CACHEUX x PATIGNY, Marly et Valenciennes |
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CACHEUX x PATIGNY, Marly et Valenciennes |
24/08/2017 à 13:47
Message
#1
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Confirmé Groupe : Membre + Messages : 201 Inscrit : 19/12/2008 Membre no 9 444 Logiciel: Heredis |
Bonjour,
Les tables de mariages de Marly (1792-1802) [4 pages seulement...] mentionnent, pour le 30 messidor an 7 (18.07.1799) le mariage de Jean Baptiste Casimir CACHEUX avec Marie Augustine PATIGNY. L'acte de ce mariage n'est (malheureusement) pas disponible car le registre d'EC de Marly disponible aux AD59 ne contient pas de mariage pour l'an 7, mais uniquement des naissances et des décès. Les registres d'EC de Valenciennes (municipalité) Mariages et Divorces (1793-1800), photo 562/612 mentionnent, pour le 10 germianl an 8 (31.03.1800) le mariage (cantonal) suivant : "(...) Jean Baptiste casimir joseph Cacheux, meunier, agé de [20] ans, fils de jean joseph et de Thérèse joseph Cacheux, son épouse demeurant à Marlÿ (...), d'autre part, la C[itoyen]ne Marie Augustine joseph Patinÿ, agée de [19] ans et demi, fille de jean Bte et de Catherine André son épouse (...)". A moins qu'il s'agisse d'homonymes, je ne comprends pas pourquoi 8 mois après s'être mariés, les époux ont dû procéder à ce marage cantonal... Merci de m'éclairer à ce sujet. |
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24/08/2017 à 16:26
Message
#2
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Plume d'Or 2015-16-17-18-19-20-21, Argent 2023 Groupe : Membre + Messages : 18 023 Inscrit : 27/05/2013 Lieu : BLOIS Membre no 15 980 Aide possible: recherche historique Logiciel: Aucun de précis |
Bonjour,
La loi du 13 fructidor an VI (30 août 1798) institue l'obligation de célébrer les mariages les jours de décadi au chef-lieu de canton et ce à partir du 1° vendémiaire an VII (22 septembre 1798). Les maires des autres communes continuaient à recevoir les déclarations de naissances et de décès, mais n'étaient plus habilités à rédiger les actes de mariage. Cette loi poursuivait deux buts: 1°- L'institution de la "décade" de 10 jours en remplacement de la semaine ne paraissait pas devoir être suivie d'un accueil enthousiaste de la part des Français. Les catholiques continueraient, malgré l'interdiction, à célébrer des messes dominicales. L'habitude aidant, la plupart des citoyens continueraient à suivre un rythme de 7 jours et non de dix et à observer le repos dominical. Le Directoire espérait, en rendant obligatoire le mariage le décadi, donner à ce jour un certain lustre. 2°- La loi Jourdan sur la conscription risquait d'amener des abus à propos des actes de mariage: en effet, n'étaient soumis à la conscription que les hommes célibataires. Il était donc tentant de contracter un mariage fictif pour éviter d'être enrôlé. Or, s'il était facile d'obtenir du maire de son propre village l'établissement d'un acte de complaisance, cela devenait plus aléatoire quand l'acte était établi au chef-lieu de canton, et quand son établissement était entouré d' une certaine solennité. L'expérience montra que les espérances du Directoire étaient vaines mais non ses craintes. Le peuple opposa toute la force de l'inertie à l'adoption du calendrier décadaire. Le pouvoir céda et rétablit la semaine de 7 jours et le mariage à la mairie de la commune par l'arrêté du 7 thermidor an VIII (26 juillet 1800). Joël |
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