRE PASQUIER DE GOSSON ET MARIE DE GOSSON

- du 1er Juin 1585 -

A tous ceulz quy ces présentes verront, les Esleuz sur le faict des Aydes ordinaires et extraordinaires accordeez ès pays et conté d'Arthois, Saint Pol, Guisnes, Boullenois, ressors et enclavements d'iceulz, Salut.
Comme procès, se soit meu, instruict et conclud en droict pardevant Nous d'entre Me Pasquier GOSSON, licencié ès-loix, seigneur de Rumenville et damoiselle Marie GOSSON, damoiselle de Melcastel, demandeurs, d'une part; et le Procureur du Roy, nostre sire, en icelle Election, deffendeur, d'autre.Sur ce que lesdictz demandeurs disoient combien qu'ilz fussent nobles et extraictz de noble génération partant non sudmis au paiement du droict de nouvel acquest, pour les fiefz et seignoiries par eulz et leurs prédecesseurs acquis depuis quarante ans encha; que néantmoins les commissaires de sa Majesté les auroient naguères comprins ( comme autres plébéens ) au tax d'icelluy droict, qu'ils auroient esté contrainctz namptir nonobstant leur opposition, les renvoyant. Iceulz commissaires, pardevant nous comme Juges compectens pour y instruire leur procès, selon qu'ilz trouveroient convenir. Suyvant quoi auroient faict adjourné ledit Procureur du Roi au plaidz du noeufvièsme de juin mil cincq cens quattre vingtz et quatte. Auquel jour fut pour eulz conclud ad ce que par nostre sentence diffinitive ils fussent déclarez Nobles, yssus de nobles générations et lignée à effect de jouyr et user de tous droictz, franchises, privilèges et immunitez afférens à ladite noblesse, signament de l'exemption d'icelluy droict de nouvel acquest, faisant en cas de contredict demande de dépens. Sur quoy ledit Procureur auroit prins conclusion contraire, tendant à ce qu'ilz fussent déclairés non recepvables; que sy recepvables estoient, que non à tort l'avoient mis en cause aux fins par eulz prétendues, dont ilz seroient debaitez et condemptés es dépens par les moyens par chacun d'eulz verballement alléguez nonobstant quoy lesd. demandeurs auroient persistez pour réplicques en leurs fins et conclusions; de manières que pour la contrariété de leurs d. faictz; raisons et moyens leur fut ordonné respectivement les coucher par écript par forme d'Intendit communicatif et en servir par devers la Court, puis sur iceulz faire telle preuve et enqueste que bon leur sembleroit. Suyvant quoy, chacunes desd. parties auroit servy d'intendit à la Court; disans lesd. demandeurs par icelluy pour fondement de leur intention que par usance, observation et voix commune en ce pays d'Arthois, ceulz quy de tamps immémorial descendoient de seigneurs et gens fondez en dignitez de seignourie et justice successivement possédées et continues de degré en degré de si longtemps que n'estoit mémoire du contraire et qui estoient tenus et répertez yssus de quelque noble et anchienne rache et parentaige, telles personnes et leurs successeurs estoient communément tenuz réputez et comprins au nombre des Nobles et non point en nombre de Plébéens mécanicques et roturiers. Or, pour monstre qu'ile étoient descenduz de nobles prédescesseurs et affin de faire particulière déduction de la noble et anchienne famille de laquelle ils avoient prins et tiré leur origine, disoient qu'ils feroient apparoir que Jacqemart GOSSON et damoiselle Marguerite de NOEUFVILLE, sa femme, leurs trissayeulz, doiz y a sept à huit vingtz ans estoient seigneurs de Noeufville au-Cornet-lez-Saint Pol, faisans leur résidence en icelle ville au tamps de leur vielesse; de la conjonction desquelz fut procrée Hues GOSSON, quy, successivement après leur trépas fut seigneur dudit Noeufville; lequel print sa résidence au villaige d'Ambrines ( dont son père était natif ) . auquel lieu paravant son trépas se transporta à son mand. la loy Eschevinalle d'Avesnes-le-Comte pour récepvoir et passer son testament (qui estoit en date du vingtième jour d'avril mil quattre cens quattre vingtz et après Pacques.) Icelluy Hues fait partaige de ses fiefz, seignouries et héritages à ses enffans, assignant à Jehan, son fils aisné la dicte terre et seignourie de Noeufville au Cornet; à Anthoine GOSSON et autres enffans puisnez plusieurs fiefz, terres et héritages séans audict Ambrines, Sars et allenviron; à charge de renonchier au quint de la dicte terre et seignourie de Noeufville au prouffit d'icelluy Jehan leur frère aisné, pour conserver icelle entière au chef de sa famille comme il est péculier à gens de Noblesse. Apparoissoit encoirs par le mesme testament que la conversation dudit Hues estoit avec gens de sa sorte en noblesse; entant qu'il dénomme pour ses exécuteurs, Anthoine de POIX, escuier, seigneur de Ligneroeilles et Eustache de BETENCOURT, prédecesseur du seigneur de Haplincourt moderne, ses bons et feaulz amys. Son trépas advenu, icelluy Jehan son filz aisné dict le SOULDAN, oncle des demandeurs auroit posséssé plusieurs fiefz, terres et héritages avecq ladite seignourie de Noeufville au-Cornet, ascavoir une belle maison et censse au villaige de Warluzel il auroit longtemps résidé; Autres maisons et censses et plusieurs fiefz seignouriaulz es villaige de Baudricourt, Gouy en Arthois, audict Ambrines et ailleurs, vivant noblement et plantureusement, sans payer tailles, tenant ordinairement chevaulz de selle, en doghues, lévriers et autres chiens de chasse, à quoy il prenoit son passe temps avecq autres gentilzhommes ses voisins.Sy estoit communément atiltré Escuier, ayant mesme pour bailly en sa dicte seignourir de Noeufville, Enguerand de BRISTEL, aussi escuier, seigneur de Wastresmez. En quoy lon pouvoit remarqué la notoriété de sa noblesse de tant plus que, alors les gens nobles estoient sy humbles et modestes qu'ilz ne se vouloient atiltré ny gloriffier, diminuant encoires bien souvant leurs propres noms, sy comme de Nicollas, Colart, Pierre, Pierotin et aultres semblables. Davantaige, ledict Jehan oltz ung fils de mesme nom quy fut homme d'armes en la compagnie d'ordonnance de feu le seigneur de BEAURANS, ( quy depuis fut Comte de ROEULZ père de celluy moderne ) lequel combattant valeurousement avecq son chief pour le service de son prince fut griefvement blescié en certain rencontre contre ses ennemys franchois auprès de Thérouanne et guerres de l'an mil cincq cens vingt et ung dont il mourut tost après en la ville se St. Omer, au grand regret dudit seigneur son capitaine; quy est encoires argument certain qu'il estoit noble, autrement n'euist esté receu de ce tamps là, voires estant josne filz à marier auditt estat d'homme d'armes signament en telle compaignie d'ordonnance quy estoit l'une des quattre premières et de plus anchiennes de sa majesté; de laquelle avoient esté depuis tirez plusieurs capitaines en chief, voir de gouverneur de villes et pays, tous gentilzhommes de bonnes maisons. et quy plus est, la plupart d'iceulz gentilzhommes et capitaines auroient esté contraingtz servi quelques tamps sa Majesté paravant qu'ilz euissent peu obtenir place d'homme d'armes, lesquelles s'octroyoient lors qu'à gentilzhommes expérimentez au faict de la guerre et de bonne maison comme dict est. Après le trépas duquel Jehan, homme d'armes, son dict père se retira en ceste ville d'Arras où il finira ses jours après avoir faict plusieurs fondations d'aulmosnes et obitz et entre aultres en l'église de la Madeleine, treize aulmosnes pour treize pouvres mesnagers d'icelle paroisse, à distribuer par quattre jours sollempnetz en l'an, à perpétuité, avecq grand nombre de Légats et ordonnances libéralles et pieuses; tous actes de vertu et de noblesse; délaissant pour son héritière dlle Jehanne GOSSON, femme d'Anthoine GELLEE, pruvost de Housdain, quy vendirent et alliénèrent durant les guerres, ladite seignourie de Noeufville-au-Cornet. Et en regard dudit Anthoine GOSSON, filz puisné de Hues, luy furent assignez ( comme dict est ) pour son partaige plusieurs fiefz, manoirs, terres et héritages, séans audict Ambrines, Sars et pays allenviron, oultre et pardessus la maison et censse qu'il avoit du costé de sa mère au villaige de Mazières. Lequel Anthoine fut allié par mariage à dlle Catherine LEMAIRE, desquelz seroient yssus plusieurs enffans, et entre aultres Jehan, Maistre Nicollas et Jaspart GOSSON, lequel Jehan aisné fiz olt pour son partaige plusieurs fiefz à seignourie viscomtière audict villaige d'Ambrines, procédant du chief d'icelle dlle Catherine LE MAIRE sa mère par dessus la seignourie de Willeman par luy acquise du seigneur de la Comté; le tout succédé par son trépas à Raoul GOSSON son filz ; quant audict Me Nicollas, il auroit eu pour son partaige, certain fief seignourial audict terroir d'Ambrines avecq une maison et censse au villaige de Gouy en Arthois et une autre au villaige de Baudricourt. Sy, luy seroyent depuis escheuz par le trépas d'ycelle dlle Jeanne GOSSON, sa cousine germaine,la maison et censse de Warluzel, sans touchier à la seignourie de Mercatel et autres diverses terres et seignouries par luy acquises quy sont succédées à ladite Dlle Marie sa fille unicque et audict Jaspard GOSSON, l'anchien manoir et chief lieu de la seignourie de Berlette, avecq aucuns autres manoirs et plusieurs terres y appendans, par dessus la terre et seignourie de Rumenville qu'il avoit acquis dudict sgr de la Comté. Par laquelle déduction estoit evidament démonstré que le prédécesseur d'iceulz demandeurs n'avoient esté de basse condition ny du nombre des artisans roturiers et aultres plébéens. Ains auroient esté comprins de tamps excédant la mémoire d'hommes, au nombre de gens de franche, libre et de noble condition en estatz et dignitez de seignouries et justices, ayans eu sousz eux baillilz, lieutenants, hommes de fiefz, tenanciers et cottiers, exerceant et administrant droict et justice à chacun et en ce continué vertueusement depuis l'an mil quattre cens jusques aprésent comme fait encoires adprésent ledict Maistre Pasquier, demandeur. Et pour encoires de tant plus esclairchir, establir et confirmer leur noblesse anchienne disoient qu'ilz procédoient du mesme troncq et estocq que les sgrs de Halloy et d'Ambrines modernes, comme aussy de dlle Catherine GOSSON femme de noble homme Loys de La PLANQUE, sgr de la Comté. Scavoir est de Bauduin GOSSON, luy vivant escuier, sgr particulier dudict villaige d'Ambrines dont ledict Me Pasquier a le chief lieu ( comme dict est ) duquel Bauduin auroient esté procréez trois filz, ascavoir Jehan GOSSON, l'aisné successeur en ladite seignourie d'Ambrines, allié à dlle Philippe LOBELET; desquels yssuz autre Jehan GOSSON quy fut aussy sgr d'Ambrines et de Halloy, en son tamps lieutenant général de ceste ville d'Arras soulz le sgr de CREVECOEUR; lequel fut allié en premières nopces à dlle Catherine LEBORGNE, en secondes nopces à dlle Blanche de WARLUZEL, et en tierches à dlle Marguerite LE JOSNE.De sa première conjonction nasquit Philippe GOSSON, en son vivant chevalier sgr de Halloy et dudit Ambrines quy éspousa en premières nopces une fille de la maison de GHISTELLES et en secondes nopces dame Jeanne LEROY, laquelle le survesquit et convola en secondes nopces avecq messire Jehan de BERY, chevalier, seigneur de Thilloy, duquel premier mariage nasquirent plusieures enffans à scavoir François GOSSON, filz ainé quy fut aussy chevalier, seigneur de Halloy, Rémy etc, allié à dame Jacqueline de la TRAMERIE; ung austre filz nommé Hugues quy olt pour son partaige la dite seignourie d'Ambrines ayant esté allié à dlle Marie de POIX, fille de messire Bauduin, chevalier de Ligneroeilles, Mazières etc ; Desquelz est yssCharles GOSSON, seigneur moderne dudict Ambrines, du Plouich, etc, et une fille nommée Jehane quy espousa messire Frédéricq de BOFFLERS, chevalier, seigneur de Noeufville, dont est yssue dlle Anthoinette de BOFFLES, présentement veuve de noble homme Franchois de PASQUIER, seigneur de la Brosse; quant au second filz dudict Bauduin GOSSON quy se nommait aussy Jehan dict DESRE, il fut allié à dlle Marie SARIOT, desquelz fut procrée Albert GOSSON, dict Agnoeulx quy print sa résidence en la cité d'Arras; de luy Jehan GOSSON, seigneur de St. Florisse, allié à dlle de LICQUES desquelz est yssue dlle Catherine GOSSON femme audict Loys de la PLANCQUE seigneur de la comté moderne; et le troisièsme filz audict Bauduin estoit Jacquemart GOSSON quy espousa dlle Marguerite de NOEUFVILLE dont sont descenduz lesdictz demandeurs, selon que est icy dessus particulièrement déduict. En approbation duquel parentaige les prédecesseurs d'iceulz demandeurs et desdictz seigneurs de Halloy et d'Ambrines modernes, comme aussy ceux d'icelle dlle de la Comté, ont souvent festoyé, visité, apparenté et accousiné l'ung l'autre; mesmes assisté aux festins les uns les autres, le tout par bonne amitié et parentaige et telz avoient esté tenus et réputez d'un chacunquy les connaissoit. Bien estoit vray que ès années mil cincq cens cinquante et cinquante et ung le dessus dict , Hues GOSSON, seigneur d'Ambrines eut quelques fifficultez contre ladicte dlle Catherine LE MAIRE, vefve d'Anthoine GOSSON, comme aussy contre sire Jacques et Jehan GOSSON, prestres et autres enffans d'icelle vefve, frères et soeurs des pères d'iceulz demandeurs résidens audit villaige d'Ambrines et que pour raison de ce y olt plusieurs procès intentez contre luy en diverses matières et à diverses sièges ; desquelz procès encoires qu'ilz qualiffiassent ledit Hues leur cousin au 4ème degré canonicque déduisons leur génération et la sienne telle que cy dessus. Sy est ce que ledict parentaige ne fut par luy dénié bien sachant que telle estoit la vérité et que ladicte vefve et ses enffans avoient lors moyen de le monstre et vériffier. De qoy faisoient foy les Exploitz et actes de la Court, escriptures servies d'une part, et d'aultres esdits procez nonobstant et sans avoir regard auxquelz procez ledit messire Franchois et dlle Jehane GOSSON frère et soeur d'yceluy Hues, auroient continué d'entretenir l'amitié anchiènne avecq ladicte dlle Catherine et ses ditz enffans, les tenans et advouans toujours pour leurs parens, tant de bouche que par diverses missives escriptes par ladite dlle audit feu Maistre Nicollas GOSSON, lequel mesme elle auroit dénommé tutteur de ses enffans mineurs, combien qu'ilz fussent résidens au pays de Franche et ledict Maistre Nicollas en ce pays d'Arthois, se lorsqu'il apparissoit par le testament par elle passé en la ville d'Amiens par devant notaires royaulz, le neufvièsme jour de janvier quinze cens cinquante noeuf. Semblablement, dame Jehenne LEROY dessus touché quy auroit eu espousé messire Philippe GOSSON, père desdictz Franchois et Hues auroit à son dernier, esleu avecq autres ledict Me Nicollas GOSSON pour exécuteur de son testament, passé par devant nottaire royaulz en la ville d'Arras le 24.08.1575, le le qualiffiant par icelluy, cousin d'icelluy feu messire Philippe son mary. Disoient encoires pour approbation d'icelluy parentaige que les seignouries, fifz, terres et héritaiges originaulz d'icelles trois branches estoient scituez audit villaige d'Ambrines, dont elles procéderoient et autres villaiges circonvoisin meslez l'un parmi l'autre; et que les prédecesseurs d'iceulz demandeurs n'avoient esté inférieurs, ains égaulz en richesse, dignitez et honneurs, correspondantz en tous poinctz d'honneste vertu, science et condition de noblesse à ceulz desd. seigneurs de Halloy et d4ambrines.S'y avoit ledit Anthoine GOSSON leur grand père esté allié à ladite dlle Catherine LE MAIRE quy estoit noble fille de Estienne LE MAIRE et de dlle Wilhemine ROBILLART; icelle Wilhemine fille de dlle Jehenne Des PLANCQUES, soeur à Jehan DEs PLANCQUES, escuyer, seigneur de Hesdigneul quy estoient aisy qualiffiez et atiltrez escuyer et damoiselle, es lettres du traicté de mariage desdictz Estienne et Wilhemine, passées pardevant auditeurs royaulz, le cinquièsme jour d'apvril mil quattre cens soixante huit, après Pacques.Pour aultre argument de la noblesse d'icelle Catherine, le dessus dit Bauduin GOSSON ( estocq commun des parties ) avoit esté commis tutteur d'icelluy Estienne en sa minorité après le trépas de feu Sohier LE MAIRE dit Constant son père et du vivant de dlle Catherine PHILIPPES sa vefve, ayans en cette qualité prins la saisine de deux prez séans à Doffines ( présentement appartenant à Raoul GOSSON ) que ledit Sohier, avoit peu avant son trépas acquis, sans néantmoins eu avoir esté saisy selon qu'il est contenu en deux diverses lettres saines et entières por ce faictes et passées le 17.03.1435 par laquelle se emprinse de tuttelle l'on pouvait conclure que ledict Estienne LE MAIRE procédoit de noblesse; aultrement ledit Bauduin ne l'eust voulu emprendre pour ne faire tort à sa qualité. Finablement disoient qu'il ne se trouveroit aucuns aultres de ce surnom de GOSSON, natif dudit villaige d'Ambrines paravant Jacquemart GOSSON, sinon ledict Bauduin, estocq commun des deux parties et ses prédécesseurs pour debvoir présumer que ledit Jacquemart procéda d'autre famille ignoble. Et de tant plus debvoir cesser telle présuption de ce que ledict Jacquemart espousa dlle Marguerite de NOEUFVILLE, telle atiltrée et qualiffiée de son vivant en plusieurs lettres, tiltres et enseignemens, signament ès anchiens registres et cartules de l'Abbaye du Mont St. Eloi, dont une partie d'icelle seignourie de Noeufville-au-Cornet estoit tenue et meuvante. Lequel tiltre d'honneur ne s'attribuait allors ny longtamps depuis sinon à femmes nobles et de bonne maison; mesmement les damoiselles de ce mesme tamps estoient sy humbles ( comme les gentilzhommes )qu'elles se contentoient d'estre simplement nommées par leur nom et surnom et aucune fois demoiselle, comme seroit monstré par une infinité de lettres et tiltres sy besoin estoit. Au cause de quoy convenoit tenir pour certain que ledict Jacquemart GOSSON procédoit de noble génération; de tant plus que ses successeurs en ligne directe, ayant acquis plusieurs fiefz et seignouries en ce pays d'Arthois, n'auroient néantmoins pour iceulz paié droict de nouvel acquest, ains en seroient demourez quiètes, libres et exemptez comme autres nobles d'icelluy pays s'y auroient toujours porté ( comme font pour lejourdhuy lesdictz demandeurs ) pareilles armoiries que lesdictz seigneurs de Halloy et d'Ambrines, ascavoir " le premier et dernier quartier de gueulle frété d'or, et les deuxièsme et troisièsme fachés de huit pièches d'argent et de gueulle, à deux bastons de sable en saultoir et une molette de sable sur la première fache servante de rupture ". En démonstration présumptive que leur branche procède d'ung maisné; quy estoient et avoient esté les vrayes et anchiènnes armoiries desdictz seigneurs. Le tout en la forme quelles sont paictes et figurées cy dessulz. Au contraire desquelz faictz, raisons et moyens ledict Procureur auroit dict qu'il ne voloit mectre en dénégation, mais confessant que Jehan GOSSON, sgr d'Ambrines, premier filz de Bauduin et ceulz qui en estoient descenduz jusques à Charles GOSSON, sgr dudict Ambrines moderne, filz de Hues et ad présent deffunct Maximilien GOSSON sgr de Halloy, son cousin germain, ensemble ceulz descenduz de Jehan GOSSON dict DESRE, filz maismé dudit Bauduin, jusques à damoiselle Catherine GOSSON fille de Jehan, sgr de St. Florisse, présentement femme dudit de la PLANCQUE, sgr de la Comté moderne, cy dessus particulièrement reprins, ne fussent nobles et extraictz de noble génération. Mais au regard de la troisièsme branche, procédante desdictz Jacquemart GOSSON et de Mlle Marguerite de NOEUVILLE, desquelz iceulz demandeurs maintenoient estre descenduz, dénioit icelle estre noble ny quelle procéa de mesme Estocq que les deux aultres précédentes; n'ayant ledit Bauduin procrée que les deux Jehan GOSSON, dessus mentionnez. En évidence de quoy la plupart des prédecesseurs d'iceulz demandeurs auroient exercé estatz vilz et mécanicques, tant en fait de labeur que autrement; lesquelz auroient esté assis et paîé tailles, aydes, subsides et autres charges publicques et communes auxquelles estoient subjectz les inobles et de basse condition; et toujourd faict alliances avecq plébéens et roturiers, ne s'estant jamais vanté d'aucune prérogative de noblesse, ne s'attribué le tiltre de noble ou escuieren contractz, ny autres instumens publicques. Que s'y aucuns d'eulz avoieient ce faict, auroit esté depuis par de tamps que ledit Maistre Nicollas GOSSON seroit venu en crédit et auctorité par son scavoir et longue expérience de prastique et conseil. En sorte que estant au service de plusieurs prélatz et sgrs, auroit esté respecté et honoré par ceulz quy avoient affaire de son conseil; lesquelz pour lui gratiffier luy pourroient avoir attibué ledict tiltre d'escuier et quelquefois l'appelé cousin pour le rendu de tant plus prompt et affectionné à leurs affaires et sevice. Laquelle dénomination n'estoit suffisante pour vérification dudict parentaige, ains estoit requis comme en matière de ratraicte linagière de rejoindre les branches au commun estocq avecq vériffication pertinente d'icelle rejonction. Ce que ne pouvoient faire lesdictz demandeurs par tiltres ny aultrement; scavoir que ledict Jacquemart GOSSON dont ilz maintiennent estre descenduz fut filz de Bauduin et frère des deux Jehan GOSSON dessus touchiez. Pour monstrer le contraire duquel maintenu parentaige disoit ledict Procureur que les prédécesseurs d'iceulz demandeurs avoient porté en leurs sceaulz armoiris différentes et diverses à celles desdictz sgrs de Halloy et d'Ambrines, spéciallement lesdictz Hues et Anthoine GOSSON bisayeul et ayeul des demandeurs, saulf que depuis peu de tamps ledit feu Me Nicollas les avoit faict apposér semblables à celles desdictz sgrs en la verrière par luy donnée en l'église dudit Ambrines, en mémoire de son feu père quy ne pouvoit induire quelque possession vallable ny acquisition du droict de parentaige et armes, de tant moins que aucuns de leurs prédécesseurs auroient parcidevant payé le droict de nouvel acquest; par espécial Marguerite GOSSON, fille desdictz Anthoine et Catherine LE MAIRE et soeur auxdictz Me Nicollas et Jaspard GOSSON en l'an mil cincq cens et seize, estant lors vefve de Piette LEJOSNE, et ce, pour et au nom de Guiotte et Adrien LEJOSNE ses enffans mineurs. A quoy respondans iceulz demandeurs par réplicques auroient dict que supposé que aucuns leurs prédécesseurs eussent paîé tailles et autres subsides, ce auroit esté à raison qu'ilz tenoient aucunes terres à censse avecq leurs biens patimoniaulz, pour leur phus grande commodité et vivre tant myeulz à leur aise, à raison des grandes pertes par eulz supportez tant par emprisonnement de leur personne, comme en leurs biens, par les guerres quy avoient souventes fois régné en ces Pays Bas contre les Franchois. Ce néantmoins délaissans par eulz. Comme ilz ont fait passé longues années l'art et manière de vivre dérogant à l'estat de noblesse, debvoient retourner à la franchise de leur noblesse anchiènne, sans que pour ce leur fut besoing de tamps au précédent, quy n'estaindoit la dite noblesse et franchise selon que le contenoit par mot expretz la coustume généralle dudict pays D'Arthois, article deux centièmes, qu'ilz entendoient produire en tamp et lieu . Et pour solution à l'object fait par ledit Procureur touchant le payement du droict de nouvel acquest qu'il dict avoir cité fait à Marguerite GOSSON, vefve dudict feu Oierre LE JOSNE, pour les fiefz par eulz acquis, disoient qu'il apparissoit par sentence des commissaires députez à la liquidation et levée dudict droict, que Jehan et Messire Pierre LEJOSNE petitz nepveux desdictz déffunctz. Pierre LEJOSNE et Marguerite GOSSON, auroient esté quittes et exemptz dudict droict par noblesse. Laquelle sentence ilz entendoient aussy produire à leu intention. Et en tamp qu'il touchoit la diversité d'armoiries mise en avant par ledit Procureur, disoient qu'il n'en feroit aucunement apparoir; et oires qu'il fut ainsy qu'il maintenoit que non, cela ne pouvaoit nullement inférer que les prédécesseurs ne fussent parens ausdictz sgrs de Halloy et d'Ambrines, en tant que estoit chose toutte commune d(user, prenant de sceaux es lettres de dessaisines et saisines, comme estoient celles dont il ne vantoit, au lieu de saingz; en y faisoit graver et apposer par chacuns telles mercques qu'il luy plasoit pour différence du scel du père au filz ou aultre paren de mesme nom et surnom. Que ainsy fut es dictes lettres et aultres de ce tams ne se voyoit aucuns saingz manuelz. Que sy lesdictz sceaulz euissent servy aux dessusdictz d'armes de leur famille, ilz eussent esté conformes l'ung à l'aultre; ce qu'ilz ne sont. et combien que tel object avecq aultres moyens cy dessus reprins euissent esté déduitz et alléguez par ledict Charles GOSSON, escuier sgr d'Ambrines moderne et Jehan de PRESSY, escuier, sgr de Fleucques, héritiers, et ayant reprins les errements du procèz encommenchié par ledict feu Maximilien GOSSON, dernier sgr de Halloy leur cousin germainau siège de l'eschevinage d'Arras, allencontre dudict Me Pasquier et d'icelle damoiselle Marie GOSSON sa cousine germaine, joincte avecq luy, prétendans audict siège lesdictzsgrs de faire déporter icelluy Me Pasquier, de soy dire porter et qualiffier leur parent, mesme re royerr et effacher les armoiries de la famille noble de GOSSON, qu'il et ledict feu Me Nicollas, son oncle avoient fait apposer en une verrière de l'église d'Ambrines, dont cy devant est faicte mention. Ce néantmoins lesdictz Me Pasquier zt Marie GOSSON auroient eu contraire sy clèrement déduict, monstré et vériffié leur parentaige, que finablement iceulz sgrs de Halloy et d'Ambrines auroient par sentence déffinitive du quinzièsme jour de may quinz cens et quattre vingtz et quattre, esté déclairez non récepvables et condempnez es dépens. Laquelle sentence auroit depuis esté confirmé par messieurs les Président et gens du conseil provincial d'Arthois où lesdictz sgrs avoient appelé, les condemnantz mesme en l'amende du fol appel et es déspens, comme le contiènnent les lettres d'icelle sentence en la date du ( ainsi en blanc dans l'original ) jour d'octobre dudict an quattre vingtz et quattre. Lesquelles deux sentences estoient suffisantes sans autres proeuves pour debvoir iceulz demandeurs, obteir es fins et conclusions par eulz prises en ceste cause; d'aultant que lesdictz sgrs de Halloy et d'Ambrines par la confession propre d'iceluy Procureur estoient nobles, procédans d'anchiènne rache et noblesse, alléguans encoirs lesdictes parties plusieurs aultres faictz; raisons et moyens qu'ilz entendoient servir chacun à son intention. Pour lesquelz vériffier, de la part d'iceulz demandeurs, auroient esté obtenues lettres soulz requeste civille, affin d'estre admi à produire l'enqueste et production qu'ilz avoient faict audict eschevinaige d'Arras, allencontre desdictz sgrs de Halloy et d'Ambrines, avecq certain examen à futur, faict et tenu pardevant Me Jehan BRIOIS, escuier, conseiller audict conseil d'Arthois en vertu de lettres pattentes ad ces fins obtenues par ledict feu Me Nicollas GOSSON, par enssivy depuis son trespas, à la requeste d'icelle dlle Marie sa fille, l'interinement desquelles fut accordé par ledit Procureur , à charge qu'il pourroit produire par copie l'enqueste et production quy avoit este faiste audict Eschevinaige à la requeste desdicttz sgrs de Halloy et d'Ambrines. Suivant lequel intérinement lesdictes parties auroient respectivement faict production desdictes enquestes, et dabondant fait oyr chacun à son intention aucuns aultres tesmoigtz et produict phusieurs tiltes. Ce fait, par ordonnance de la Court, auroient contres lesdictz enquestes et productions servy de reproches et à icelles de salvations tant par escript que du droict, eulz concluans finablement en droict audict procez aux plaiz du noeufvièsme jour de février dernier passé. Accordans le tout par nous estre veu pour en appoincter comme de raison scavoir faisons que veu ledict procez et tout ce que par icelluy appert et quy faict a veoir et considérer; Avons dict et déclairé, disons et déclairons lesdictz demandeurs Nobles et extraictz de noble génération du côté paternel, et comme telz debvoir estre exemptz du droict de nouvel acquest et joyr des privilèges de Noblesse, les condemptant néantmoins es dépens dudict procez au tax de la Court.En tesmoingt de ce , nous avons mis à ces présentes lettres noz scelz. Quy furent faictes et données en jugement le premier jour de juing mil cincq cens quattre vingtz et cincq.
Signé : GAZET

Sources : B 743 ( 1 à 3 ) réponse par le Vicomte de GOSSON à M. GUESNON en 1911 pour la question de particule, et justification de la noblesse des GOSSON
__________________

Les GOSSON , sgr d' Halloy, portait la particule en 1551. Les GOSSON, sgr de Rumenville et non Raumauville comme le dit GUESNON porte aussi la particule en 1694. La noblesse ne se reconnait pas par la particule mais par le titre de chevalier ou de écuyer.
La particule est vue pour la première fois dans un reçu de Franchois de GOSSON, chevalier, sgr de Halloy, porteur de guydon de la bende Monseigneur Comte de Roeulz au trésorier des guerres de l'empereur Charles QUINT. Le 26.08.1551
Aussi dans le c.m en date du 11.01.1655 à Bruxelles concernant Jacques de BEAUFORT-SPONTIN avec Jeanne de HARSCAM fille de messire Vincent et de dame Hélène de GOSSON. Aussi dans le cm du 28.11.1657 à Douai concernant François de GOSSON et Dlle Marie de FRANEAU
Aussi dans le cm du 21.01.1694 à Douai, concernant François de GOSSON fils du précédent, et Catherine de LEEMPUTE
Aussi dans le cm du 14.03.1695 à Wamin de Françoise de GOSSON avec François de la HOUSSOYE
Aussi dans le cm du 24.11.1735 à Douai de Jean de GOSSON avec Marthe de CHEYRON

Il existe au ministère de la guerre à Paris, aux archives administratives , les états de services des GOSSON
_____________________________________

GOSSON : réponse des charbonnages belges où il y a le charbonnage GOSSON ( Jemappe sur Meuse le 06.04.1911 ) quant à la signification de GOSSON, question posée par le Vicomte GOSSON au directeur dudit charbonnage : GOSSON est un vieux mot liégeois disparu de la langue et qui signifie colporteur à cheval, ce qui confirme l'hypothèse que la famille GOSSON peut être d'origine saxonne puisqu'avant Liège faisait partie de la Wesphalie saxonne. Ledit colporteur en nombre dans la région, faisait le transport de grains, de houille et marchandises diverses à dos de cheval.
_____________________________________

La généalogie GOSSON est authentifiée par
1 - Sentence de noblesse du 11.11.1474 au profit de Jean GOSSON dit DESRE auteur de la 1ère branche
2 - Sentence de noblesse de l'élection d'Artois du 01.06.1585 qui déclare Pasquier GOSSON et Marie GOSSON, fille de Nicolas, nobles
3 - Sentence du grand conseil de Malines du 21.05.1588 qui déclare et reconnait la noblesse des GOSSON 2ème branche ( Nicolas GOSSON étant de cette branche et non de la troisième )
4 - Sentence de noblesse de l'élection d'Artois du 15.04.1722 qui proclame la noblesse de la 3ème branche
5 - Un certificat de la contesse d'OSTREVENT, abesse du châpitre royal de St. REMFROY à Denain, du 08.12.1741 où GOSSON est qualifié de très noble et très ancienne et illustre noblesse châpitrale ( B ministère des affaires étrangères à Bruxelles, f 315, n° 98, tome 1 )


- GENEALOGIE GOSSON -( rod/C618/1 )
Maison de GOSSON par le Vicomte Ch. DE GOSSON, vicomte et baron de Barlin

Armes : Ecartelé, au premier et au quatrième de gueule fretté d'or, au deuxième et au troisième fascé d'argent et de gueules de huit pièces au sautoir de sable brochant sur le tout.

Cimier : Le cimier des GOSSON est un oiseau en forme d'aigle ou de griffes d'or, issant entre deux ailles de bourlet d'or et de gueules, les lambrequins de même, tenant à droite un lion léopardé d'or, à gauche en griffon aussi d'or

Devise : entre crainte et espoir GOSSON

Devise moderne : sans varier

I - GOSSON Bauduin. chevalier, baron de Gosson et de Villeneuve en Provence, gouverneur de Soissons, marié à N..., fut inhumé à Soissons, dont
1 ) Bauduin q s
2 ) N.... x N.... dont Roberte qui épouse en 1479 Robert de GIVENCHY dont Marc et Jehan de GIVENCHY

II - GOSSON Bauduin, écuyer, sgr d'Ambrines, de Gobermetz, Saulty en partie, Barly, Avesnes, Sailly, Ache, Neuville, Celers, Wamin, Liencourt, Magnicourt, Sars, Béthencourt, Rullecourt en partie ( par la sentense de 1585, il n'était pas sgr de ces lieux mais y possédait des fiefs ).Grand bailly et prévôst d'Arras en 1430. En 1435, il est tuteur de Etienne LE MAIRE qui est père de Catherine qui épousera Antoine de GOSSON. Il épouse N....d'Ambrines , dame de ce lieu en partie et qui porte " d'argent à 4 fasces de gueules au filet de sable passé en sautoir brochant sur le tout ", probable fille d'Antoine, sgr d'Ambrines tué en 1415 à la bataille d'Azincourt, et de Jeanne de BLARINGHIEN qui porte " d'azur à 3 chevrons, sur la pointe du premier un écusson d'or chargé d'un lion de sable ", dont
1 ) Jean dit petit Jean q. s
2 ) Jean dit DESRE auteur 1ère branche
3 ) Jacquemart, auteur 2ème branche

III - GOSSON Jean dit petit Jean , écuyer, sgr Ambrines en partie, demeure à Arras àprèes décès de son fils Jean, bourgeois d'Arras le 04.01.1440, gratis en considération de Colart de LOBELET, bailly de St. Vaast, échevin d'Arras en 1472 et 1473, nommé le 07.10.1474 capitaine de quarante archers envoyé par la ville de Utrech sur demande du Duc de Bourgogne, pour 24 sous par jour. Epouse en 1443 Philippote de LOBELET dame de Halloy fille audit Colart

IV - GOSSON Jean, chevalier, sgr de Halloy, Ambrines, Rémy, Ligny, Dury, Eterpigny, Falemprise. Lieutenant du sgr Anthoine de CREVECOEUR, gouverneur d'Arras. ( serment le XIIème jour de may mil IIIIèIIIIXX et quattre ). Echevin en 1477 et 1478. Achète le 18.11.1484 7 rasières de terre à Lécluse près de Douai de Jean BONNIER dmt au castel Beaufort. Il écrit des lettres devant Me Antoine SAQUESPEE, Jean d'AUFFRAY, Michel de BERNEMICOURT, Jean CAULIER. Homme de fief du château d'Arras. Décède en 1515. Epouse Catherine LEBORGNE fille de Jacques et de Marie D'AOUST, puis Blanche de WARLUZEL ( sans postérité ) puis en 1504 Marguerite LEJOSNE de CONTAY, fille de Robert LE JOSNE de Contay, chevalier, sgr Angres, Forest. ( voir épigraphie tome 7 folio 188 pour Robert LEJOSNE ° Lens, anobli par Henry V, roi d'Angleterre, + 09.04.mil IIIOLXIII . épouse avant 1457 Jeanne de BEAUMONT )Icelle Marguerite à pour soeur Jacqueline inhumée aux Carmes.Robert LE JOSNE est aussi bailly d'Amiens, gouverneur d'Arras. Guillaume LEJOSNE est son fils ainé. . Dont
1 - Philippe q.s
2 - Isabeau x par cm 18.01.1509 à Charles alias Jacques de la VACQUERIE dit LANEL, écuyer, sgr de la Vacquerie dmt à Bersée, fils de Jean et de Gille ou Jacqueline LE HIBERT, dont Antoinette alliée à Guilain de DIVION, sgr de Estrayelles
3 - Marguerite, veuve le 26.11.1516 de Jacques de WARLUS alias BETHENCOURT, fils de Jean de WARLUS et de Jacqueline DASSONVILLE, laquelle Jacqueline épousa en second Josse de RICAMETZ. la dite Jacqueline a un frère : Philippe. Dont a) Marie de WARLUS x à Claude de HABARCQ, cicomte d'Arleux, sgr Applincourt les Bapaume, Brevillers et Thièvres, fils de Robert et Catherine de MAILLY. cool.gif Charles de WARLUS
4 - Marie x à Adrien de BOFFLES
5 - Marie x à Georges PRESSY fils de Philippe et de Catherine dame de FLENCQUES


JOseph
† pcopin
bonjour et un grand merci, à tous deux
je savais que j'aurais à faire à des experts happy.gif , et c'est le cas...super... cool.gif
je vais reprendre tout cela à tête reposée, et essayer de trouver des PN des actes concernant la famille MOULLART sauf si Didier....ou Joseph ...votre double contribution me semble bien faire le tour de la branche LEEMPUTTE x MOULLART
Je comprends que Charles MOULLART aurait eu une fille nommée Marguerite qui aurait épousé NN LOMBART ( Jean ?), dont une fille Marguerite LOMBART veuve en 1699 d'un certain André DESLIONS... Est-ce correct ?
bien cordialement (et bonne année aussi, il est encore temps biggrin.gif )

Pascal

Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2024 Invision Power Services, Inc.