DUCROCQ x CANDEAU, Boulogne-sur-Mer Options

[cmoreto]

Bonjour,

Je recherche le contenu du CM de 1640 à Boulogne (Preudhomme) entre Antoine DUCROCQ et Anne CANDEAU

Merci de votre aide
Cordialement
Chantal

[vlecuyer]

Bonjour Chantal,

ce CM (13/10/1640 pardevant Me Preudhomme) indique que le contractant Antoine DUCROCQ est fils de feu Jean DUCROCQ et de Jeanne HURTEUR, mais ne donne pas la filiation de la contractante, seulement que son père est décédé.

Sa filiation est par contre indiquée dans le CM de sa fille Marthe DUCROCQ avec Samson de CORMETTE, daté du 31/05/1652 pardevant Me Preudhomme, et relevé par Roger Rodière dans les Registres aux Insinuations :

"Marthe DU CROCQ demt au village de Bourthes, jeune fille à marier de defft Anthoine DU CROCQ, Sr dud. lieu, et de damlle Anne CANDEAU, assistée et accompagnée de Pierre DE LA RUE, Sr dud. lieu, et de lad. damlle DE CANDEAU sa femme à présent, paravant vueve dud. feu DU CROCQ; damlle Anne DE BAUCQUEMARE, sa mère-grand, veuve de feu Juste CANDEAU, Sr de La Loge; de Juste CANDEAU son oncle, Sr de La Loge, chevau léger de lad. Cie de mond. Sgr le mareschal d’Aumont; damlle Susanne CANDEAU, sa tante, fille dud. Sr de La Loge.

[cmoreto]

Bonjour Vincent,

Merci beaucoup de votre réponse .

Sur votre site geneanet, vous donnez Juste CANDEAU (x Anne DE BAUCQUEMARE) fils de Juste CANDEAU et Esther LEGRAND, puis-je vous demander quels sont les actes qui donnent cette filiation ?

Merci de votre aide
Cordialement
Chantal

[vlecuyer]

Re Chantal,

ce qui est avéré :
. Juste CANDEAU et Ester LEGRAND ont un fils Juste °22/02/1603 à Boulogne-St Nicolas
. Anne CANDEAU (x DUCROCQ xx DELARUE) décède en 1671 à 48 ans, ce qui la fait naître vers 1620-25 ce qui est cohérent avec la naissance de ses enfants jusque vers 1664.
J'ai estimé plus probable qu'Anne soit fille plutôt que sœur de Juste °1603.

Mais cela reste hypothétique (je l'indique en note sur GeneaNet), l'époux d'Anne BAUCQUEMARE, et père d'Anne, pourrait aussi être veuf d'Ester LEGRAND (puis pbt de Marguerite BOSQUILLON).


Je signale un argument qui pourrait plaider en défaveur de mon hypothèse : Juste CANDEAU et Ester LEGRAND ont une fille Jacqueline qui se marie en 1614 avec Jean BOSQUILLON. Dans leur CM, plusieurs témoins sont cités pour la contractante...mais pas de frère prénommé Juste. Mais Juste né en 1603 n'aurait que 11 ans et n'est pas l'aîné...donc de ce côté non plus rien de certain : une personne citée existe évidemment, mais une personne non citée...peut exister néanmoins.


Je n'ai pas trouvé son acte d'inhumation (avant 1652), son âge même approximatif permettrait de trancher assurément entre ces 2 possibilités.


Bonne soirée,

[cmoreto]

Bonsoir Vincent,

Merci de votre réponse

D'après ce CM de Marthe DUCROCQ avec Samson de CORMETTE, daté du 31/05/1652 , Anne CANDEAU a bien un frère Juste et une sœur Suzanne ° ?

Est-ce cette Suzanne : sujet LEGRAND x DELARUE

Jean SENECA et Esther CANDEAU, sa femme, fille de Jacques CANDEAU, sieur de Fringhen, et ce dernier obtiennent (4 septembre 1690) “les biens délaissés par David CANDEAU, sieur de Bussy, et Suzanne CANDEAU, religionnaires fugitifs, dont ils sont neveu et nièce Memoires de la Ste Acad de BsM 1900

Damoiselle Claude du Crocq, espouse de Jean de Cormette, escuier, sieur de St-Michel, l'un des gardes du Roy, de présent en.garnison à St-Quentin, obtient (31 mars1690) les biens délaissés par damoiselle Suzanne Candeau, femme séparée d'Isaacq Flamen.

http://eobeissart.free.fr/Memoires%20de%20...0%20(texte).pdf

Jacques CANDEAU sieur de Fringhen, fils de feu Juste et de Marguerite Bosquillon.
x Louise DELARUE le 29 12 1657 (Vaillant)

Il semblerait bien que Juste CANDEAU soit le père de Juste, Suzanne, Jacques et Anne,  et confirmerait les trois mariage, qu'en pensez-vous ?

Cordialement
Chantal

Ce message a été modifié par cmoreto - 04/11/2015 à 18:47.

[mfournet]

Bonjour à tous,

Je ne réponds pas aux questions posées dans ce forum, mais je cite ici un document concernant un meurtre commis pas Juste CANDEAU, chevau-léger du maréchal d'AUMONT

Un peu de généalogie CANDEAU:
1) CANDEAU Juste, marchand en 1599, munitionnaire (gardien des munitions de bouche) en 1619. Juste Candeau est fils de Didier, procureur à Troyes en Champagne, et d’Agnès Gourdault. Il est sieur de Fringhen (à Saint-Etienne), garde héréditaire du scel royal de la Sénéchaussée, munitionnaire pour le Roi. Il épouse en premières noces Ester Legrand qui décède le 6-3-1614 à Boulogne (St-Nicolas). Il se remarie ensuite avec Marguerite Bocquillon, accusée en 1626 de sortir du blé du magasin du Roi. Juste Candeau teste le 6-11-1638 (Hache notaire) et cite ses enfants : Juste, Marye, Ester et Jacob. Dans l’acte de décès d’Ester Legrand, on peut lire « qu’elle avait donné 20 livres pour avoir un siège à l’église, mais qu’il fut repris six mois après car ses deux filles se firent huguenotes comme leur père ».
Il est le père de:
2) Juste CANDEAU, probablement celui qui est né le 22-2-1603 à Boulogne (St-Nicolas), munitionnaire, qui épouse Anne de BECQUEMARRE.
Il est le père de:
3) Juste CANDEAU né vers 1629 d'après le document ci-dessous, chevau-léger du duc d'Aumont, qui épouse par CM du 13-11-1654 (Preudhomme notaire) Elisabeth DELACROIX

Lettre de rémission de Juste CANDEAU
(AD62, 9B7)
6 mai 1657

Juste CANDEAU lieutenant d’une compagnie de cavallerie au régiment d’AUMONT, natif de Boullongne, aagé de vingt huict ans, prisonnier vollontairement ès prisons de ladicte ville, lequel après serment par luy faict de dire vérité s’accuse que le sixiesme juin XVI cens cincquante cincq, estant sur les champs sur une heure après midy, luy monté à cheval faict rencontre du nommé François PAILLART , cavallier venant du bourcq de Samer, auquel quelques jours au préceddant il avoit donné un soufflet, et quy estoit aussy à cheval, armé de deux pistolletz et son espée, ce quy auroit obligé ledict remonstrant de se destourner, ce que voiant ledict PAILLART, il seroit venu à luy avecq le pistollet à la main, ledict remonstrant fuyant, et luy auroit porté le coup dans les deux basques de son colletin de buffle et dans la botte, et non content luy tiré encors son autre pistolet quy n’auroit pris feu sy que finallement il auroit mis la main à l’espée, avecq laquelle il seroit encores venu contre ledict remonstrant, lequel pour sa deffence auroit esté contrainct de retourner sur icelluy PAILLART, lequel il auroit tué d’un coup de pistolet dans les reins, dont il seroit déceddé au grand regret dudict remonstrant, lequel pour ces causes et qu’en toute autre occasion il s’est toujours conduict en homme d’honneur et de probité.
Sur quoy nous conseiller aumosnier ordinaire du roy, assisté comme dessus, avons ordonné que ledict CANDEAU sera eslargy et mis hors desdictes prisons, à la charge de prendre lettres dans dix mois, et de satisfaire à partie civile s’il y eschet, servira ledict CANDEAU sa Majesté en ses armées l’espace de quattre ans, de quoy il rapportera certifficat année par année, aumosnera 30 £ aux Pères Capucins de cette ville de Montroeul, faict très expresses deffences par sadicte Majesté à tous juges, prévosts, et aultres personnes de quelque condition et qualité qu’ils soient, de troubler ny inquietter ledict accusé pour le cas cy dessus exposé, pendant ledict temps de dix mois, le tout en conséquence du commandement verbal par nous receu de sadicte Majesté.
Faict clos et arresté audict Monstroeul le roy y estant le vingt sixiesme may XVI cens cincquante sept, signé C. Fyot, Percheval, Le Gay, Langagne, Pottier et Allart et dellivré par moy greffier de ladicte prévosté lesdictz jours et an que dessus, signé Royet.

J’ay receu de monsieur de CANDEAU la somme de 30 £ comme administrateur et Père sindicq des révérends Pères Capucins de ceste ville, pour aumosne que ledict sieur CANDEAU estoit tenu de faire par lettres de rémissions de sa Majesté dernièrement obtenue par ledict CANDEAU, dont je le tiens quitte. A Monstroeul le septiesme jour d’aoust XVI cens cincquante sept, signé Michel Chabailler.

Lettre de rémission de Juste CANDEAU écrite par le roi

Louis par la grace de Dieu, roy de France et de Navarre, à tous présens et advenir, nous avons receu l’humble supplication de Juste CANDEAU natif de la ville de Boullongne, lieutenant d’une compagnie de cavallerie au régiment du sieur mareschal d’AUMONT, aagé de vingt huict ans, contenant que le six juin XVI cens cincquante cincq, estant party de ladicte ville de Boullongne pour se rendre au bourcq de Samer, sur les une heure après midy, fit rencontre proche le village de Mont Lambert d’un nommé François PAILLART aussy cavallier au mesme régiment du hameau de Longuerecque parroisse dudict Samer, lequel venoit du costé dudict bourcq de Samer vers ladicte ville de Boullongne, auquel quelques jours auparavent il avoit donné un soufflet, lequel PAILLART estoit ainsy que le suppliant, à cheval armé de deux pistoletz et une espée, voyant que le suppliant se destournoit du chemin pour éviter sa rencontre, poussa son cheval et ayant le pistollet à la main, pressa de près le suppliant, sur lequel il tira ses deux coups de pistolletz l’un desquelz ne fit feu, pendant quoy le suppliant pour garantir sa vie tira un coup d’un de ses deux pistolletz, et voiant que ledict PAILLART venoit en carracollant sur luy l’espée à la main, fut obligé de tirer son deuxiesme coup duquel coup ledict PAILLART aiant esté blessé dans les rheins il seroit déceddé peu de jours après au regret du suppliant, mais avant ledict décedz il auroit reconnu à quantité de personnes qu’il estoit luy mesme cause de son malheur et déclaré qu’il pardonnoit sa mort audict suppliant, ce que les parents dudict PAILLART ont sy bien recongnus qu’ils n’ont faict aucune poursuitte pour raison de ce, néantmoins le suppliant ayant eu advis qu’au mois de febvrier dernier, vingt mois après ledict cas arrivé, il en auroit esté informé à la requeste du substitud de nostre procureur général au baillage dudict Boullongne, il se seroit vollontairement mis prisonnier ès prisons de nostre ville de Monstroeul, et ayant esté interrogé par les conseillers par nous députtez pour faire jouir ceux quy se sont trouvez èsdictes prisons de la grace et miséricorde que nous leur avons accordée à cause de nostre première et joyeuse entrée en nostredicte ville de Monstroeul, il auroit esté eslargy et mis hors des prisons suivant leur jugement du vingt six may dernier XVI cens cincquante sept, à la charge de prendre nos lettres de rémission dans dix mois, de satisfaire à partye civille, nous servir en nos armées l’espace de quattre ans, et dudit service rapporter certifficat d’année en année, aumosner 30 £ aux Pères Capucins dudit Monstroeul, ce quy oblige le suppliant d’obtenir nos lettres à ce nécessaires, humblement requérant icelles.
A ces causes désirant préférer miséricorde à rigueur de justice, et que le suppliant jouisse de la grace que luy avons accordée, à cause de nostre dicte première et joyeuse entrée en nostredicte ville de Monstroeul, nous luy avons de nostre grace spécialle, plaine puissance et authorité royalle, quicté remis et pardonné, quictons remettons et pardonnons, par ces présentes le faict et cas susdict, mettons au néant touttes informations décretz et jugementz quy s’en pourroient estre enssuivis, remettons le suppliant en ses bonnes fame et renommée, et en ses biens non d’ailleurs confisquez, satisfaction faicte à partie civille sy faict n’a esté, et s’il y eschet, imposons sur ce, silence perpétuel à nostredict procureur général, ses substituds et tous aultres, à la charge de nous servir par le suppliant en nos armées l’espace de quattre ans, et d‘en rapporter certifficatz par chacune desdictes années, d’aumosner 30 £ aux Capucins dudict Monstreul, suivant le jugement desdictz conseillers dudict jour vingt six may XVI cens cincquante sept.
Sy donnons en mandement à nostre séneschal de Boullenois, ou son lieutenant général civil et criminel, et gens tenans le siège de ladicte séneschaulcée, dans le ressort de laquelle le faict et cas susdictz est arrivé, que ces présentes ils ayent à registrer et enthériner, et du contenu en icelles faire jouir le suppliant plainement paisiblement et perpétuellement, cessantz et faisantz cesser tous troubles et empeschemens contraires, car tel est nostre plaisir, affin que ce soit chose ferme et stable à tousjours, nous avons faict mettre à ces présentes nostre scel sauf en aultre chose, nostre droict et l’autruy en tout.
Donné à Paris au mois de juin l’an de grace mil six cens cincquante sept et de nostre règne le quatorziesme, signé par le conseil Blaiet et scellé d’un grand sceau de cire verte à lacet de soie rouge et verte et à costé visa de Su...

Du jeudy vingt et un mars XVI cens cincquante huict, pardevant FRAMERY président etc ...
Leu et publié l’audience tenante ledict CANDEAU teste nue, les genoux fléchis, en présence de la Cour et après qu’il a juré et affirmé lesdictes lettres contenir vérité, et déclaré s’en voulloir ayder pour luy, avons octroié acte de ladicte publication et ordonné qu’il sera remis ès prisons pour subir interrogatoire et qu’à ces fins, les charges et informations seront mises et rapportées au greffe de ce siège, et octroyé acte à Anthoine DUCROCQ de l’opposition par luy formée pour Jacques PAILLART père dudict deffunct à l’entherinement desdictes lettres, ordonnons qu’il en baillera les moiens par escript dans demain soir.
Et le vingt huictiesme dudict mois, lesdictes lettres ont esté enregistrées au registre du roy de ladicte sénéschaulcée par moy greffier d’icelle soubzsigné, ce requérant ledict CANDEAU dont luy avons octroié acte pour luy servir et valloir ce que de raison et y avoir recours quand besoing sera.


Cordialement.

Marcel FOURNET

[cmoreto]

Bonsoir,

Un très grand merci, Marcel, pour vos infos et pour ce document qui donne la fonction et l'âge de ce Juste CANDEAU. Cela permet, avec le CM CORMETE x DUCROXQ donné par Vincent, de le replacer correctement .
J'ai donc ceci :
Juste CANDEAU + av 30-5-1652 Sr de La Loge x Anne DE BAUCQUEMARE dont :
-Anne ° v1623 x Antoine DUCROCQ xx Pierre DELARUE
-Juste ° v1629 Sr de La Loge, chevau léger de la Cie de mond. Sgr le mareschal d'Aumont x 1654 Elizabeth DELACROIX
-Suzanne

Et par ailleurs ceci :
Didier CANDEAU x Agnès GOURDAULT dont :
-Juste CANDEAU sieur de Fringhen x Esther LEGRAND +3-6-1614 dont :
--Jacqueline ° 10-8-1597
--Marguerite ° 27-2-1600
--Juste ° 22-2-1603
--Francoise ° 24-4-1605
--Mary + ap 6-11-1638
--Esther + ap 6-11-1638
--Jacob + ap 6-11-1738
-Juste CANDEAU xx Marguerite BOSQUILLON + ap 1626 dont :
--Jacques CANDEAU sieur de Fringhen x1658 Louise DELARUE dont :
----Esther CANDEAU x Jean SENECA
--David CANDEAU
--Suzanne CANDEAU

Dans le testament du 6-11-1638 de Juste CANDEAU, il n'y a que Juste, Marye, Ester et Jacob comme enfants pourquoi ? Il y aurait un testament le 26-2-1639 où apparaitraient d'autres enfants à savoir Marguerite et Jacqueline qui serait épouse de Jean BOSQUILLON le 30-11-1614 ? Quid des enfants du second mariage ?

Il est tentant de dire que Juste CANDEAU Sr de La Loge époux de Anne DE BAUCQUEMARE est ° 22-2-1603, mais le titre me pose problème.
Dans Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables Tome Vè - Dictionnaire des familles françaises ... V - BNF
par Chaix d'Est-Ange, Evreux, 1806, Imprimerie de Charles Herissey
J'ai trouvé un Pierre CANDEAU Sr de La Loge + av 1631 époux de Marie LAMIABLE

Les titres ne se transmettaient-ils pas de père en fils ?

Merci de vos lumières
Cordialement
Chantal

[mfournet]

Bonjour à tous,

J'ai cherché dans ma doc et mes relevés sur Boulogne, je n'ai pas trouvé grand chose pour " vous éclairer "...

1) Dans le registre d'écrou de la prison royale du beffroi de Boulogne (registre 9B59 conservé aux AD62, et transcrit ... par mon épouse) je vois:
Le 22-11-1628, Arthus BOULLENGER, de Boulogne (St-Nicolas) est emprisonné à la prison royale du beffroi " sur requête du Prince de Tingry, par l'intermédiaire de Juste CANDEAU receveur de ladite principauté, pour le non paiement de 379 £ d'une despouille de bois ". Le 27-11 suivant il est élargi à la demande de Jacques ACCARY sieur de la Rocque et dudit Juste CANDEAU.

Est ce le même que le Juste CANDEAU munitionnaire à Boulogne?
Pourvu qu'il n'y ait pas à la même époque plusieurs Juste CANDEAU...

Le Jacques ACCARY sieur de la Rocque est probablement celui qui épouse par CM du 20-11-1594 Jeanne de JOIGNY; il est fils de Jacques sieur de La Rocque et Catherine de BERSIN mariés par CM du 28-5-1568. Au départ les ACCARY sont sieurs de La Loge, puis sieurs de La Loge et La Rocque, puis seulement sieurs de La Rocque. Ont-ils revendu le fief de La Loge à la famille CANDEAU? (Source:généalogies BIGNON).
Je rappelle que le titre de sieur de La Loge n'implique pas la qualité de noble. Un roturier aisé pouvait acheter un fief noble, appelé franc-fief. Bien entendu ça faisait chic de s'appeler sieur de La Loge.

2) Dans le tome XI des Mémoires de la Société Académique de 1882, visible sur Gallica, on dit que Fringhen est un lieu-dit de Saint-Etienne (au-Mont) et que La Loge est un lieu-dit dit d'Audinghen, dont Robert ACCARY ancêtre de Jacques est le possesseur en 1520.

Bien cordialement.

Marcel FOURNET

[cmoreto]

Bonjour,

Merci, Marcel, pour toutes ces infos.

Voici ce que l'on trouve dans
Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables Tome Vè - Dictionnaire des familles françaises ... V - BNF
par Chaix d'Est-Ange, Evreux, 1806, Imprimerie de Charles Herissey

« Marie Lamiable, mariée deux fois : a) à Pierre Candeau sieur de La Loge b)avant 1631, à Pierre de La Croix »

Je ne sais où on trouve trace de ce Pierre CANDEAU  sieur de La Loge? Le fief de La Loge serait donc dans la famille CANDEAU dès cette époque .
Rien n'interdit de penser que Pierre CANDEAU sieur de La Loge ait eu un fils ainé Juste qui aurait eu par exemple pour parrain Juste CANDEAU sieur de Fringhen.

Par ailleurs, dans les Insinuations du Boulonnais Relevés du colonel Bavière, il y aurait mention d'un contrat de mariage du 29-12-1617 entre Pierre de La CROIX et Marie LAMIABLE, il serait intéressant d'en connaître le contenu, quelqu'un l'a t-il ?

Merci de votre aide

Bien cordialement
Chantal

Ce message a été modifié par cmoreto - 06/11/2015 à 15:09.

[mfournet]

Par ailleurs, dans les Insinuations du Boulonnais Relevés de RODIERE, il y aurait mention d'un contrat de mariage du 29-12-1617 entre Pierre de La CROIX et Marie LAMIABLE, il serait intéressant d'en connaître le contenu, quelqu'un l'a t-il ?

J'ai le résumé:

28 Décembre 1617. Contrat de mariage. (Scotté et Gillon).
Robert LAMIABLE, recepveur des traictes foraines au bureau estably à Ml., et Marie FOURNEL(T) sa femme, led. LAMIABLE père et tuteur et stipullant pour Marie LAMIABLE leur fille, =
et Pierre DE LA CROIX, filz de Jehan DE LA CROIX, Md bourgeois dt en cette ville de Boull., et de Suzanne GASTOUL, assistée de ses père et mère ; en la présence d'Anthoine DE LA CROIX, oncle dud. Pierre ; Anthoine DE LE HODDE, Md dt à Ml., et Guillaume DE LE HODDE, dt en la paroisse de Wimille. - Mariage en face de Ste-Esglise. -
Apport de Pierre DE LA CROIX (sans toucher à l'héritage de lad. GASTOUL, au cas qu'il eschée aud. Pierre) : ses parents lui donnent comme leur acquest : la moitié d'une maison et 40 mesures situées à Warcove, paroisse de Houdembert, par eux acquise d'Ansel DEFOSSE ; pour en jouir dès le mariage. Jehan DE LA CROIX père se réserve de passer les baux de lad. maison, sa vie durant. Plus 1800 l. -
Apport de Marie LAMIABLE : ses parents lui donnent une maison à Ml., nommée la Couronne, en la grande rue, tenant à l'hostel de l'Esglise (sic, lisez de L'Aigle. Le notaire aura écrit l'Esgle, et le copiste y aura vu l'abréviation habituelle de l'Esglise). Jouissance dès le mariage. Plus 3000 l.

Bonne lecture.

Marcel FOURNET

[cmoreto]

Rebonjour,

Merci, Marcel.

Bizarre ! Pas trace d'un veuvage, d'avec Pierre CANDEAU !

Ce Pierre CANDEAU sieur de La Loge a bien été vu quelque part ?
Peut-on se fier à cet ouvrage ?

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables Tome Vè - Dictionnaire des familles françaises ... V - BNF
par Chaix d'Est-Ange, Evreux, 1806, Imprimerie de Charles Herissey

Merci de vos avis

Bien cordialement
Chantal

[rficheux]

Bonsoir à tous
Bonsoir Vincent

Petite surprise, Juste CANDEAU,sieur de Fringhen,se marie avec Anne de BAUQUEMARE le 29.04.1615 au Temple protestant de Quevilly
en Seine-Maritime:lui,sieur de Fringhen,dom à Boulogne et elle,fille de Paul de BAUQUEMARE et de Marie BAULDOUIN (pas de témoin cité)

Ce Juste est donc le fils de Didier CANDEAU et d'Agnès GOURDAULT,veuf d'Ester LEGRAND (décédée en 1614)

Dans une notice concernant Jean BOCQUILLON,sieur du Bouchoir,époux de Jacqueline CANDEAU,fille de Juste et d'Ester LEGRAND,il
il est dit que le frère de sa femme épousat Marguerite BOCQUILLON,fille de son frère Jacob.Il s'agirait donc de Juste CANDEAU,
fils d'Ester LEGRAND,né en 1603...

A suivre pour les ançêtres normands d'Anne de BAUQUEMARE

Cordialement
Romuald

[vlecuyer]

Bonsoir Romuald,

merci de ce réajustement (IMG:style_emoticons/default/wink.gif)

Pour résumer :
. Juste CANDEAU veuf d'Ester LEGRAND épouse Anne DE BAUQUEMARE
. son fils Juste de la 1ère union épouse Marguerite BOCQUILLON

Bonne soirée à tous,

[cmoreto]

Bonsoir,

Merci beaucoup, Romuald, de votre réponse pour cette ascendance que j'avais laissée en suspens

mariage de Juste CANDEAU et Anne de BAUQUEMARE le 29.04.1615 au Temple protestant de Quevilly page 37/134

http://recherche.archivesdepartementales76...;index_in_visu=


Cordialement
Chantal

Ps: en 1652, il est dit que Juste CANDEAU époux d' Anne de BAUQUEMARE était Sieur de La Loge

Ce message a été modifié par cmoreto - 06/02/2016 à 01:54.

[cmoreto]

Bonsoir,

J'avais repris dans ma réponse 7 la filiation, donnée par Marcel, de Juste CANDEAU x Esther LEGRAND . Mais quels actes disent qu'il est fils de Didier CANDEAU et Agnès GOURDAULT ?

Par ailleurs, on trouve sur geneanet un belle ascendance d'Anne de BAUQUEMARE, reste à pouvoir la vérifier . Existe t-il un forum sur la région de Rouen ?

Merci de vos réponses
Cordialement
Chantal