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> Marie LEVRAY divorcée en 1642, Saint-Omer
jfbaquet
posté 07/09/2007 à 13:34
Message #1


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Bonjour,

Je viens de recevoir le dernier ouvrage d'Yves LEMAIRE ( Notaires de St-Omer 1642-1643 ), j'y trouve plusieurs mentions d'une Marie LEVRAY divorcée en 1642 qui m'intriguent, quelles étaient les règles du Divorce à cette époque ?

NB elle semblait avoir gardé de bonnes relations avec l'église...


Rente N° 23 le 24/11/1642 : Damlle Marie LEVRAY femme divorsée de Gabriel HANON et séparée de biens par sentence, demt à St Omer ; de vénérable personne Mre Jan THERY pbre chanoisne de l’église cathédrale de St Omer.

Cordialement
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hrichards
posté 11/09/2007 à 18:29
Message #2


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bonsoir
je profite de votre message pour vous demander comment se presente ce genre d'ouvrage ? je suis tenté d'en acheter ... mais bon ....
merci de votre réponse
cordialement Harold
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cdubreucq
posté 11/09/2007 à 18:39
Message #3


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bonsoir


les relevés , en général , se présentent pesque tous de la même manière ceux d'Yves sont en Word pour les relevés informatique , et également disponibles papier ,
ils sont complets et tous avec une table patronymique pour la "série" notaires tous les actes sont réelevé

....

à vous de voir

catherine
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fgavet
posté 12/09/2007 à 22:05
Message #4


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Bonsoir Jean François, bonsoir à tous

J'ai relevé aussi :
Convention N° 14 le 18/2/1651 : Jean BERNARD maresquier au Haultpont ;
Nicolle COLIN femme divorsée du dit Jan BERNARD ; accomodems touchant les portements apr eux faict à leur mariage, leur traicté anténuptial demeurat cassé et nulle, les meubles à la dite Nicolle, à luy un batteau nomé « bacogghe ».

Lors du CM n°67 en 1649, il était veuf, elle était veuve.

Qui saura répondre à votre question ?

Cordialement

Françoise
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rvantorre
posté 13/09/2007 à 06:14
Message #5


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bonjour Jean François et tous,

[elle semblait avoir gardé de bonnes relations avec l'Eglise...]
(IMG:http://www.gennpdc.net/lesforums/style_emoticons/default/football.gif)
l'Eglise Catholique a de tous temps eu une procédure dite "d'annullation du mariage" avec enquêtes et règles très précises (par exemple : la non consommation du mariage)
et un cas très précis le 1er x de la Princesse Caroline....;
cette procédure "annulle" le 1er x et permet un 2ème x devant l'Eglise ;

(IMG:http://www.gennpdc.net/lesforums/style_emoticons/default/rolleyes.gif)
[Convention N° 14 le 18/2/1651 : Jean BERNARD maresquier au Haultpont ;
Nicolle COLIN femme divorsée du dit Jan BERNARD ; accomodems touchant les portements apr eux faict à leur mariage, leur traicté anténuptial demeurat cassé et nulle, les meubles à la dite Nicolle, à luy un batteau nomé « bacogghe ».

Lors du CM n°67 en 1649, il était veuf, elle était veuve.]

dans le cas cité ils étaient veuf et veuve peut etre agés ? et en gens de bonne convenance, chacun retourne chez soi et remporte ses "bagages" : [les meubles à la dite Nicolle, à luy un batteau nomé « bacogghe »]

très souvent une personne âgée se re ....mariait avec une autre personne âgée pour "re...grouper" les ressources, lorsque la femme n'avait pas de ressources personnelles, elle préparait les repas, faisait la vaisselle, tenait la "maison" .......c'était sa façon à elle de gagner sa vie ; lorsqu'elle était plus jeune, c'était souvent pour nourrir ses enfants, le grand AMOUR, oui MAIS, après manger.... ;
amitiés Régine
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bchovaux
posté 13/09/2007 à 09:45
Message #6


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Citation (jfbaquet @ 07 septembre 2007 à 15:34) *
Bonjour,

Je viens de recevoir le dernier ouvrage d'Yves LEMAIRE ( Notaires de St-Omer 1642-1643 ), j'y trouve plusieurs mentions d'une Marie LEVRAY divorcée en 1642 qui m'intriguent, quelles étaient les règles du Divorce à cette époque ?

NB elle semblait avoir gardé de bonnes relations avec l'église...
Cordialement



Bonjour

Pour avoir une réponse à la question, il suffit d'introduire dans un moteur de recherche "divorce ancien régime"

Réponse obtenue sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Divorce#Au_Moyen_.C3.82ge

Au début du Moyen Âge, le mariage n'est pas consacré et les contrats écrits tombent en désuétude. Le mariage ne permet que de sceller des alliances. Il est donc considéré comme normal de pouvoir rompre le mariage[6].

Certaines lois barbares prévoient ainsi :

la répudiation de la femme par le mari, avec de nombreux cas possibles ;
la répudiation du mari par la femme, plus restrictive ;
le divorce par consentement mutuel.
L'Église n'est guère favorable au divorce et considère le mariage comme indissoluble. Cependant, les règles en la matière apparaissent surtout dans des décisions des conciles particuliers, qui n'abordent souvent que des cas particuliers et apportent des réponses contradictoires.

Pendant longtemps, deux doctrines s'opposent.

L'une tend à considérer que le mariage ne peut être rompu dans aucun cas, position s'appuyant en particulier sur saint Augustin.
L'autre réserve le divorce au cas d'adultère de la part de l'épouse. Elle se fonde sur deux phrases de l'Évangile selon Matthieu, notamment celle-ci : « Tout homme qui répudie sa femme, hormis le cas de prostitution, l'expose à l'adultère » (Mt, V, 32) [7].
C'est la thèse de l'indissolubilité absolue qui l'emporte par la suite, devenant même la seule défendue au XIIe siècle[8].

L'Église tend à renforcer le caractère sacré du mariage, ainsi que son corollaire, l'indissolubilité.

Ainsi, en 805, elle rend obligatoire le passage devant un prêtre. Cependant, quelques années plus tard, la présence de seuls témoins laïcs est acceptée. En 1215, lors du IVe concile du Latran, le mariage devient un sacrement. L'indissolubilité fait l'objet de textes pontificaux repris dans les Décrétales de Grégoire IX.

À partir de cette époque, l'indissolubilité du mariage est considérée comme absolue jusqu'à la mort des époux. L'Église admet seulement la séparation de corps (parfois appelée divortium), qui interdit un nouveau mariage[9].

En 1563, l'Église confirme le statut de sacrement au mariage. En France, le pouvoir royal et les tribunaux confirment cette position.

À la fin de l'Ancien Régime, des philosophes comme Voltaire, notamment dans son Dictionnaire philosophique, Montesquieu, sont favorables au divorce


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fgavet
posté 14/09/2007 à 19:57
Message #7


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Bonsoir,

Merci pour toutes ces précisions et pour les coordonnées du site Wikipédia qui apporte toutes les informations utiles.

Cordialement

Françoise
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