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> Guillaume (de) BISCHE, Arras - Péronne
† ccaullet
posté 09/12/2013 à 00:40
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Bonsoir les ami(e)s,

Je cherche tous renseignements sur Guillaume (de) BISCHE, né vers 1426 à Moulins-Engilbert 58290, en Bourgogne, décédé après 1478.

Si l'on en croit les différents ouvrages dans lesquels il est cité, il serait d'origine modeste.

Mais il se trouve, toujours selon ces ouvrages, "bombardé" seigneur de Cléry sur Somme, capitaine de Péronne, maître d'Apremont, trésorier des guerres, 1er maître d'hotel du duc de Bourgogne (Charles le Téméraire), puis, après avoir rallié Louis XI, dont il semble avoir été quelque temps le compagnon de plaisirs, gouverneur de Péronne, Montdidier et Roye en 1478.

S'il s'agit de la même personne, et donc sous toutes réserves, il serait marié à Jeanne d'ESNE, fille d'Amé, seigneur d'Esne et de Cauroir, lui même fils de Mansart, pair du Cambrésis, créé bailli du Cambrésis par Charles VI en 1415 ( Source : Notice sur le village d'Esne en Cambrésis Par André Joseph Ghislain Le Glay ).

J'anticipe la question de Didier (IMG:style_emoticons/default/wink.gif) : pourquoi m'intéresse t'il ?

Tout d'abord, parce que je suis arrivé sur cette recherche dans le prolongement de mes investigations sur les cousins du PAYAGE.

Ensuite et surtout car ce Guillaume (de) BISCHE est cité clerc de Martin CORNILLE en juillet 1445 ( Source : Ambassades et ambassadeurs de Philippe le Bon, troisième duc Valois de Bourgogne, par Anne-Brigitte Spitzbarth ).

"P.J. n° 114 et 115. Voir également la P.J. n ° 183 : au mois de juillet 1445, le clerc de Martin Cornille, Guillaume
de Bische s’était rendu à Bruges devant le marchand Robert d’Orselay pour obtenir de lui la valeur de 500 nobles
afin de les faire délivrer au seigneur de Haubourdin et à Guillaume Fillastre, évêque de Verdun, alors en ambassade
en Angleterre (ADN, B 1988, f° 121 r°- v°)"


Ledit Martin CORNILLE, Receveur ducal de Fampoux - receveur des aides ordinaires d'Artois - seigneur de Grévillers et beaucoup d autres titres - bourgeois d'Arras en 1434 pour 60 francs, qui s'enfuit en Bourgogne en 1460, etc...

Martin CORNILLE, mon sosa 1089978, dont l'ascension et la fortune semble s'être réalisées de manière également surprenante ... (IMG:style_emoticons/default/blush.gif) , et dont la fille Isabelle CORNILLE a pour marraine Isabelle d'AVIZ, Duchesse de Bourgogne.

Merci de votre aide,
Christophe CAULLET
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jziemczak
posté 09/12/2013 à 10:53
Message #2


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Bonjour

Mais je crois l'avoir déjà donné

Martin CORNILLE
D’après Jacques du CLERCQ, Martin CORNILLE était * de petit milieu et avoit este en ses josnes jours parmentier, cest a dire cousturier de robes et pouvre compagnon * Puis il commença une carriere de clercq et devient très riche en un temps record ce qui laisse douter de son honnêteté. Lorsque Martin se marie en 1431, il reçoit le 10 octobre 1431 du duc de Bourgogne dont il est le receveur 100 livres en avancement de son mariage.Si la duchesse de Bourgogne est marraine de sa fille Isabelle je pense que cela est dû à la position sociale de Martin et non à un degré de parenté. Le 24 février 1433 la duchesse commande aux gens des comptes de Lille de rabattre de la recette de Martin CORNILLE receveur de Fampoux et de Carency la somme de 610 livres 5 sols et 8 deniers par lui versée pour choses diverses entre autres pour une coupe couverte d’argent donnée par la duchesse au baptême de la fille de Martin CORNILLE

Autre
Isabelle d'AVIZ (1397-1471), épouse de Philippe de BOURGOGNE est en effet fille de Jean (1357-1433), roi de Portugal (seconde maison) et de Philippa de LANCASTRE (1362-1416).

JOseph
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jziemczak
posté 09/12/2013 à 12:02
Message #3


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RE

Autres éléments


CORNILLE

Ad59, B 16.349 f°10v :
Martin CORNILLE tient du chastel de Fampoux un fief qui se comprend en XXVIII mesures de terre ou environ valissant par an XIII livres XVIII soles font XI escus XIII sols – lequel fief est chargé de X livres par an à la vie de sa fille religieuses à La Thieulloy

AD59
… à partie du 6 octobre 1447 ( il prononce le jour même son serment de service devant le chanceler Nicolas ROLIN. ), commence les comptes de Guillaume de POUPET, ( successeur de Martin CORNILLE ) qui lui avait jusqu’alors servi de clerc et qui était par ailleurs receveur de la Grande Saunerie de Salins.

JH
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jziemczak
posté 09/12/2013 à 16:23
Message #4


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Bonsoir

Dernières nouvelles de Guillaume BISCHE

Jacques du Clercq donne:

.....nous livre le nom d’un serviteur de Martin CORNILLE : en février 1457, le duc Philippe se querella avec son fils, le comte de Charolais, à propos de l’attribution d’un poste de chambellan. A cette occasion il bannit deux des serviteurs du comte : Guiot d’UISY et Guillaume BISCHE.
Guillaume VISSE ( lire BISCHE ), était maître de sa ( i.e le comte de Charolais ), chambre, lequel n’avoit gueres de temps, esoit venu ung povre valeton du pays de Champagne vers Bourgogne et avoir premier servy Martin CORNILLE

JH
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† ccaullet
posté 09/12/2013 à 20:17
Message #5


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Citation (jziemczak @ 09/12/2013 à 18:23) *
Dernières nouvelles de Guillaume BISCHE
JH

Merci Joseph, pour ces bonus,

En voici un autre, un peu plus lourd à s'infuser, surtout au clavier ... (IMG:style_emoticons/default/tongue.gif)

Source : Milieux naturels, espaces sociaux: études offertes à Robert Delort - Pages 583 - Article de Bernard CHEVALIER : "Guillaume de BISCHE, créancier des Médicis"
Ce Guillaume de BISCHE, qui reste pour nous une bien pâle silhouette, avait été en son temps un personnage onsidérable. "Pauvre valeton", comme dit de lui Du CLERCQ avec mépris, originaire de Moulins-Engilbert en Nivernais, il est représentatif de ces Bourguignons de petite naissance qui se faufilent dans les services des ducs au Pays-Bas et les monopolisent.
Il est d'abord simple clerc à la solde de Martin CORNILLE, receveur général des finances, jusqu'au jour où son maître, compromis dans l'affaire des Vaudois d'Arras, est obligé de s'enfuir; il parvient alors à capter la confiance de Charles, comte de Charolais, son seigneur naturel depuis que celui ci a acquis la Seigneurie de Chateau-Chinon du chef de son mariage avec Isabelle de BOURBON.

Il se jette dans les intrigues qui se nouent à la cour de Bourgogne et auxquelles se trouve mélé le dauphin Louis, réfugié à Gennappe depuis 1456; considéré comme l'un des fauteurs du conflit qui oppose violemment en 1457 le vieux duc, Philippe le Bon, à son fils, le comte de Charolais, il paye de l'exil leur reconciliation.
Réfugié à Paris, Guillaume de BISCHE arrive à inspirer là assez de confiance pour pouvoir informer des affaires de France et la cour de Bourgogne et le dauphin.
Qu'est il alors ? Un agent double sans moralité ou bien cet homme "sage et subtil", que loue Olivier de LA MARCHE, attaché à ses deux maîtres, le vassal et le seigneur, le duc de Bourgogne et le dauphin, le futur roi de France ?

L'avènement de Louis XI le libère de l'ambiguïté et lui permet de rester très proche du roi, de se faire le compagnon de ses fredaines durant son bref séjour à Paris, d'obtenir de lui l'office de bailli de Saint-Pierre-le-Moutier, sans cesser d'accompagner partout le comte de Charolais.
Il est donc bien toujours l'homme de confiance des deux princes. Situation banale à la date : Guy de BRIMEU, seigneur d'Humbercourt, un familier de Charles, est jusqu'en 1464 conseiller et chambellan de Louis XI.

La rupture entre leurs deux maîtres les oblige, l'un comme l'autre, à choisir leur parti. "Messire" Guillaume de BISCHE tient celui du nouveau duc de Bourgogne, qu'il sert comme premier maître d'hotel. Il est constamment en vedette; à Montléry, il est adoubé, il ouvre avec Louis XI les négociations qui mènent au traité de Conflans, il est présent à l'entrevue de Péronne, au mariage à Bruges de Charles le Téméraire et de Marguerite d'York et à l'ouverture du parlement de Malines.
Entre 1475 et 1477, en l'absence du duc, il exerce même le gouvernement des Pays-Bas au sein de ce l'on peut appeler un "conseil de régence".

Le parvenu qu'est Guillaume de BISCHE doit tout à la faveur des princes dont il sait la précarité. Il use donc des libéralités de ses maîtres pour se constituer dans la société une situation forte et honorable qui le mettra à l'abri de leurs sautes d'humeur.
Il s'attache à prendre rang au sein de la noblesse picarde. Devenu seigneur de Cléry-sur-Somme où il fait rebâtir le château, il obtient dans les environs immédiats le gouvernement de la place de Péronne, mais il est aussi largement possessionné en Hainaut, (un hotel donné à Valenciennes et des bois de la terre de "Buvreiges emprès Vallenchiennes" où Monseigneur le bailli de Saint-Pierre-le-Moustier (sic) fait construire), et c'est sans conteste dans le royaume qu'en 1473, sans difficulté apparente, il achète la vicomté de Laon.
Autant de beaux établissements, mais aussi de biens saisissables. C'est pourquoi, imitant là encore le comportement de nombre d'autres familiers des hotels princiers, Guillaume de BISCHE juge bon de placer très discrètement à deux reprises des capitaux considérables dans la filiale de Bruges des Médicis que dirigeait son ami proche, Tommaso PORTINARI, soit 13.000 livres de gros.

Ces dépôts rémunérés, dits "a discrezione", en général absents des livres de compte, étaient des placements productifs, discrets et en théorie aisément transférables.
Là pourtant se trouve l'origine précise de l'affaire réglée en 1507.
La mort tragique de Charles le Téméraire, le 5 janvier 1477, plaça Guillaume de BISCHE, comme tant d'autres à la cour de Bourgogne, devant un choix crucial. Immédiatement sollicité par son vieil ami Louis XI, il décida de se ranger à son parti et lui ouvrit la place de Péronne en février 1477; il entraîna avec lui quelque dix-huit nobles picards et précéda de peu Philippe de CRÉVECOEUR qui fit de même à Arras.

Les évènements avaient couru très vite. BISCHE ne put prendre aucune précaution. Sa femme, Jeanne d'ESNES, se trouvait à Valenciennes. Elle dût consentir à l'abandon de tous leurs biens en Hainaut, meubles et immeubles, pour pouvoir rejoindre son mari, réputé traître par la duchesse Marie de Bourgogne.
Louis XI sut payer le prix de cette défection qui permettait à BISCHE de conserver ses terres de Picardie et même de les accroitre. Il fut nommé sur place bailli et gouverneur de Montdidier, Péronne et Roye et entra au conseil où il siégea jusqu'à la mort du roi. Il avait dû agir si vite cependant qu'il n'avait pu retirer les fonds secrètement placés à Bruges.
Or, pour son malheur, la gestion de Tommaso PORTINARI était catastrophique. Le 7 août 1480, Laurent de MÉDICIS, après audition des comptes, décida de retirer de la banque et son nom et ses capitaux, laissant PORTINARI seul en charge de l'actif comme du passif. Les secrets de la maison avaient dû être ébruités à l'occasion.
En tout cas, le fait est que cette même année, Maximilien de HABSBOURG convoqua PORTINARI à Bruxelles, l'obligea à lui révéler sur la foi d'un serment prêté sur l'Évangilel'existence du dépôt fait par Guillaume de BISCHE et en prononça la confiscation ( montant estimé à 37.000 livres tournois ). Coup dur que Louis XI amortit en donnant à son protégé en compensation la traite de Pont-de-Cé pour dix ans.

( Notes : .... 2 pages plus loin ... )

... les héritiers de Guillaume de BISCHE, soit sa belle fille, Jeanne de CRÉVECOEUR, comme ayant la garde noble de sa petite fille mineure, le second mari de celle ci, Antoine du FAY, plus le tuteur de l'enfant, Jean de HUMIÈRES.
Ils comprirent vite cependant qu'ils devraient s'en prendre à celui qui était leur véritable débiteur, le cardianl Briçonnet ... etc ... etc...
( la suite n'apporte rien de plus à la connaissance de Guillaume de BISCHE et ses proches )

Ce long texte, que je pense fort intéressant pour comprendre le personnage et le contexte, nous confirme le nom de son épouse, Jeanne d'ESNE(S), de sa belle fille Jeanne de CRÉVECOEUR, sans doute fille de Philippe, remariée à Antoine du FAY, et un probable lien de parenté avec Jean de HUMIÈRES.

Amitiés de Touraine,
Christophe CAULLET
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jziemczak
posté 09/12/2013 à 20:33
Message #6


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Bonsoir Christophe

Intéressant cours d'histoire

Pour cela voici une fiche de paye de notre ancêtre commun ( mais faut-il s'en glorifié ?)

BN ms 21208 A compte 1438/1439 :

A Martin CORNILLE receveur general du Bos de Niepce et de Cassel la somme de huit cens dix livres monnoye courant et ce pour deux termes escheux les 15ème jour daoust et doctobre derrain passez a cause dune plaine aide acordee a notre dit tres redoubte seigneur pour lui aidier a supporter les grans frais mises et despens quil a ad present montant icelle aide a la somme de 1620 £. laquelle est aterminee paier en ung an et a quatre paiemens lan cest assavoir aux 15ème jour daoust doctobre de febvrier et de may a chacun diceux termes le quart de la dicte somme est icy pour lesdis deux termes escheus durant le temps de ce present eschevinage pour chacun terme 405 £. qui font la dicte somme de 810 £. En marge : des quittances depuis rendues et enfilees avec les lettres de ce chapitre

JOseph
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† ccaullet
posté 11/12/2013 à 21:14
Message #7


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Citation (jziemczak @ 09/12/2013 à 22:33) *
Pour cela voici une fiche de paye de notre ancêtre commun ( mais faut-il s'en glorifier ?)
JOseph

Bin oui !

Tout le monde parle de Nostradamus, mais personne n'évoque Martin CORNILLE ou son apôtre Guillaume BISCHE, qui nous démontrent avoir usé, il y a près de 600 ans, de techniques de placement d'argent, hors bilans comptables et dans des banques extra-frontalières ... (IMG:style_emoticons/default/wink.gif)

Pour ma part, et depuis quelques jours, je ne regarde plus le film "la folie des grandeurs" sous le même angle ... (IMG:style_emoticons/default/tongue.gif)

Au fait, dans "La Tour de Bucy-le-Long et son bâtisseur, Guillaume de BISCHE - par Bernard ANCIEN - page 47", on apprend que :
"Le sire de CIéry décéda vers 1497, laissant ses biens à son fils Jean : nous pensons que. pas plus lui, que la descendance de son gendre Lameth, n’habitèrent beaucoup Bucy."

Sur le site de genealogie-aisne.com ( Sources: Melleville - Contributeur : M.A. Schioppa ), on voit également que :

"Jean de BICHE dit de Clery, seigneur de Pinon, Bussy, Clacy, Laniscourt, échanson du roi, vicomte de Laon. Enfant: Michelle qui porta cette terre en dot à Antoine de LAMETH."

Bonne soirée,
Christophe CAULLET

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† ccaullet
posté 12/12/2013 à 00:06
Message #8


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J'ai omis d'ajouter que dans le même ouvrage ( "La Tour de Bucy-le-Long et son bâtisseur, Guillaume de BISCHE - par Bernard ANCIEN ), il est précisé que ( page 49 ) :

"l'écusson, ici intact est parti au 1 écartelé de Bische-Cléry, au 2 de ... à dix losanges posés 3-3-3 et 1 qui est d'Esnes (3)"

avec page 50 l'explication de la mention (3) :

"(3) les quartiers de l'écu des BISCHE sont ici ordonnés comme ceux du sceau de Jean (1499) fils de Guillaume.
On doit les lire : Ecartelé aux 1 et 4 d'argent à la fasce d'azur (Cléry) aux 2 et 3 d'argent à trois tourteaux de sable, bordé de ... (Bische). "


Bonne nuit,
Christophe CAULLET
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† ccaullet
posté 28/12/2013 à 15:12
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Bonjour les ami(e)s,

quelques nouvelles concernant Guillaume (de) BISCHE, glanées dans divers ouvrages.

Dans "les Lettres de Louis XI roi de France" - par Joseph VAESEN et Etienne CHAVARAY - Tome II page 116, il est dit natif de Moulins-Engibers en Nivernois (58290)

Selon "Le verbe, l'image et les représentations de la société urbaine au Moyen Age ..." publié par Marc Boone, Elodie Lecuppre-Desjardin,Jean-Pierre Sosson, il résidait à Valenciennes, où se trouvaient sa femme et ses enfants lorsqu'il livra à Louis XI la place de Péronne en 1477.

Mes commentaires :

Il fréquentait la cour de Bourgogne par des liens ( encore assez flous en l'état de mes lectures (IMG:style_emoticons/default/blush.gif) ) avec Charles le Téméraire, dont il était de même génération, y gagna sa confiance ainsi que celle de Louis XI, lequel s'était réfugié en 1456 à Gennape, en territoire bourguignon, pour fuir la colère de son père Charles VII, roi de France .

Suite à l'affrontement qui opposa Charles le Téméraire et son père Philippe le Bon, puis à leur réconciliation, Guillaume BISCHE semble banni de la cour de Bourgogne et se réfugie à Paris, mais parvient curieusement à maintenir ses liens avec Charles le Téméraire tout en se rapprochant de Louis XI, dont il partagera les plaisirs.

Cette position en fait un personnage de "liaison" entre les deux puissances, jusqu'à la mort de Charles le Téméraire, date à laquelle il décide de préserver ses propres intérêts et de rallier Louis XI devenu roi de France, en lui livrant la place de Péronne, en 1477.

Cette duplicité lui vaut peut-être les désignations de "pauvre valeton", "d'homme de fort petit estat", de "subtil personnage", etc... , mais quelle est véritablement son ascendance ?

S'il est vraiment d'origine modeste, comment a t'il fait pour approcher de si près la maison de Bourgogne, si ce n'est par l'intermédiaire de Martin CORNILLE, dont il était clerc ?

Je suis preneur de toutes informations le concernant.

Son fils, Jean de BICHE dit de CLÉRY, est l'époux de Jeanne de CRÉVECOEUR, fille d'Antoine de CRÉVECOEUR x Jeanne de BERNIEULLES, lui même fils de Jacques de CRÉVECOEUR x Bonne de la VIEFVILLE.

Ledit Jacques de CRÉVECOEUR xx Marguerite de La TRÉMOILLE, fille de Jean de La TRÉMOILLE et de Jeanne la jeune de CRÉQUY.

Ladite Marguerite de La TRÉMOILLE remariée à Philippe du BOIS, trisaïeuls de Anne du PAYAGE x Claude de BASSECOURT.

Ladite Anne du PAYAGE arrière petite fille de David MALET x Isabelle CORNILLE, fille de Martin CORNILLE et de Marie BURIDE.

Les différentes sources sont disponibles à l'adresse ci-dessous :

http://gw.geneanet.org/ccaullet_w?lang=fr;...llaume;n=bische
Amitiés de Touraine,
Christophe CAULLET
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jvasseur
posté 13/06/2019 à 14:00
Message #10


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Bonjour Christophe,



Je suppose que tu connais ---- la tour de bucy-le-long et son batisseur, Guillaume DE BISCHE ----
www.sahs-soissons.org/pdf_fede/Tome_003_page_042.pdf

Et ---- La tour de Bucy-le-long ----

Cordialement,
Joël
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